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LETTRE OUVERTE À MONSIEUR MAMBOUNDOU, candidat à la présidence de la république gabonaise le 30 août 2009

Monsieur Mamboundou, advenant votre victoire le 30 août prochain, vous serez le président de tous les gabonais y compris ceux qui vous détestent et qui auraient voté contre vous. Mais, plusieurs indices montrent à suffisance que vous préméditez embraser le pays si vous ne gagnez pas. Votre site internet, vos propres discours ne laissent présager que la casse, la violence si un autre candidat, surtout si Ali Bongo gagnait ce scrutin. Vos partisans et vous, êtes persuadés de votre victoire alors que la réalité peut être très décevante et je vous dirai comment sous peu.
Pour le moment, Je lance un cri de cœur pour vous demander de sortir de votre bulle et d’arrêter vos plans de casse parce que le Gabon n’est ni à vous, ni aux Bongo, ni à vos partisans, mais à nous tous et nous ne pouvons vous admirer le détruire.
Car, nous, gabonais ordinaires, sommes conscients que vous tous, candidats et candidates à cette élection êtes des individus fortunés – et donc ayant quelque part profité des largesses de feu Bongo et/ou de l’état- en gros du système. Mais là n’est pas le problème. Car, ce que les gabonais veulent savoir c’est ce que les candidats vont faire pour changer ce système qui n’est pas juste, comment les candidats vont procéder pour mieux redistribuer les richesses du Gabon, mieux garantir les chances de chacun devant la maladie, l’éducation, le travail etc…
Voyez vous ce n’est pas avec les promesses de casse ou la promotion de la haine et de la violence que vous apporterez le mieux être aux gabonais qui souffrent déjà!

Passons maintenant à l’éventualité que vous soyez battu à la régulière, sans fraude.
1- Pour gagner une élection au Gabon il faut conquérir les grands électeurs qui sont Les fangs (grand nord) à peu près 30%, les Nzébis (sud est) près de 28% et les punus près de 12% (sud ouest). Mais il est curieux de voir que les grandes annonces faites sur votre site ne parlent que des représentations bancales de la diaspora (bling bling politique) alors que vous êtes conscient que la diaspora représente moins de 2% de votants. Pire, à deux semaines du déclenchement de la campagne vous ne disposez pas encore d’une base solide au nord alors qu’au sud vous tirez de l’arrière face à l’UGDD, le PDG et le PSD (particulièreme nt chez les punus).

2- Pour gagner l’élection il faut pactiser avec les femmes (60% de la population). Dieu seul sait combien de fois votre parti est carentiel à ce niveau, comparativement au PDG avec ses groupes d’animation et ses confessions sociaux-professionnelle s.

3- Étant donné que c’est une élection à un tour, tout au plus deux candidats de l’opposition auraient fait votre affaire. Or avec 23 candidats en liste, seule votre capacité de les rallier à vous qui pourra vous sauver. Je m’explique. Comme vous le savez, près de 70 pourcents des gabonais voudraient un changement véritable et radical et donc le reste, 29 à 30%, constitue l’ensemble des membres du PDG et votera d’emblé pour le candidat PDG. Si vous le savez, ce dont je suis certain, il vous faut un minimum de 31% pour gagner. Maintenant, supposons le scénario très pessimiste et très improbable dans lequel tous les autres candidats de l’opposition obtiennent 2% chacun. Calculez vous-même, 70% qui veulent le changement – (2×21)= 70%-42% = 28%. Donc rien qu’à cause de la pléthore des candidats, vous êtes en mauvaise position; Or la réalité s’avère plus cruelle parce que comme vous le savez, Myboto, Oye Mba, Maganga Moussavous ou Mba Abessole seront au dessus de 2%. Donc vous êtes perdant sur toute la ligne si vous n’arrivez pas à coaliser toutes les autres candidatures qui, soit dit en passant, veulent la même chose que vous à savoir le bien des gabonais.
Conclusion : pas de coalition le candidat PDG gagne sans difficultés et sans tricher.

4- Pour gagner, la visibilité d’un candidat compte et donc il faut faire de bonnes alliances. Mais en la matière vous nous décevez beaucoup monsieur Mamboundou. Que faites vous avec Mayila, Ndao, Kombila comme alliés? Sans oublier vos réunions en présence d’Eyeghe Ndong, Mba Obame??? De quel changement, de quelle rupture parlez-vous avec des individus comme ceux-là? Avez-vous oublié que c’est Mayila, oui le même Louis Gaston Mayila qui a détruit air Gabon? Le même Mayila qui n’a pas bonne presse dans la diaspora, particulièremen t au Canada où il a détourné 300 000$ appartenant aux étudiants? Il vous l’a peut être caché, mais maintenant que vous le savez, virez-le pour vous redonner une certaine crédibilité. Êtes vous devenu amnésique de ne pas vous rappeler que c’est Mba Obame, ministre de l’intérieur sous feu Bongo qui est l’artisan des listes électorales qui causent problème aujourd’hui? Avez-vous oublié que c’est encore lui qui a refusé d’introduire la biométrie dans ce fichier électoral malgré que le feu Bongo et vous, étiez sur la même longueur d’onde? Que c’est ce Mba Obame qui a vendu l’île Mbanié? Que pensent les alliés de Ndao à Port-Gentil vu que c’est vous qui aviez déposé son parti en vous alliant au PDG pour gérer sa ville? Non monsieur Mamboundou, nous ne pouvons pas vous faire confiance lorsque vous vous ralliez toute la racaille de la seconde république pendant que vous prétendez vouloir construire une troisième république exemplaire.

Voilà Monsieur Mamboundou, je voulais simplement attirer votre attention sur l’éventualité d’une défaite réelle et cuisante à la régulière que vous pourrez subir si vous ne changez pas vos stratégies avant le 30 août. Cela dit il faudra épargner la vie des gabonais innocents que vous préméditez de détruire inutilement en revendiquant une victoire qui est loin de vous êtes acquise; en incitant les gabonais contre d’autres gabonais avec vos slogans creux : Tout sauf Ali; si Ali gagne c’est par tricherie, on casse; Ali doit se retirer s’il ne veut pas que le pays brûle etc…

J’espère que mon message ouvrira les yeux des compatriotes qui veulent casser sans raison. Nous sommes tous des frères et sœurs de ce pays. La démocratie est un merveilleux jeu que l’on doit jouer sans rien casser et en étant bons perdants car après tout nous devons nous faire le serment de ne jamais tuer un autre gabonais. Il existe des moyens pacifiques qui nous ont permis d’avancer. Alors je vous tends la main Monsieur Mamboundou, soyez bon perdant si vous perdez et bon président si vous gagnez.

Monsieur Mamboundou, vous prônez le changement depuis des années, mais je tiens à vous rappeler qu’on n’a pas besoin d’être président pour changer le Gabon. C’est pourquoi je vous propose en tant que bon citoyen de vous associer avec un candidat travailleur et d’œuvrer ensemble pour notre cher pays. Et je vous rappelle que c’est le premier ministre qui est le premier ouvrier de l’état, donc artisan de tout changement, puisque ce dernier compose l’équipe gouvernementale , donc c’est lui qui choisit les ouvriers de la nation. Une leçon de démocratie se matérialise aussi par le rapprochement des forces vives d’une nation. Je vous invite à méditer sur cette suggestion si vous êtes perdant à cette élection.

Vive le Gabon et vive la patrie.

Internaute « Mabick »

Exprimez-vous!

  1. Boujour a vous tous.
    Je voudrais simplement dire que chacun de nous puisse accepter l’autre dans sa difference. Surtout faisons un effort de ne pas mettre les gens en paquet dans un groupe. Ce n’est pas parce que un responsable politique fang refuse de s’allier avec Mamboundou ou un autre d’une autre ethnie que l’on peut se permettre de dire que les fangs sont tribalistes. Ce qui est vrai c’est que la difference ne finira jamais et que nous devons plutot construire avec cette force, parce que la difference est une force. Nous savons aussi que la politique c’est un jeu d’alliance et de divorce selon les interets du moment. J’invite les uns et les autres a ne pas faire la politique du tout ou rien. Je pense que nous devons aider les candidats a aller dans le sens du developpement de notre pays, en leur faisant chacun derriere son candidat des propositions qui vont dans ce sens. Moi je demande aux uns et aux autres de dire a leurs candidats de mettre dans leurs projets, la modification de la constitution pour ramener le mandat a 5 ans renouvelable une fois – et que cet article de la constitution ne pourra desormais subir une modification que par referendum convoque apres que les deux chambres du parlement aient approuver la convocation de ce referendum par un vote au 4/5 des voix de chaque chambre et que la cours constitutionnel le confirme, en outre le referandum devrait avoir une participation d’au moins 75 % de la population et que le oui devrait l’emporter par 75% des votants. Des idees de democratie et de developpement comme celle-ci vont nous guider et nous rassembler pour etre fier de notre pays et pourquoi pas etre le premier pays developpe en Afrique. vous qui etes sortis du Gabon et intellectuels je ne comprends pas pourquoi vous reflechissez en terme de Fang, Pounou, Nzebi etc…au lieu de discuter sur les projets de societe que vont presenter les candidats et que chacun nous explique comment il va faire pour reunir les moyens de sa politique.
    Elevez les debats, les autres nous regardent et ils aimeraient entendre que le Gabon est dechire. Moi je ne sais pas si vous vivez la meme mefiance que la communaute africaine a vis a vis des gabonais meme aussi loin du continent, alors immaginez vous ce que ceux qui sont sur le continent attendent, ce que les francais attendent pour qu’ils continuent a rester chez nous et faire comme ils veulent, suivez mon regard.
    Merci a tous que Dieu Benisse le Gabon.

  2. C’est triste et malhonnête de penser que ce sont les autres qui sont tribalistes et pas nous. Est-il interdit aux fangs ce qui est permis aux autres? Ne nous trompons pas de débat, celui qui a fait les pronostics sur les résultats de l’élection avenir s’est basé sur les données scientifiques qu’on peut aussi calculs.

    Rappelons d’abord ceci: en milieu fang, il y a 8 candidatures donc Jean Eyeghe Ndong, Casimir Oyé Mba, Mba Abessolo, Ondo Ossa Albert, Tomo Ernest,Mba Obame André, Luc Bengone Nsi, Erichk Mauro Nguema. Ce rappel signifie simplement que les fangs ne sont pas tribalistes mais plutôt démocrates car s’il y avait un brin de tribalisme parmi eux ils auraient soutenus candidature fang unique. Regardez ce que vous appelez ACR, c’est alliance nouée entre les punus de ndendé et de Moabi représentés respectivement par Pierrot et André Kombila, les eshira de tsamba magotsi représenté par Mayila et les nkomis représentés par Ndao Rebomgo. Vous ne voyez pas çà? C’est seulement les fangs que vous voulez indexer et puis qui vous a dit que Pierrot de ndendé est encore crédible et qu’il peut réellement gagner une élection présidentielle au Gabon?

    Souvenons-nous que la présidentielle interpelle le vote de tous les gabonais et à ce moment précis, il faut affûter les stratégies pour espérer remporter cette victoire.

    Le Gabon a une mosaïque d’ethnie c’est vrai, mais toute n’ont pas une même puissance démographique 1er groupe fang avec 40% de la population il reste 60 sur ces 60 on enlève 35% les Nzébis il en reste 25% et là on retranche encore 20% les punus et il n’en reste que 20%. Ainsi du point de vue stratégique, les groupes à mettre de son coté à moins de les diviser pour une éventuelle victoire sont d’abord les fangs notamment ceux du Woleu-Ntem avec une population non flottante ils atteignent les 4000 voix.

    Deuxième groupe les nzébi et enfin les punus. Or Pierre de Mamboundou n’a aucun fang dans son parti le cas du député de Gamba est isolé, donc il ne pourra pas le représenter au Nord. Dans la communauté Nzébi, il a contre lui les bolides qui ne sont pas fangs Zacharie Myboto qui contrôle l’électorat Nzébi du Haut-Ogoouée et une moitié de l’Ogooué-Lolo; revenons y à cette province l’Ogooué-Lolo est coiffé par Faustin Boukoubi (PDG) à Pana; Lastourville par Paulette Minsambo une proche de Casimir Oyé Mba disons PDG; Koulamoutou il y a : Nzouba qui coiffe tous les pouvis de la contrée; là aussi Blaise Louembet PDG; Jean Massima PDG; et Enfin Popa géré par Gaston Mindougani du CLR allié du PDG. Que pourra avoir Pierre là-bas avec ces personnalités qui lui font ombrage sans rajouter Myboto à la liste?

    Chez les punus dans la Ngounié, même à Ndendé il ne pourra rien avoir car nous n’allons pas oublier que ce dernier se partage le conseil départemental avec Pierre Claver Maganga Moussavou et que Moabi est dirigé par Séraphin Moudounga.

    Je pourrais m’arrêter là dans un premier temps et vous dire à nouveau que pierre Mamboundou ne peut pas gagner cette élection parce que son absence sur les 80% du territoire national ce qui traduit que son impopularité est brillantissime. Et retenez également que les fangs ne sont pas tribalistes, et dites aussi aux responsables de l’ACR d’élargir leur cercle pour démontrer qu’ils ne sont pas clanistes mais gabonais. Dernière chose: Quand les punus voudront réellement prendre le pouvoir présidentiel ils choisiront un candidat mieux côté que Pierro de Ndendé qui doit jusque là une ardoise de 3.000.000.000 à sa ville natale. Où est donc la crédibilité si on peut voler un petit 3.000.000.000fcfa pour une petite ville et que sera le GABON demain à sa gouverne?

  3. Où est l’amour de la patrie?

    La lecture des interventions qui me précèdent est la démonstration du peu d’unité des gabonais autour du terme « changement »… Nous ne savons en somme que très peu de chose sur sa signification. Le peu de courtoisie qui vire à l’insulte que j’ai remarqué chez certains est une marque du peu d’ouverture d’esprit et même d’une véritable carrance démocratique, pour ainsi dire, qui caractérise encore beaucoup de gabonais.
    La démocratie est une culture, un état d’esprit qui oriente les pensées et les actions du peuple. Elle doit être acceptée dans nos foyers, dans nos familles. Ce qui n’est pas encore le cas dans l’esprit de plus d’un gabonais… lisez les différentes interventions pour vous en rendre compte.
    Le démocrate considère le point de vue de son prochain et réagit sans porter atteinte à l’intégrité morale de la personne. Le démocrate a un regard objectif et prend le soin, après réflexion, de tirer parti du point de vu de son adversaire. Il garde ce qui est bien, et rejéte ce qu’il juge inutile. Et tout cela, dans le strict respect de la personnalité de l’autre. Sans lui porter atteinte.
    Chers compatriotes, l’amour de la patrie, ce n’est pas l’amour d’une terre seulement, c’est aussi et surtout l’amour de ceux qui peuplent cette terre. C’est à dire de nos frères et parents, de nos voisins et même de ceux qui ne partagent pas notre point de vue. Oui, l’amour de la patrie, ce n’est pas un esprit partisan derrière tel ou un autre homme politique; l’amour de la patrie, c’est cet héroïsme qui nous pousserait à donner notre vie même pour cet adversaire, quand ses droits sont bafoués. L’amour de la patrie, exclue l’égocentrisme; c’est un don de soi pour les autres, pour son pays. Comprenons-le et agissons, remplis, non de nous-mêmes mais de l’amour que nous avons les pour les autres, de l’amour que nous avons pour notre pays. Amour qui nous poussera à défendre plus l’intérêt du plus grand nombre que le nôtre.
    Visitons les voies de la sagesse, et ne nous laissons pas animer par cet esprit de folie qui a rempli plusieurs de nos voisins chez qui la stabilité à du mal à revenir.
    Réfléchissons et envisageons l’avenir de notre Gabon avec intelligence et non avec folie. Gabon d’abord, c’est Ali d’abord en tant que Gabonais, c’est aussi Mamboundou d’abord, parce qu’ils sont frères. C’est Mba Abessolo D’abord, et c’est tous les autres candidats d’abord, parce qu’ils sont tous aussi gabonais que toi et moi. Mon devoir est de contester leurs pensées si elles ne convergent pas avec la justice et le véritable changement que je prône, sans porter atteinte à l’intégrité morale de leur personne. Voila la démocratie.
    Ô! que le Gabon soit la terre du droit et de la justice pour tous.
    Que le Gabon soit un havre où le travail et la sécurité sociale conjuguent dans un parfait amour.
    Que le Gabon, mon pays, soit la terre où les hommes ont fini de chercher leurs propres intérêts pour rechercher ceux des autres, de sorte que la recherche du bonheur des autres par chaque gabonais construise finalement le bonheur de tout le Gabon.
    O! existe-t-il autre peuple aussi intelligent? existe-t-il autre peuple aussi talentueux à copier et mieux faire que ce peuple qui est le mien? Pourquoi se déchirerait-il quand l’heure du renouveau lui est offerte? Pourquoi? N’est-ce pas plutôt le moment de se lever et dire ‘non’ à l’imposture sans arme mais avec la bravoure, pour mourrir ou pour vivre? Où notre ‘non’ sera assez puissant pour faire fuire l’imposteur… Qu’il nous décime, mais nous ne porterons pas d’armes; nous marcherons pacifiquement, nous siégerons et crierons notre ‘no’n où il devra être entendu… Voilà le peuple chez qui la démocratie a fait son chemin.
    Que la violence disparaisse de notre discours, alors nous démontrerons notre maturié démocratique; que l’insulte ne visite pas notre pensée, nous prouverons notre intégrité à l’égard de celui que nous appelons notre frère gabonais. C’est ainsi que nous parviendrons à construire le GABON NOUVEAU après lequel tous les gabonais soupirent.
    Vive le Gabon.

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