Les personnes interrogées, au centre-ville de Libreville, après l’annonce ce mercredi soir, sur la première chaîne de radio télévision gabonaise (RTG1), par le Secrétaire Général du Syndicat national des agents des télécommunications (SYNATEL), Bonjean Immongault, de la suspension de la grève qu’ils observent depuis plus d’un mois, se réjouissent de sa levée et demandent aux compétentes de régler définitivement ses problèmes afin que la sérénité revienne.
Ce mercredi, les usagers des télécommunications notamment de la compagnie historique de téléphonie gabonaise, Gabon Télécom et de sa filiale Libertis, ont pu de nouveau utiliser les services offerts par ces entreprises après la suspension de la grève qu’observent les agents de ces entités depuis plus d’un mois.
Selon le secrétaire général du SYNATEL, cette suspension est conditionnée par un certain nombre d’acquis attendant la finalisation de certains points qui devraient entériner la levée définitive de la grève.
Les usagers, bien que satisfaits de ce début de dénouement de ce problème qui a les longuement paralysé, invitent les responsables de Gabon-Télécom à fournir des efforts pour que les employés soient à l’aise dans l’exercice de leur fonction pour éviter de telles situations.
« C’est vrai que la grève était légitime, mais je pense que les agents de cette société devaient quand même observer le service minimum car, être coupé du monde extérieur pendant plus d’une semaine ce n’est pas normal », a fustigé M. Antoine qui ajoute: « qu’ils aient pénalisé tout un pays de connexion internet et de téléphone, c’est vraiment anormal ».
« Cette entreprise détient le monopole du secteur des technologies de la communication au Gabon. Elle a causé un gros manque à gagner à de nombreux clients notamment pour ceux qui devaient conclure des marchés et autres affaires », a-t-il fustigé également.
« Je suis contente de savoir que Gabon-Télécom soit sorti de cette grève. En réalité, j’étais abonnée Libertis et le désagrément causé ma révolté, j’espère juste qu’ils ne vont plus interrompre le réseau sans quoi, je quitterais définitivement cette maison », a mis en garde Grâce, élève dans un lycée de Libreville.
« Par rapport à l’utilisation de l’internet et des communications sur des lignes fixes, cette grève de Gabon-Télécom nous a véritablement perturbés. Mais d’un autre côté, elle a été positive pour nous qui sommes agents d’une autre maison de téléphonie. Il y a eu affluence au niveau de la clientèle. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres. Mais il faut quand même reconnaître cela a causé d’énormes désagréments dans le pays. Finalement c’est une bonne chose que le pays retrouve son réseau », a déclaré, pour sa part, Georges, agent d’une maison de téléphonie.
« Sincèrement c’est un ouf de soulagement. Cette grève a occasionné trop de perte pour nous qui faisons dans les affaires. C’est vrai que j’ai pris une autre puce, mais celle de Libertis, je l’ai depuis des années. Ce qui veut dire que plus de contacts le maîtrisent. Cette interruption des communications a été un coup dur. Il faudra à l’avenir que le service minimum ait droit de citer dans des cas pareils », a déclaré avec un peu d’amertume Jeanne Milama.