Mesdames et Messieurs, chers compatriotes.
Comme vous le savez ou le soupçonnez sans doute déjà, la Cour constitutionnelle gabonaise a rejeté par une décision rendue ce week-end le recours que j’avais déposé en vue de la réhabilitation de ma candidature. Cette décision est survenue alors que, confiant d’avoir gain de cause dans le processus de recours engagé, j’étais revenu auxEtats-Unis me préparer pour un retour en force au Gabon en vue de la campagne électorale.
C’est donc par la plus grosse des déceptions que j’ai appris le rejet par la Cour constitutionnelle de mon recours en vue de la réhabilitation de ma candidature.
Ce rejet ne m’étonne point car c’est, en fait, le contraire qui m’aurait étonné. Ce rejet confirme tout simplement ce que nous savions déjà de notre pays, c’est-à-dire que, en fin de compte, il n’y a jamais régné, sous le régime bongoïste actuel ou précédent, aucune règle de droit et aucun respect du droit, uniquement le règne de l’arbitraire et de la dictature.
Je dois dire que je trouve la décision de la Cour constitutionnelle hautement arbitraire, tant elle contient en elle une assez claire intention de m’écarter par tous les moyens possibles de la course à la présidence de la République. Les raisons de cette intention m’échappent totalement vu que, en tant que simple citoyen, je ne vois pas en quoi ma candidature devrait faire l’objet d’une aussi intense politisation.
En fait, la décision de la Cour, il me semble, a tout simplement démontré que l’idée du recours de 48 heures qui est actuellement inscrite dans la loi électorale gabonaise ne sert strictement à rien. Il n’y a, sur la base de la décision de la Cour, rien qui puisse suggérer que la décision de la CENAP puisse être défaite par une procédure de recours pourtant inscrite dans la loi comme une procédure réparatrice et non point répressive. La Cour a choisi de réprimer plutôt que réparer.
Ce n’est donc pas une Cour constitutionnelle que nous avons au gabon, mais une Cour politique au service de la famille Bongo, dont je vois clairement les tentacules dans cette décision arbitraire de la Cour, tellement les intérêts des membres de la Cour et celle de la famille Bongo sont intimement imbriqués. C’est sale et c’est écoeurant.
Mon cas était pourtant simple : j’avais à ma disposition, le 22 juillet, la somme requise pour la finalisation de mon dossier de candidature. Mais pour raisons de tracasseries administratives qui, le 22 juillet 2009, m’ont conduit, mon équipe et moi, de service en service, j’ai raté le délai de paiement de la caution, non pas parce que je manquais d’argent, mais tout simplement parce que des employés du Trésor nous avaient éconduits. Ces employés, par machiavélisme ou ignorance, nous avaient envoyés d’abord dans les services de la Solde à la recherche d’un numéro matricule sans lequel, selon ces employés, nous ne pouvions pas déposer notre caution. A la Solde, on nous informa que les services de la Solde ne délivraient pas de numéros matricules, et que le numéro matricule était de toutes façons réservé aux fonctionnaires et donc, conditionné par un processus de la fonction publique qui prenait des mois. Revenus au Trésor, on nous informa que la première information était fausse et que, puisque je n’étais pas fonctionnaire, le numéro matricule ne s’appliquait pas à moi. Ce qu’il me fallait plutôt, c’est un numéro statistique, et c’est ce numéro statistique qui me permettrait de payer ma caution. Malheureusement, la journée administrative du Trésor tira à sa fin et nous ne pûmes obtenir ce numéro statistique que le 23 juillet. C’est par conséquent le 23 juillet que nous pûmes enfin verser l’argent au Trésor en vue du paiement de la caution requise.
Cependant, quoique l’on en dise, notre dossier de candidature fut bel et bien soumis à la CENAP le 22 juillet 2009 comme prévu par la loi, quoique avec une pièce manquante (la quittance du Trésor). Et cela, naturellement, nous donnait droit à un recours auprès de la Cour constitutionnelle puisque le dossier avait été dûment enregistré comme il se doit par la CENAP, puis rejeté, comme il se doit, pour absence de quittance. Mais cela ne voulait pas dire impossibilité de réparation dans la procédure de recours !
Ce qui me semble choquant, c’est que le Rapporteur de la Cour constitutionnelle qui a fait état, dans son rapport, des circonstances de notre dossier et du retard dans le dépôt de la quittance ait choisi de faire à la Cour un rapport dangereusement sélectif. Autant le Rapporteur semble avoir mentionné dans son rapport les circonstances anecdotiques que nous lui avions racontées verbalement lors de l’instruction du dossier en présence de mon avocat et par lesquelles nous lui faisions état du fait que la CENAP nous avait répondu le 23 juillet que la Commission avait déjà siégé et que notre seule alternative était le recours, autant il semble avoir totalement omis du rapport fait à la Cour toutes les autres circonstances anecdotiques mentionnées par nous qui étaient de nature à expliquer l’absence de la quittance lors du dépôt du dossier à la CENAP le 22 juillet. C’est du moins ce qui ressort de la décision de la Cour telle que nous l’avons lue.
Pourtant, mon avocat et moi, il me semble, avions mentionné verbalement au Rapporteur non seulement le refus de la CENAP de prendre notre quittance le 23 juillet AVANT, PENDANT et APRES la réunion de la Commission, parce que, à ses yeux, nous avions raté le délai légal du 22 juillet, ce qui ne nous laissait que la possibilité du recours, mais aussi les circonstances administratives qui ont fait que nous ne puissions payer la caution à temps malgré le fait que nous ayons eu l’argent nécessaire en notre possession. Ces circonstances administratives ne sont, bizarrement, nulle part mentionnées ni prises en compte dans la décision de la Cour, nous poussant ainsi à nous interroger sur les raisons qui ont conduit Monsieur le Rapporteur à ne pas inclure dans son rapport les circonstances administratives qui ont fait que, même en possession de l’argent, nous ne puissions payer notre caution et obtenir la quittance en date du 22 juillet, mais plutôt le lendemain, c’est-à-dire le 23 juillet.
Mais bien plus que cela, ce que la Cour constitutionnelle vient de faire entendre aux Gabonais c’est que la procédure de recours n’a aucune vertu réparatrice dans la loi gabonaise, que toute tentative de recours ne sert, en fait, à rien car aucune circonstance ne peut mener la Cour à accorder des circonstances atténuantes en recours qui puissent valider les requêtes citoyennes soumises à sa haute attention. Ce dossier était pourtant l’un des plus simples que l’on puisse imaginer. La CENAP rejette un dossier pour manque de quittance ; le recours est engagé et la quittance est fournie dans le délai de 48 heures de recours prévu par la loi ; problème réglé. Mais apparemment, au Gabon, il a fallu aller rechercher la petite bête politique.
Or, l’évidence est pourtant claire. Si la réunion de la CENAP le 23 juillet est prise comme point de référence, il me semble que la possession d’une quittance du Trésor le 23 juillet montre à suffisance que nous avions payé notre caution BIEN AVANT même que la CENAP ne se réunisse pour délibérations. Le simple fait que les bureaux du Trésor ferment à une heure administrative précédant la réunion de la CENAP est une preuve évidente que nous étions en possession de la quittance bien avant la réunion de la CENAP et que la CENAP aurait pu, si elle avait été plus disposée, constater ceci le 23 juillet en acceptant notre quittance avant ou pendant ses délibérations. Ce n’est que parce que la CENAP a refusé la quittance le 23 juillet avant, pendant et après les délibérations, et préféré nous envoyer au processus de recours que nous nous sommes retrouvés devant la Cour constitutionnelle à chercher réparation comme requis par la loi.
Ces circonstances, il me semble, auraient dû constituer auprès de la Cour des arguments de poids. Que la CENAP ait, le 23 juillet, refusé de prendre notre caution, préférant nous renvoyer à la procédure de recours n’invalide en aucun cas le fait que la caution fut bel et bien payée AVANT les délibérations de la CENAP, ce qui, en procédure de recours, aurait dû aider notre dossier et en renforcer la validité dans le cadre du processus de recours. Le fait que Monsieur le Rapporteur ait omis d’inclure cet argument dans son rapport est plus qu’inquiétant et indique un filtrage de l’information qui nous semble excessivement dangereux, sinon politisé.
Autrement dit, Monsieur le Rapporteur ne semble avoir retenu de nos explications orales au moment de l’instruction que les arguments qui avaient déjà, au niveau de la CENAP, invalidé notre dossier, et exclu de l’instruction tous les autres arguments de nature à réhabiliter notre dossier. En mentionnant uniquement l’anecdote relative à la réponse de la CENAP disant que la Commission avait déjà siégé, mais en omettant le fait que la même Commission, touchée le même jour du 23 juillet avant et pendant les délibérations, nous a également renvoyé à la procédure de recours, Monsieur le Rapporteur a privilégié une version partielle, voire tronquée, des faits.
Ainsi se confirme au Gabon, hélas, la loi de l’arbitraire, même au niveau d’une Cour constitutionnelle censée demeurer apolitique et impartiale. Nous sommes au Gabon face à une situation de justice politisée, c’est-à-dire une loi faite non pas pour rendre justice aux citoyens, mais plutôt pour supprimer, éliminer, réprimer et bannir tout ce qui, dans le paysage politique, culturel ou socio-économique gabonais, aurait tendance à remettre en cause la criminalité institutionnalisée au Gabon.
La Cour n’a pas montré, dans cette décision, qu’elle est au service du Gabon et du peuple gabonais. Bien au contraire, sa décision est sortie du domaine du droit, pour embrasser le domaine de l’arbitraire et des anecdotes politisées. Elle est sortie de ce qui constituait le fond du recours relatif à notre dossier, pour embrasser celui de l’arbitraire en vue de justifier du rejet de notre dossier par tous les moyens possibles. Si ce n’était pas la caution, cela aurait été autre chose. Plutôt que de se contenter de CONSTATER le grief de la CENAP qui, en une seule phrase non qualifiée, avait simplement rejeté le dossier pour absence de quittance, la Cour a préféré sortir de ce grief pour utiliser des arguments vides de logique dans le rejet de notre candidature.
Face au grief de la CENAP, pourtant, seule la production d’une quittance en bonne et due forme constituait la réponse appropriée. La Cour n’avait même pas, dans ce recours, à évoquer les circonstances anecdotiques ayant mené à l’absence de la quittance. Tout ce qu’il lui fallait faire, c’est constater la présence de la quittance en recours et, donc, conclure que le dossier était complet. C’est bien à cela que les 48 heures de recours servent, il nous semble, c’est-à-dire donner la possibilité aux candidats de rectifier les manquements à leur dossier. Que la Cour se soit contentée de revenir sur la décision déjà rendue par la CENAP pour constater et répéter la même chose que la CENAP sans chercher à voir si, justement, en processus de recours, le grief retenu par la CENAP a été rectifié, rend totalement superflue l’idée même du recours. A quoi sert le recours dans ce cas ?
Pire, il nous apparaît de plus en plus que la Cour ait fait de la caution la pièce la plus importante du dossier, alors que, dans les faits, ceci ne devrait pas être le cas. Dans le dossier de candidature, toutes les pièces se valent et il n’y a dans la loi aucune hiérarchie des pièces à fournir qui dise que la caution est plus importante dans le dossier que, par exemple, les deux photos, la lettre manuscrite ou le logo du candidat. La CENAP peut tout aussi bien rejeter un dossier pour absence des deux photos requises que pour absence de quittance du Trésor ou de lettre manuscrite du candidat ou de logo. Dire alors, comme semble le dire la Cour constitutionnelle, que tout rejet par la CENAP, même pour manquement de lettre manuscrite, de photos ou de logo, est un rejet absolu qui ne justifie d’aucun recours est une énormité juridique qui remet grandement en cause l’existence de la Cour constitutionnelle elle-même en tant que la plus haute institution de recours du pays. Si les citoyens ne peuvent espérer trouver réparation à leurs griefs dans les processus de recours soumis à la Cour, et si la philosophie de la Cour est de réprimer à priori plutôt que d’agir à décharge, c’est la porte ouverte à l’arbitraire et à la mort de la justice dans notre pays.
Au vu donc de cette flagrante violation du principe de recours par la Cour constitutionnelle elle-même, nous estimons que notre droit à la justice a été bafoué par la Haute cour, celle-là même qui aurait dû se charger de protéger mon droit dans le cadre du recours engagé.
Du fait, donc, de cette décision arbitraire, la Cour nous met, à dessein, et probablement pour raisons politiques, hors de la course électorale. Nous estimons donc cette décision de la Cour être une décision politique plutôt qu’une décision de justice.
Bien que la loi gabonaise dise que toutes les décisions par la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’appel, il nous semble que ce principe-là, ne doit pas non plus être interprété dans l’absolu. La Cour doit être capable, hors processus d’appel, de rendre la justice s’il est constaté que sa décision fut basée sur des informations erronées fournies par le Rapporteur. Il est facile d’imaginer ceci dans le cadre d’un condamné à mort dont le recours aurait été rejeté par la Cour sur la base de preuves fabriquées. Si, par le hasard des choses, il venait à être découvert que la Cour avait basé sa décision sur des données douteuses, dire, dans ce cas, que la Cour doive laisser en prison un innocent parce que les décisions de la Cour ne sont pas susceptibles d’appel me semble être, là encore, d’un arbitraire qui ne devrait pas être cautionné. La Cour, il me semble, se doit de s’adapter à ces réalités et être capable de revoir sa copie si le rendu de la justice l’exige.
Au vu donc de cette flagrante violation du principe de recours par la Cour constitutionnelle elle-même, nous estimons notre droit à la justice a été bafoué par la Haute cour, celle-là même qui aurait dû se charger de protéger mon droit dans le cadre du recours engagé.
C’est à tous ceux qui ont cru en moi que je présente ici mes vives excuses. Je sais la douleur qui est la vôtre en ce moment et je puis vous assurer que ma douleur est encore plus grande. Ce n’était peut-être pas mon moment, notre moment, car Dieu en a peut-être décidé ainsi.
Que reste-t-il donc comme perspectives d’avenir à notre engagement pour le changement immédiat au Gabon ?
Nous continuons le combat, tout simplement car un Bongo est peut-être mort, il reste un autre Bongo à évincer. « Bongo Doit Partir » par tous les moyens possibles est donc toujours d’actualité. Par ailleurs, nous essayons par la même occasion de continuer, auprès de la Cour constitutionnelle, tous les recours qui nous restent encore possibles. Nous avons engagé, ce lundi même, un avocat expert du droit constitutionnel pour qu’il explore pour nous les possibilités de recours légal qui nous reste, aux fins de conduire la Cour constitutionnelle soit à réviser sa décision, soit à se rétracter. Ce sont là, apparemment, les deux seules possibilités qui nous restent.
Ne nous y trompons pas, chers compatriotes. Le changement ne viendra pas au Gabon par les urnes. Cette politisation de la Cour constitutionnelle en est la preuve flagrante et nous avons du mal à imaginer comment cette Cour pourrait donner la victoire à l’opposition après l’élection frauduleuse qui attend le pays.
Cela je vous le dis depuis 11 ans. Il ne faut donc pas se faire d’illusion. Le vote au Gabon est une illusion entretenue pour valider la fraude électorale et la mascarade.
Je sais que la Cour constitutionnelle gabonaise n’aurait, de toutes façons, jamais validé ma candidature. Aujourd’hui, ils ont utilisé le prétexte du retard dans le dépôt de la caution, oubliant que la loi me donnait malgré tout 48 heures pour faire recours. Mais si ce n’était pas ce prétexte, ils auraient utilisé un autre prétexte pour arriver à mon évincement de la course aux présidentielles. Ils savent très bien que je ne jouerais jamais le jeu de la mafia au pouvoir.
Beaucoup d’entre vous se demanderont sans doute quelle consigne de vote je vais donner.
Je dirais ceci : le fait pour moi d’être arbitrairement privé de mon droit à me présenter à l’élection présidentielle est quelque chose qui devrait normalement interpeller toute l’opposition. Autrement dit, si faire de l’opposition veut dire défendre les droits de tous les Gabonais, y compris des Gabonais qui comme moi sont privés du droit de se présenter à l’élection, eh bien les personnes qui se disent actuellement candidats de l’opposition devraient, à cette occasion, montrer leur solidarité en mettant la pression nécessaire pour que je sois rétabli dans mes droits. Leur indifférence, dans ce cas, serait un signe de mesquinerie et donc, d’hypocrisie vu que la capacité d’un candidat à se battre pour tous les Gabonais commence justement par la défense des droits de ceux qui subissent l’arbitraire, même quand il s’agit de rivaux politiques.
A leur place, donc, c’est ce que j’aurais fait car entre Gabonais candidats disant se battre pour les droits de tous les Gabonais, il doit y avoir une règle d’or qui dirait que tout arbitraire exercé contre l’un est un arbitraire exercé contre tous. La défense des droits des Gabonais commence donc par cette solidarité des droits qui feraient que nous refusions tous en bloc de voir une injustice affliger le plus petit d’entre nous. Ce qui m’arrive aurait pu arriver à chacun d’entre eux et j’aurais, moi, été le premier à le condamner et à demander qu’on les rétablisse dans leurs droits.
Si, malheureusement, ceux qui se disent opposants et candidats ne saisissent pas cette occasion pour adopter, ensemble, une plateforme de défense des droits des Gabonais, y compris mon droit à me présenter, c’est que ce qui les intéresse c’est eux-mêmes et non la libération du Gabon.
Dans ce cas, aucun d’eux ne mériterait le soutien du BDP-Gabon Nouveau car ils n’ont rien compris à ce que cela veut dire faire de l’opposition. Faire de l’opposition, ce n’est pas juste se battre pour gagner une élection. Faire de l’opposition, c’est se battre pour les droits bafoués par le régime en place. Or, si à chaque fois que l’un d’entre nous est victime d’injustices, les autres se mettent à montrer de l’indifférence, c’est peine perdue. L’unité de l’opposition ce n’est pas juste se rallier autour d’un homme. L’unité de l’opposition, c’est aussi la capacité pour cet homme de se rallier aux causes nobles par lesquelles il démontrerait sa capacité à se battre pour les droits de chacun d’entre nous, en période électorale comme en période non électorale. Tout signe d’indifférence, dans ce cas, est un mauvais signe.
Pour le BDP-Gabon Nouveau, soutenir un autre candidat ne peut se faire juste parce qu’il y a une élection. Nous soutiendrons le candidat qui sera capable de démontrer qu’il se préoccupe des droits des Gabonais, y compris du droit de Daniel Mengara à être candidat. Sans cela, la démonstration sera faite clairement que ceux qui se présentent aujourd’hui, dans le pouvoir comme dans l’opposition, se battent pour leurs ventres et non pour sortir les Gabonais de la dictature bongoïste actuelle.
S’agissant de l’élection elle-même, je dirais ceci : ne nous leurrons pas, chers compatriotes. Les vérités et les évidences d’hier sont toujours les vérités et les évidences d’aujourd’hui. Les mêmes causes menant toujours aux mêmes effets, la vraie question que nous devons tous nous poser aujourd’hui est la suivante : qu’est-ce qui a changé depuis 2005 dans le processus électoral qui pourrait garantir une élection transparente au Gabon ?
Je dis : Rien.
Certes, il y a eu engouement des électeurs pour s’inscrire, mais les listes électorales qui en ont résulté sont-elles fiables ? Non.
Ces listes et les délais d’inscription y relatifs ont-ils permis à tous les Gabonais qui voulaient s’inscrire de s’inscrire ? Non.
Ces listes bâclées peuvent-elles, à elles seules, garantir la transparence des élections du 30 août ? Non.
Pourquoi ces listes ont-elles été bâclées ? Tout simplement parce que le régime savait que l’engouement des électeurs à s’inscrire n’était pas pour eux. Cet engouement était l’expression des Gabonais qui montraient ainsi qu’ils sont fatigués et qu’ils sont prêts à chasser les bongoïstes du pouvoir par tous les moyens possibles. Le régime a donc tout fait pour empêcher les Gabonais qui en ont marre de s’inscrire, ils ont comprimé les délais et ainsi privé des milliers de Gabonais du droit de voter. Cela est inacceptable.
Autrement dit, mes chers amis, nous avons en face de nous la pire élection de toute l’histoire du Gabon. Une élection tellement bâclée et comprimée dans ses délais qu’il est facile d’imaginer pourquoi le régime en place a choisi cette manière de faire les choses.
La question importante pour tous les Gabonais est alors la suivante : peut-on gagner une élection au Gabon par la seule force des urnes ? Les conditions de la transparence électorale sont-elles réunies pour nous assurer que cette fois, on ne volera pas le vote au peuple ?
Moi je dis que, à cette élection, comme lors des élections précédentes, ce n’est pas par les urnes que le pouvoir se gagnera, c’est dans la rue qu’il se gagnera.
Pour que l’opposition soit capable de gagner cette élection, la seule consigne qui vaille en ce moment et qui puisse assurer la victoire finale serait celle qui consisterait tout simplement à bloquer tout le processus électoral actuel en bonne et due forme pour permettre une réforme générale du système politique gabonais.
Comme je l’avais dit dans mes déclarations précédentes, la seule manière de garantir la transparence des élections au Gabon consisterait à :
- 1) Arrêter tout le processus actuel qui est trop bâclé, trop précipité, trop chaotique et trop désordonné.
- 2) forcer le régime en place à accepter une seconde conférence nationale qui aurait pour but l’élaboration d’une nouvelle Constitution démocratique, vu que la preuve est faite que la Constitution actuelle est tellement mal faite et mal pensée qu’elle ne peut répondre aux garanties de démocratie que le peuple attend. Une nouvelle Constitution permettrait de rétablir le scrutin à deux tours, le mandat de 5 ans au lieu de 7 et la limite des mandats à deux mandats successifs au maximum, tout en instituant les réformes et les garde-fous nécessaires en vue de la protection, une bonne fois pour toutes, des institutions contre toute tentative future de dictature.
- 3) Et n’organiser ces élections au Gabon qu’après une période de transition de 6 mois à un an pendant laquelle tout serait mis en place pour des élections transparentes, avec à l’appui un référendum permettant de valider la nouvelle Constitution. En d’autres termes, il faut utiliser le référendum pour contourner les injonctions de la Constitution actuelle qui ne permet pas de modification de la Constitution par le parlement en période d’intérim.
- 4) De telles élections seraient ainsi organisées sur base propre et transparente, et avec, au préalable, un recensement général de la population, l’établissement de listes électorales nouvelles sur base de données biométriques, l’informatisation sur tout le territoire national de toutes les données biométriques et statistiques devant servir les mesures anti fraudes et l’invitation de l’ONU au Gabon pour que ce soit l’ONU, et non le gouvernement gabonais, qui se charge d’organiser ces élections pour nous de la manière la plus transparente possible.
Sans toutes ces conditions, chers amis, nous serons encore tous à pleurer le 30 août parce que, par naïveté, nous continuons à croire qu’il suffit de tout simplement participer à une élection pour la gagner. Non, mes chers compatriotes, cette élection comme celle de 2005 est perdue d’avance et il faut tout arrêter maintenant, par la force s’il le faut.
Faisons donc le choix, dès maintenant, de demander à ces leaders qui se disent opposants de tout simplement renoncer à participer à ce processus bâclé pour imposer, tout de suite, au régime Bongo un choix simple : accepter de bloquer le processus électoral actuel pendant 6 mois au minimum pour permettre une meilleure transition moins bâclée et une élection sans exclusive et sans fraude, ou faire face au mouvement de revendication le plus vaste que le pays n’ait jamais connu et dont tous les candidats de l’opposition seraient solidaires.
Si les candidats actuels qui se disent de l’opposition refusent de s’engager dans cette plateforme commune pour le changement, cette plateforme pour imposer le changement, hé bien chers compatriotes, c’est qu’ils veulent tout simplement se faire les complices de la victoire d’Ali Bongo. Et cela, nous ne devons pas l’accepter.
C’est donc le moment pour les Gabonais de demander l’arrêt au processus bâclé actuel, c’est le moment pour ceux qui se disent de l’opposition de s’assembler autour d’une plateforme commune de droits et de revendications en vue de l’imposition d’une transition de 6 mois et, donc, d’élections organisées dans la transparence la plus totale. Nous ne pouvons pas nous permettre de bâcler l’avenir du Gabon. A quoi aurait finalement servi la mort de Bongo si, à la fin, les Gabonais se retrouvent avec le même système toujours en place, et sous une forme pire que ce que nous avons connu sous Omar Bongo ? Ali Bongo, je peux vous l’assurer sera encore plus dangereux que son père. Parce qu’il est plus faible politiquement que son père, il organisera une corruption politique encore pire que celle que son père a mise en place pour soutenir son régime. Et il aura des tendances militaristes et policières encore plus poussées que son père tout simplement parce que les Gabonais ne veulent pas de lui et lui-même le sait.
C’est donc à tous ceux qui pensent que le changement au Gabon n’est pas possible par les urnes que je lance cet appel à la résistance. Mon exclusion arbitraire de la course présidentielle est la preuve que ce régime ne voulait pas de quelqu’un dans la course qui pouvait dire la vérité. Aujourd’hui, preuve est faite que le régime Bongo s’apprête à utiliser la participation de tous ces candidats qui se disent opposants pour valider la fraude d’Ali Bongo. Il fallait, pour favoriser cela, éliminer Daniel Mengara de la course à la Présidence de la République car Daniel Mengara était le seul candidat disposé à empêcher cette mascarade.
Les Gabonais épris de liberté, de démocratie et de progrès doivent, donc, s’apprêter à dire non à cette mascarade et se préparer à barrer le chemin à la dictature.
La résistance continue, donc.
Vive le Gabon libre.
Vive la nouvelle république.
Fait le 3 août à Montclair, New Jersey, USA
Daniel Mengara
Bien que je sois désolé pour lui, je n’ai qu’une chose à dire au Dr Mengara: LA POLITIQUE, CE N’EST PAS LA THEORIE. J’espère que vous tirerez les enseignements de cette deconvenue.
Bonne chance pour la suite.
Pour ceux qui doutent encore:
Je vous rappelle la liste des victimes de
BONGO le père:
Germain MBA,
DOUKAKASS NZIENGUI,
Capitaine MANDZA,
Martine OULABOU,
Général BA OUMAR
Michel FANGUINOVENI,
AGONDJO OKAWE,
NDOUNA DEPENEAU
Et les victimes d’ALI BONGO
Joseph REDJAMBE,
Georges RAWIRI,
Albertine BONGO,
Donc mes frères Gabonais, sachez que les BONGO sont des assassins qui ont détruits les valeurs de notre pays, alors ouvrons mes yeux et allons y comme un seul homme récupérer les biens, les valeurs et la Liberté de notre NATION.
A tous les enfants de la Patrie, à tous les Gabonais qui aimesnt leurs pays, à tous les Gabonais qui disent « non » au Tribalisme, à tous les Gabonais qui ont en « BONGO » et au PDG… je vous axhorte REVOLTE.
Nous ne gagnerons pas la LIBRETE par les urnes, nous ne profiterons pas des RICHESSES de notre pays. Je le dis franchement il faut la GUERRE dans ce pays.
La GUERRE parceque c’est le suel moyen pour arriver à la LIBERTE et à chasser le système BONGO,
Chèr frère, je crois en DIEU le père Toutr-Puissant, Créateur du cièl et de la terre et en Jésus Christ son Fils unique Notre Sauveur c’est pourquoi je vous exhorte à la REVOLTE TOTAL.
Croyez moi, le 30 Août levons nous comme un seul Homme et Allons Cherchons la LIBERTE au prix de notre SANG.
ALLONS ENFANT DU GABON
ALLONS LA NATION A BESOIN DE NOUS
ALLONS RECONQUERIR LE GABON DE NOS ANCETRES:
Léon MBA, Dénis RAPOTCHOMBO, Capitaine NTCHORERE, Joseph REDJAMBE, Martine OULABOU, DOUKAKAS NZIENGUI, NDOUNA DEPENEAU, Pierre ANGONJO OKAWE, Capitaine MANDZA…
Allons ENFANT, allons délivrer dans la rue avec toutes formes d’armes, l’AME du GABON emprisonner par la Famille BONGO.
monsieur mengara le rejet de votre dossier montre quand même que vous devriez penser à venir faire la politique du gabon au gabon et non a des milliers de kilomètres sur internet…moins de 15% de la population gabonaise y a accès comment voulez vous les toucher? pour les rares qui vous connaissent vous n’êtes qu’un technocrate qui mène la belle vie au pays de l’oncle sam et dont le hobby est de critiquer le pouvoir sur son site web. je ne dis pas que vous avez tort ou que vous n’avez pas de nobles ambitions (bien au contraire) mais de la manière dont vous procédez vous vous empêchez vous même de vous investir à fond et de toucher vraiment le peuple…
Lettre a Mr Mengara,
Mr,citoyen gabonais j ai eu foi en vous jusqu’a ce que je decouvre votre discours denoncant l’injustice que vous avez pu vivre au Gabon.Mais de vous a nous,pensiez vous franchement que les demarches seraient faciles?Vous le veritable opposant ,forcement toutes les portes se referment devant vous.Apprenant cette nouvelle,vous nous demander de boycoter les elections,aller dans la rue manifester pendant que vous,notre leader vous vous trouvez bien au chaud au USA?.Mr,je pense qu’un leader doit se distinguer par son charisme.Apprenant la nouvelle de votre rejet.c est a ce moment la que vous auriez du mobiliser toute la communaute,les medias,trouvez des partenariats afin de demontrer au yeux du peuple l’injustice et la corruption qui regne au sein meme de la cour constitutionnel!!Il faut battre le fer quand il est chaud et non retourner en exil pour les 11 prochaines annee,et maintenir en alerte les internautes par vos long discours critiquant OB family!!!Le regime y est installe depuis 40ans alors quand vous avez decide Mr de faire de la politique,vous saviez les risques qui etaient en jeu..et meme si on avait accepte votre candidature…les complications n auraient fait qu’augmenter!!!Et vous lachez le navire au premier obstacle??Et nous alors?qui avons cru en vous qu allons nous devenir?devons nous retourner dans notre cybermonde et critiquer OB durant les prochaines 40 annees?assister au meeting a paris en parlant d un eternel changement?
Mr ne soyez pas egoiste du pouvoir,et ne nous eloignons pas de notre quete..ce qu’on veux c est le changement radical..ce changement peux avoir lieu,grace a vous bien que n etant pas president.Vous n ete pas seul parmi l opposition a vouloir le changement…meme BArack OBAMA,la reference politique de tous les africains ne l etait pas…..
Ce que j aurais aime de vous,c est de vous voir toujours au gabon,vous battre dans la rue ,mener votre barque dans le vrai monde….et non dans le virtuel….pauvre peuple gabonais…
Que Dieu nous benisse en lui seul nous avons la foi…
Chers Freres et Soeurs Gabonais, Amis du Gabon,
pour ceux qui ne le savent pas encore et CONTINUENT A PERDRE LEUR TEMPS a faire des « campagnes electorales », voici ce qui se passera le soir du 30 aout 2009:
« Le scénario est connu: le soir des résultats il (le ministre de l’intérieur) viendra nous dire que c’est Ali Bongo qui a gagné les élections et sa belle mère de la Cour viendra validée, et sachant très bien qu’il y aura des soulèvements parce que le choix du peuple n’aura pas été respecté, il va mettre l’armée sur les semblant de routes du Gabon afin de mater la population. Cela va durer le temps que ça va durer mais Ali sera président. Il va alors appeler à la réconciliation nationale et les faux candidats vont jouer le jeu, tandis que les vrais opposants vont tenir mordicus. Il va composer un gouvernement de large ouverture afin de tromper le peuple et contenter les opportunistes qui seront prêts à vendre leur pays et trahir leurs frères pour un poste ministériel. »
Source: « L’Oiseau aux Epines », http://www.lepost.fr/perso/l-oiseau-aux-epines/
C’est MAINTENANT que la soi-disante « OPPOSITION » (REELLE) DOIT AGIR pour arreter cette M-A-S-C-A-R-A-D-E !
A quoi cela sert-il de parler de « candidats », de « programme electoral », « de listes electorales » etc. dans la mesure ou l’on sait DEJA CE QUI SE PREPARE (avec la COMPLICITE de TOUTES LES INSTITUTIONS et HAUTES INSTANCES GABONAISES) ET VA (A COUP SUR !) SE PASSER le soir du 30 aout ?
Sommes nous aussi N-A-I-F-S et S-T-U-P-I-D-E-S ? Damn!
Il faut TOUT ARRETER, ALLER DANS LA RUE, FAIRE DES MARCHES, RECLAMER LA T-R-A-N-S-P-A-R-E-N-C-E, l’INTERVENTION D’OBSERVATEURS INTERNATIONAUX, LA DEMISSION D’ALI DE SON POSTE DE MINISTRE DE LA DEFENSE, L’ORGANISATION DE V-I-L-L-E-S M-O-R-T-E-S sur TOUTE L’ETENDUE DU TERRITOIRE…
C’est SEULEMENT DE CETTE MANIERE qu’il peut y avoir un brin d’espoir d’obtenir AUTRE CHOSE la soir du 30 aout.
SANS CELA, que ce soit Mamboundou, Oye Mba ou Ogouligende ou PEU IMPORTE QUICONQUE. Ils PERDENT tout simplement LEUR/NOTRE TEMPS avec de loooooooongs discours qui nous PETENT les oreilles et commencent TRES SERIEUSEMENT a nous laaaaaasser et nous GAZENT !
Nous voulons et attendons maintenant de l’ACTION !
Est-ce au soir du 30 aout que vous (O grande Opposition politique Gabonaise) allez nous demander d’aller dans la RUE pour faire S-I-M-U-L-A-C-R-E de MECONTENTEMENT/REVOLTE !?!?!
C’est M-A-I-N-T-EN-A-N-T ! Apres, il sera DEJA TROP TARD !!!!! Regardez ce qui s’est passe en Iran. Malgre les demonstrations MASSIVES pour denoncer la FRAUDE MASSIVE, quelque chose a change ? Ahmadinejad n’a-t’il pas ete recemment OFFICIELLEMENT confirme president ? Et qu’a fait la soit-disante COMMUNAUTE INTERNATIONALE ? NADA !
A plus forte raison dans une REPUBLIQUE BANANIERE comme « GABAO » ! Qui fera quoi que ce soit APRES LA PROCLAMATION « OFFICELLE » (avec l’AVALISE de la Cours CON-stitutionnelle) le soir du 30 aout de la VICTOIRE (HAUT LA MAIN) d’un soit-disant candidat « Ali Ben Bongo Ondimba » a l’election presidentielle 2009 ?
TOUTE LA MASCARADE a bel et bien DEJA ete MISE EN PLACE et c’est MAINTENANT qu’il FAUT AGIR POUR LA STOPPER !
PAS APRES !
Da zhaohu,
Wànshìtong
MERCI.JE TIENS LES MEMES PROPOS DEPUIS.AUCUN OPPOSANT AU SYSTEME NE PEUT ETRE PRESIDENT PAR LES URNES AU GABON.LORSQU’ON NOUS ARRACHE LE SEUL MOYEN LEGAL POUR CHANGER ,QUEL AUTRE MOYEN RESTE T-IL SI CE N’EST LA VIOLENCE? YA PAS D’AUTRES MOYENS.PERSONNE NE VEUT LA VIOLENCE.LES DEFENSEURS DE CE SYSTEME VONT NOUS POUSSER A BOUT.
Repense Monofang
Je suis tres déçus par ta réaction quand tu demandes a Mengara de voter pour Jules Bourdes Ougouliguende.
Premierement la fameuse alliance du sud que tu cites , comprend Ndaot qui est un miéné authentique donc ne ferait pas parti du Sud.
Je suis née et j’ai vécu a Port-Gentil et tout le monde sait qui est JABO, un homme replie sur lui même et qui n’a rien fait pour développer sa province, c’est triste de voir des gabonais détruire d’autres gabonais.
Monsieur Mengara , si vous souteniez Mamboundou le peuple Gabonais saura que vous êtes un homme qui avez une hauteur d’esprit.
Ici aux USA, quand un dossier est refusé par un officier, il est transmis en recours a un juge. Le dossier sera transmis au juge sans mention de la raison pour laquelle il a été refusé. Et même si le juge est au courant des raisons du refus, la loi américaine interdit formellement a une instance de recours de faire prévaloir ou de faire référence aux décisions d’une instance inférieure. C’est le fondement même de la notion de recours. Dans le cas du Dr Mengara, il a été officiellement publié que son dossier était ecarté par la CENAP pour défaut de quittance et qu’il avait 48 heures pour le compléter, mais cette-fois ci, au pres de la Cour Constitutionnelle. Donc, logiquement, en tant que instance de recours, la Cour gabonaise etait supposée apprécier la validité du dossier Mengara tel qu’on le lui a présenté, en recours. Des lors que le Dr Mengara a introduit son recours dans les 48 heures, il revenait a la Cour de nous dire si le dossier était complet et donc valide, a leur niveu. Le fait que la Cour constitutionnelle gabonaise a débouté en recours un dossier en reprénant dans sa décision les griefs rélevés par une instance inférieure, alors qu’il y avait entre-temps réparation, est une pratique nouvelle, surprénante et spécialement gabonaise.
Je ne suis pas un partisan du Dr Mingara (en vérité, je ne suis meme pas gabonais) mais je trouve qu’il ya des choses qui ne collent pas au Gabon. Comme-ci certaines personnes au Gabon marchent sur leurs têtes.
Quand une institution publique, dite de recours, fait prévaloir dans son traitement, la décision de son instance inférieure, alors la notion de recours disparait. On a l’impression que les autorites Gabonaises ont utilisé ce joli mot « recours », sans trop savoir comment il fonctionne. Partout ailleurs, l’indépendance d’une chambre de recours vis-avis de la prémiere instance fait Loi et on l’apprend depuis la fac de droit.
Soit les autorités gabonaises ne savent pas trop comment ça marche, il faut alors expliquer, soit alors, elles savent, mais il y avait une volonté manifeste d’écarter certains candidats de la course présidentielle. Moi je crois plutot a la deuxieme option. Mais dans ce cas était-ce vraiment le prix a payer? Le ridicule ne tue pas, certes, mais était-ce vraiment necessaire de fouler la Cour aux pieds?
Moi, je pense, sincerement, que les Gabonais sont intélligents et qu’ils méritent mieux.
Je suis votre frere africain, j’aime votre votre Pays, mais vous me faites mal.
Bonne Chance. On est ensemble.
Voilà les partisans du BDP qui se décourage tout à coup.Maintenant on dit qu’il n’y aura pas de changement par les urnes pourtant Mengara voulait se présenter… Alors pourquoi se présenter si le changement ne viendra pas par les urnes.Pourquoi alors ne pas commencer à mener comme actions ce qui peut faire changer les choses.On brandit à nouveau cette excuse parce que l’on subit des injustices. Voilà toi Mengara qui insultait tout le monde, même les opposants qui ont failli perdre leurs vies. TU te déclarais seul opposant véritable. Voilà tu fais la politique à l’extérieur sans subir les injustice du système tu te dis que tout est facile.
ALI T’A FAIT ÇÀ CAR TU N’A PAS VOULU LE RENCONTRER. POUR MA PART JE NE PENSE PAS QUE TU SOIS UNE MENACE POUR LUI AU NIVEAU ÉLECTEURS. Moi je voulais bien voter pour toi.Mais je pense que tu ne devais pas avoir plus de voix qu’un Mamboundou ou qu’un Myboto, il faut être véridique et réaliste, tu n’es connu que sur le net. Dans les bas fonds de l’intérieur on ne te connait même pas et tu n’allais pas gagner leurs voix en 1 mois c’est faux!
Mais si tu aimes ton pays, si tu penses au peuple gabonais tu oublieras ton égo et tu soutiendras un candidat, c’est peut être même ce que Dieu veut, on n’en sait rien. Tu ne me diras pas qu’il n’y a que toi qui puisse relever le Gabon c’est faux!
Cette injustice n’est normale, mais pour moi tu perdras toute crédibilité si tu ne soutenait pas un candidat.Car tu sais pertinemment que le Gabon a besoin de toi maintenant.Tu as encore le temps d’être président.Si tu laisse faire maintenant, demain tu subiras encore et aussi ce que subit Mamboundou aujourd’hui et je puis te dire que le système sera plus affuté avec ce DIABLE d’ALI BONGO.
BON COURAGE PRÉSIDENT, MAIS SOIS PAS AIGRI ET SOUTIENT UN CANDIDAT. Moi je te conseille Pierre Mamboundou car au delà de tout ce qui a été dit sur lui, le voilà qui dénonce les manigances du système et je n’entends guerre les PDGistes utiliser les allégations faites sur lui.Ils auraient sauté sur l’occasion si c’était réel.Moi en tout cas je veux voir un opposant au pouvoir je voterai pour Pierre Mamboundou, voter pour Moubamba c’est gaspiller ma voix, car il ne gagnera pas.
nos leaders de l’opposition seraient un peu naifs s’ils ne prennent pas de dispositions dès maintenant.
Comment voyons nous l’issu du vote du 30 août? pour ma part,
il est probable de prévoir trois scénarios.
1)premier scénario:Suspension des dépouillements des urnes,proclamation(manu militari) de la victoire d’Ali,état de siège,repression,invitation du Président français aux opposants à signer les accords de (Barbès)ou de (Chateau rouge)
2)deuxième scénario:Election démocratique,transparente,victoire de l’oppostion,Ali candidat malheureux(car impopulaire) accepte la défaite,intronisation du nouveau président.(je doute fort)
3)le 3è scénario reprend le premier(hold up électoral par Ali)
l’opposition sort son cobra et frappe( ont-ils ce courage?) ou alors se retranche en province, prise des maquis avec pour ojectif la capitale.(début d’un avenir sombre mais la démocratie n’a pas de prix)ou alors ils signent forfait et le début de le dictature fils?
je pense que vouloir diriger c’est aussi savoir préparer les cartes afin de répondre aux exigeances qui s’imposent.qu’ils comprennent que, un Etat où les hol up électoraux sont récurrents ne peut etre un Etat de droit.(qu’ils arrêtent de faire semblant de faire des recours sachant aussi d’avance le résultat de ces recours)
Pour en France,Le pays là c’est pour les gens du haut-Ogooé, les autres ne sont que des locataires.C’est reparti pour 100 ans, le petit Denis prendra la relève après Ali, on le prépare déjà.
Pitié des Gabonais, qui vous a dit que c’est en votant qu’il ya le changement ?
Faites comme lui, arrachez le pouvoir, il l’a fait dans son propre parti, il le fera encore le 30 août.
Chers frères et soeurs,
Comme tous les Gabonais, je viens d’apprendre le refus opposé à la candidature de Daniel Mengara dans l’un des contextes les plus ignominieux de la Politique Bongoîste.
Mesdames, Messieurs, lors de mon intervention face au véritable gagnant de la véritable Campagne Présidentielle Gabonaise d’il y a quelques années, Mba Abessole, j’ai eu à attirer l’attention de toute l’importante audience sur un point : Il nous faut avoir les tripes et l’orgueil de nos illustres Pères de ce Gabon pour stopper cette mascarade d’élection, et revoir les purs Fondamentaux d’un Processus électoral digne de ce nom, bien après avoir engagé l’instruction au niveau national d’une Conférence de Réconciliation à l’image de celle qui s’était tenue en Afrique du Sud. Car chers frères et soeurs, si nous devons continuer dans cet élan, non seuleument les irrégularités vont se multiplier, mais pire, l’issue de cette consultation nationale pourrait être épouvante.
Mes chers freres et soeurs, la vérité est tout simplement celle-ci : cette élection future a des très forts relents tribalistes, qui nous éclairent assez au passage, sur l’état d’esprit dans lequel ce pays a été politiquement coaché après Léon Mba. C’est pourquoi il faut tout arreter et repartir de zéro. L’humilité qui précede la Gloire en ce bas-Monde nous l’impose sachant que pour nous reconstruire nous devons prendre notre temps. Rien ne nous brule aux fesses pour courrir vers nulle part.
Gabonais, Gabonaises, au moment où j’écris ces phrases j’imagine la plupart parmi vous plus illuminés que moi en Politique.Soit. Reste que si nous devons arriver aux drames humains nés des affrontements tribalistes observés chez nos frères Africains, j’ai bien peur qu’aucun de vous n’aura la science infuse pour enrayer ces cauchemars avant de nombreuses pertes humaines.
Chers Compatriotes, il y a de cela de nombreuses années, un chanteur Gabonais Emérite a écrit cette ligne dans son texte musical : « Si tu danses, si tu chantes, si tu ris, si tu pleures, arrete toi un moment ». Cette Sagesse d’Akendengué nous interpelle aujourd’hui plus que jamais. Si nous pouvons donc à travers cet artiste hors pair, saluer la portée philosophique de ce grand proverbe Gabonais, alors nous devons refuser de nous souiller de honte vis-à-vis de notre pays, en montrant notre incapacité à incarner cette maxime dans ces temps troubles de notre élection Présidentielle. Sachant aussi que par notre faillite, nous aurions démontré notre peu de respect et d’allégiance pour cette Femme nourrissant ce bébé promu à l’excellence dans cette gravure de notre sceau National. Cette Dame sacrée que nous avons tous consacrée comme étant la mamelle de notre Nation au même titre que l’est une fondation pour une maison.
QU’EST CE QUE JE VOUS AIME! ARRETONS TOUT !
ON EST ENSEMBLE,
JEAN BAPTISTE NYONDA, Réfugié Gabonais en France
Reponse à Jean félix N. et Monefang
Mes chers frères,je partage totalement vos analyses,de ce fait pourquoi ne pas ne pas bébatre et faire quelque chose,ce ui va arriver serait irréparable pour notre patrie,pour moi la seule personne capable qui pouvait ébranlé sérieusement le bogoisme est le Dr D. Mengara. Je ne vois nullement comment ces élections pourront etre transparentes????
Nous sommes condamnés si nous voulons sauver notre pays,pour les générations futures à un soulèvement patriotique de tout le peuple gabonais dans la rue,c’est notre seule et unique chanque,car pour moi il n’y aura aucune surprise,le biaffra a déja gagné. Je suis un exilé de force,je suis venu en france dans le années 1990 ou je me suis engagé dans la légion étrangère pour plus tard aller servir mon pays,ce qui était une mission impossible pour moi,parce que je ne voulais pas cotoyé de près ou de loin au bogoisme. Bref je suis un homme de terrain,j’ai participé à de très nombreux conflits dans le monde ces 20 dernière années,et aujourd’hui si je dois mourrir en marhyr pour mon pays j’en seras fier. Ali dois partir par tous les moyens possibles,alors si ya des gabonais qui « ont encore quelque chose entre les jambes » excusez moi du terme,mais c’est celui qui convient le mieux,l’union fait la force mes freres,il est temps que nous nous unissions afin de chasser tous les ennemis des gabonais du gabon.
Un gabonais révolté.
Félicitation Dr Mengara, vous avez fait preuve de courage et avez mis à jour une fois de plus l’injustice qui règne dans notre pays. Mais SVP, ne nous oubliez pas, avant de prendre une décision, pensez à ces enfants qui rêvent d’un avenir meilleur, qui veulent un toît, accéder aux soins de santé primaires, pouvoir prendre un bus scolaire, à ces mères qui ne savent comment remplir leur pannier. OUi Dr, si vous abandonné qui relèvera, si vous vous retiré qui soutiendra ceux là qui comme nous voulons le changement sans le système? Vous êtes la bonne personne pour appuyer l’OPPOSITIION au régime PDG. Avec vous dans la campagne c’est peut être pas l’unité de l’opposiion mais celui du changement qui donnera sa voix. Donnez votre soutien pas à un homme politique mais à l’envie des gabonnais de voir le changement, soutenez nous, les pauvres, les sans toît, c’est notre ultime chance, SVP. Dr ne vous retirez pas, soutenez les autres candidats, en fang on dit l’homme a six faces, trois peuvent être mauvaises mais les trois autres??? Notre seul ambition c’est de bouter le PDG.