Dans un discours vidéo publié sur le site du mouvement « Bongo Doit Partir » en soutien aux manifestants qui se sont jetés dans la rue à l’appel des candidats à l’élection présidentielle, le Dr. Daniel Mengara a appelé à la permanence de la résistance et au départ en exil d’Ali Bongo Ondimba.
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Chers compatriotes,
Inutile de vous dire que l’heure est grave. La répression policière commanditée par Ali Bongo contre le peuple gabonais lors des manifestations pourtant pacifiques de ce vendredi 7 août 2009, est le signe que le changement que les Gabonais attendent ne viendra pas tout seul.
Quand, le 20 juin 2009, j’annonçai ma candidature à la présidence de la République pour le compte de l’élection anticipée de cette année suite au décès d’Omar Bongo, j’avais clairement dit aux Gabonais qu’il ne fallait pas se leurrer, que le changement ne viendra pas de lui-même, que les Gabonais doivent se préparer à la lutte et au sacrifice pour obtenir ce changement.
J’avais, à cette occasion, dit que nous ne devions pas nous voiler la face ou nous cacher de la réalité, qu’il n’y avait pas mille manières de changer le Gabon, mais seulement trois. Je répète : j’avais dit qu’il n’y avait que trois manières de changer le Gabon.
Parmi ces trois voies pour le changement, j’avais dit qu’il n’y en avait qu’une seule qui était pacifique et non violente et deux qui étaient violentes : j’avais dit que la seule manière pour le Gabon de changer dans la paix la plus totale consistait pour le régime Bongo de tout simplement décider, par lui-même, d’abandonner le pouvoir sans y être forcé. Et pour qu’une telle chose se passe, il fallait que ce régime, de par lui-même, décide soit d’organiser des élections entièrement transparentes qu’il perdrait naturellement, puisque, tout le monde le sait, il ne peut pas gagner des élections transparentes au Gabon, soit que les membres de ce régime se réveillent TOUS un beau matin, transfigurés par la grâce divine, pour dire aux Gabonais qu’ils sont fatigués, qu’ils reconnaissent qu’ils ne peuvent plus rien faire pour le Gabon, et qu’ils ont décidé de tout simplement abandonner le pouvoir. Cela, j’avais appelé cela l’hypothèse du miracle car vous conviendrez avec moi que cela relèverait du miracle divin. On aurait du mal à voir ce régime abandonner de lui-même le pouvoir sans y être forcé.
La preuve, voilà une simple marche pacifique de l’opposition qui a été réprimée ce vendredi 7 août 2009 tout simplement parce que la famille Bongo pense que le Gabon lui appartient et qu’elle est prête à tuer les Gabonais pour se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam. Voilà pourquoi, quand j’ai toujours parlé de violence, les gens m’ont qualifié de violent alors que tout ce que j’essayais de faire, c’est faire comprendra aux Gabonais que le changement dans la violence est OBLIGATOIRE au Gabon, qu’on le veuille ou pas. Cette violence n’a rien à voir avec moi ou le BDP : elle est obligatoire parce que c’est la seule voie. La preuve : les candidats à la présidence, pour éviter la violence, ont appelé le peuple à une simple marche pacifique pour demander la démission d’Ali Bongo du gouvernement, et voilà : la répression leur est tombée dessus alors qu’ils n’avaient pas appelé à la violence.
Voilà pourquoi, depuis 11 ans, je ne cesse de dire aux Gabonais que le changement ne viendra pas par le bon vouloir du régime. Il faudra forcer ce régime à la porte. Il ne faut donc pas se leurrer.
Je tiens donc tout de suite à saluer, au préalable, le courage des leaders politiques gabonais, Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole, Jules Bourdès Ogouligiendé et tous les autres, qui ont appelé le peuple à cette manifestation, manifestation pacifique qui nous a donné à tous la preuve ultime de ce qu’Ali Bongo prépare à ce pays, c’est-à-dire, une dictature pire que celle de son père. Vu qu’Ali Bongo sait très bien qu’il ne peut gagner une élection transparente au Gabon, ni se maintenir au pouvoir par l’amour des Gabonais qui l’ont vomi comme ils ont vomi son père, il n’a que trois solutions pour gouverner : la fraude pour arriver au pouvoir, l’armée pour se maintenir au pouvoir, et le kidnapping et la corruption de ses adversaires politiques pour acheter le pouvoir, ce qui veut dire que comme son père, il passera son temps à corrompre, détourner, violer, voler, assassiner, pour pouvoir rester au pouvoir. Ce sera donc encore 40 ans de la même chose, 40 ans de sous développement et de génocide. Cela, nous ne devons plus l’accepter. Plus jamais. Plus maintenant. Pas cette fois.
A mes frères aînés ou petits frères de l’opposition, j’ai tout de même un message. Certes, je regrette hautement qu’un mauvais concours de circonstances m’ait éloigné du Gabon au moment même où commence cette lutte que j’espère finale pour la liberté. Je n’ai pas pu être avec vous parce que, initialement, au vu des délais très courts qui avaient été donnés dans un calendrier électoral que l’on n’a communiqué aux Gabonais qu’au dernier moment, et ceci dans le but de favoriser la fraude électorale, j’étais allé au Gabon juste pour une durée d’une semaine pour à la fois me recueillir sur la tombe de ma mère et valider ma candidature. Mon retour aux USA était déjà prévu pour le 27 juillet dans le cadre de mon calendrier de préparation. Autrement dit, après le rejet de ma candidature par la CENAP le 23 juillet, j’avais déposé, le 24 juillet, un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour la validation de ma candidature. Parce que, par naïveté sans doute, j’étais tellement confiant que la Cour constitutionnelle me rétablirait dans mon droit à la candidature, je suis rentré aux Etats-Unis le 27 juillet dans le but de venir tout simplement me préparer une bonne fois pour un retour en force au Gabon où je comptais battre campagne en tant que 24e candidat retenu pour l’élection anticipée. Je ne me doutais pas alors que le 31 juillet, la Cour constitutionnelle rendrait une décision hautement politique et arbitraire pour m’écarter coûte que coûte de la course à la présidence, sans doute sur ordre express d’un Ali Bongo qui a décidé de se comporter en véritable vandale de la politique gabonaise pour m’écarter avec la complicité de sa belle-mère Mborantsuo, et ceci après m’avoir kidnappé de l’aéroport le 20 juillet à mon arrivée au Gabon pour m’emmener à la chambre 256 du Ré Ndama aux fins de me forcer à le rencontrer. Heureusement que j’ai pu échapper à ce traquenard grâce à ma famille qui m’a sorti de l’hôtel à 4 heures du matin par les sous-sols. C’est, hélas, à cause de ce mauvais concours de circonstances que je suis actuellement aux Etats-Unis au moment même où commence, je l’espère, un mouvement de revendication politique qui, à mon avis, ne devrait s’arrêter qu’avec l’évincement d’Ali Bongo du gouvernement et son départ en exil.
A mes courageux frères de l’opposition, Pierre Mamboundou, Paul Mba Abessole, Jules Bourdes Ogouliguendé, et tous les autres, et à tous les états-majors de campagne de tous les candidats, je lance l’appel suivant.
C’est maintenant ou jamais, mes frères. Profitons de ce moment exceptionnel d’unité et de symbiose avec un peuple révolté pour comprendre que c’est maintenant ou jamais qu’il faut oser le changement. Maintenant que le peuple gabonais est debout et prêt, ne le calmons plus, ne lui demandons plus de repartir à la maison, ne le démobilisons plus comme nous l’avons fait par le passé. Au contraire, mobilisons-le un peu plus pour que cette manifestation qui a commencé ne s’arrête qu’avec le départ en exil d’Ali Bongo.
Apprenons les leçons de l’histoire, mes frères.
Notre pays a, depuis 20 ans, souffert d’une classe politique qui a toujours voulu faire les choses à moitié. A la conférence nationale, on a laissé Omar Bongo garder tous les pouvoirs de dictature et on a oublié de rendre la conférence nationale souveraine pour forcer Omar Bongo au départ. Après la mort par assassinat politique du martyr gabonais Joseph Rendjambé en 1990, alors que les Gabonais étaient dans la rue et prêts à en finir avec le régime Bongo, la classe politique a voulu calmer le jeu et Bongo a encore échappé à l’évincement. Lors des élections présidentielles de 1993, alors que Bongo avait perdu ces élections faces à Mba Abessole, ce sont encore les leaders politiques du Gabon, du régime comme de l’opposition, qui ont calmé les populations, les privant par la même occasion de l’opportunité d’en finir. Aux accords de Paris, on a encore laissé Bongo dicter le jeu en imposant sa paix et non celle des Gabonais. Ne parlons même pas de la trêve sociale qui a immobilisé le pays dans la passivité généralisée au moment même où il fallait à la société civile et politique le courage d’exiger le départ des incompétents qui, eux, continuaient à piller le pays.
Et nous voilà en 2009 avec une population qui en a marre et qui veut dire, plus jamais les Bongo. Plus maintenant, pas cette fois. Allons-nous laisser cette occasion se perdre également ? Allons-nous laisser Ali Bongo prendre en otage le Gabon en renvoyant encore une fois les Gabonais révoltés chez eux ?
Dans ma lettre à mon grand frère et aîné de l’opposition Pierre Mamboundou le 3 juillet dernier, je disais à mon frère que la seule manière de gagner ce combat pour les Gabonais, au jour d’aujourd’hui, consistait, pour la véritable opposition, à laisser de côté les querelles de leadership tournant autour de qui sera le candidat unique de l’opposition, pour se consacrer plutôt, au préalable, à la clarification, une bonne fois pour toutes, des règles du jeu démocratique dans notre pays, clarification sans laquelle aucune élection ne vaudrait la peine d’être tenue au Gabon.
Cette clarification imposait donc que l’opposition s’unisse autour de ce que j’ai appelé une « Plateforme de la transparence » qui contiendrait en elle une batterie de revendications et d’exigences à imposer au régime. Et qu’il fallait, dès lors, dire au régime d’accepter d’appliquer ces exigences à la lettre, sans quoi, l’opposition s’organiserait pour rendre le pays ingouvernable et même, utiliser la force de la rue pour imposer cette réforme, et si nécessaire, chasser du pouvoir les récalcitrants qui se refuseraient à la démocratie.
Ceci parce que je continue à penser que ce n’est pas par les urnes que le changement arrivera au Gabon, mais par la rue. Je ne dis pas cela parce que ma candidature a été rejetée. Bien au contraire. Toute la raison d’être de ma candidature tournait autour d’une stratégie qui me faisait utiliser la tribune et la protection politique que m’offrait cette candidature pour pouvoir dire librement aux Gabonais, justement, que la seule manière de libérer le Gabon du bongoïsme consistait à tout simplement bloquer la transition tronquée et bâclée qu’Ali Bongo, Rose Rogombé et Madeleine Mborantsuo nous ont concoctée, et mener le pays à une insurrection en bonne et due forme pour imposer la démocratie. Tel était mon objectif en me déclarant candidat car je sais que le Gabon ne changera pas autrement. Les urnes sont un leurre et toute personne qui vous dira qu’il suffit de participer à une élection perdue d’avance pour la gagner vous ment. Participer à cette élection sera une validation de la fraude d’Ali. Il faut donc tout bloquer et ne pas tenir d’élection sans passer par une transition digne de ce nom.
Que ceux qui croient que le changement dans la paix ou par les urnes est possible au Gabon se détrompent. Le régime Bongo ne laissera pas le pouvoir sans y être forcé, et il ne permettra pas d’élections transparentes sans y être obligé. Comme vous l’avez-vu, ce vendredi 7 août, même quand l’opposition tenterait une marche pacifique, la violence lui tombera toujours dessus parce qu’Ali Bongo et le régime bongoïste ne veulent pas se plier aux exigences de la démocratie.
Il faut donc que l’opposition s’organise et s’unisse urgemment autour d’une plateforme de la transparence et qu’elle ne fasse plus les choses à moitié.
Ne plus faire les choses de moitié c’est tout simplement profiter de ce moment où les Gabonais ont recommencé à exprimer leurs ras-le-bol pour obtenir du régime son abdication totale. Et pour que cette abdication totale soit obtenue, la plateforme de la transparence qui doit unir l’opposition doit contenir, au minimum, les exigences suivantes qui sont non négociables et inconditionnelles :
1) L’opposition unie doit se fixer comme objectif ce que j’appelle l’ « objectif 50.000 », c’est-à-dire ne pas laisser retomber la fièvre de la manifestation commencée aujourd’hui vendredi 7 juillet. Au contraire, il faut l’attiser et faire passer le message partout au Gabon que la manifestation commencée aujourd’hui à Libreville à Rio est permanente, que les Gabonais doivent se regrouper en permanence à Rio dans un sit-in sans fin et se relayer là pendant une semaine, un mois s’il le faut, et continuer à s’y assembler jusqu’à atteindre le nombre minimum de 50.000 manifestants qui, par leur masse ainsi assemblée, vont devenir le point d’impact par lequel le peuple va demander l’abdication du régime en place.
2) Cette abdication doit inclure les exigences suivantes :
– Exiger la sortie d’Ali Bongo et de sa sœur Pascaline des arcanes de l’Etat, y compris les vider du palais du bord de mer où ils continuent à se comporter en maîtres absolus.
– Exiger d’Ali Bongo qu’il quitte immédiatement le pays pour un exil de 6 mois à un an, dont la durée dépendra tout simplement du temps que cela prendra pour organiser une transition démocratique qui va préparer des élections transparentes une bonne fois pour toutes au Gabon en son absence. Il pourra revenir au Gabon suite à la transition et se présenter à l’élection s’il le veut, mais au moins le contexte sera démocratique. Cet homme Ali, comme son père, est trop nocif pour le pays et ne pourra que causer la division et la guerre civile de par sa simple présence machiavélique. Qu’il aille donc se reposer quelque part en France, et ne revienne que quand les Gabonais auront mis en place un système démocratique et préparé le vote dans des conditions qui verront la venue au pouvoir de celui que les Gabonais voudront bien choisir, librement et démocratiquement. S’ils choisissent librement Ali Bongo, on acceptera. Mais s’ils élisent quelqu’un d’autre comme on le pressent, qu’Ali ait le courage de l’accepter aussi.
– Exiger la démission de Rose Rogombé qui n’a pas joué son rôle de garante des institutions de la République. Non seulement elle n’a pas respecté les règles de la transition telles que stipulées dans la constitution, elle a également été incapable de favoriser une transition démocratique dans la neutralité, ce qui était pourtant son rôle en tant que Présidente intérimaire dont la tâche première était d’organiser les élections. Elle s’est donc disqualifiée de cette responsabilité..
– Exiger la démission de tous les membres de la Cour constitutionnelle actuelle et leur remplacement par des hommes et des femmes neutres capable de dire la loi au lieu de faire de la politique.
3) Au niveau des ambassades et des représentations diplomatiques du Gabon dans le monde, les Gabonais de la Diapsora doivent également se mobiliser pour occuper, en permanence, les locaux de leurs ambassades jusqu’à ce qu’Ali Bongo et sa sœur Pascaline partent pour un en exil temporaire en France. Ils doivent aussi organiser des veilles et des vigiles permanentes dans leurs villes jusqu’à ce qu’Ali Bongo parte en exil.
4) Mais surtout, surtout, surtout, l’opposition doit avoir, au centre de sa revendication, les exigences de transparence suivantes :
– Mise en place d’une transition de 6 mois à un an en vue de la préparation sérieuse et non bâclée, des élections ; cela veut dire défaire tout ce que Rogombé, Ali Bongo et Mborantsuo ont manigancé comme chaos électoral et reprendre à zéro la transition démocratique sur fond de réforme.
– Mise en place d’un gouvernement de transition inclusif de toutes les tendances de la société politique et de la société civile, gouvernement qui durera 6 mois à un an, et dont le rôle sera de mener à bien la révision de la Constitution et la réforme des institutions en vue de l’organisation d’une élection transparente et démocratique en collaboration avec l’ONU, et l’établissement au Gabon d’une démocratie durable. Même s’il faut passer par une seconde conférence nationale et un référendum pour valider la révision de la Constitution, il faut le faire. Vaut mieux perdre du temps et faire les choses bien et une bonne fois pour toutes que de bâcler l’avenir du pays encore une fois.
– Faire appel à l’ONU pour que, pendant toute la période de la transition, l’ONU nous aide à organiser des élections crédibles dans un processus qui inclura non seulement le recensement général de la population, mais aussi l’établissement de listes électorales nouvelles et fiables à base biométrique, tout en laissant des délais d’inscription suffisants aux Gabonais.
Voilà, mes chers compatriotes, le combat qui, aujourd’hui, doit guider les Gabonais. Faire encore les choses à moitié, laisser encore la famille Bongo imposer sa volonté à toute une nation, est inadmissible.
J’appelle donc tous les leaders de l’opposition, et ceux du régime en place qui en ont assez du blocage permanent du Gabon par la même famille et les mêmes personnes, de s’activer pour que nous mettions fin tout de suite aux rêves de monarchie d’Ali Bongo et que, forts du soutien du peuple gabonais, nous établissions, une bonne fois pour toutes, la démocratie dans notre pays.
Je reviendrai très bientôt au Gabon me joindre à cette lutte finale contre le bongoïsme et me battre aux côtés du peuple gabonais en vue de la fin de la dictature et l’arrêt de la monarchisation au Gabon. Grâce à l’ « objectif 100.000 », nous dirons aux bongoïstes réfractaires que jamais plus nous n’accepterons la dictature des Bongo au Gabon. Plus jamais. Plus maintenant. Pas cette fois.
Vive le peuple gabonais uni et fort dans la solidarité.
Vive le Gabon libre.
Je vous remercie.
Fait le 7 août 2009 à West Orange, New Jersey, USA
Dr. Daniel Mengara
Président
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052
Tél./Fax : +1. 973-447-9763
Chers Freres et Soeurs Gabonais et Amis du Gabon,
les FRUITS de la R-E-S-I-S-T-A-N-C-E et de la R-E-V-O-L-T-E commencent DEJA – du fait de la MARCHE du 7 aout 2009 – a se faire voir:
(Memes) les BEKES commencent a DELIER leur langue/langage et reconnaitre OUVERTEMENT que la soit-disante « ELECTION PRESIDENTIELLE » (donc aussi celle a laquelle on veut nous faire participer (!)) au Gabon a toujours ete une F-A-R-C-E.
Je cite:
« L’élection du successeur d’Omar Bongo, le 30 août, s’annonce plus incertaine que les scrutins truqués qui avaient permis au président gabonais, décédé le 8 juin, de se maintenir au pouvoir pendant quarante et un ans. »
Source: Le Monde
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/08/manifestation-contre-la-candidature-d-ali-ben-bongo-a-la-presidence-du-gabon_1226774_3212.html
Donc, il faut D’ABORD mettre (dans un premier temps) DE COTE les (psedo)Elections/FRAUDE/MASCARADE auxquelles on veut nous faire assister/participer en faisant de nous des C-O-M-P-L-I-C-E-S de leurs MANIGANCES et CONTINUER a ALLER DANS LA RUE pour augmenter la PRESSION et faire d’abord le N-E-T-T-O-Y-A-G-E en EXIGEANT la D-E-M-I-S-S-I-O-N de:
– Rose Francine Rogombe
– Ali Ben Bongo
– Marie-Madeleine Mborantsuo
– Paul Biyoghe Mba
– Jean Francois Ndougou
– Laure Ngoudjo
– et TOUS LES AUTRES ZOZOS servant les interets du « Bongoisme » !
Ensuite, apres ce NETTOYAGE, nous pourrons P-A-I-S-I-B-L-E-M-E-N-T organiser des ELECTIONS DEMOCRATIQUES dignes et TRANSPARENTES, faisant la FIERTE/GRANDEUR du Peuple Gabonais et un E-X-E-M-P-L-E pour l’histoire politique de l’Afrique Noire !
Cher Dr. Daniel Mengara – comme BEAUCOUP d’autres – je vous prie d’ECOURTER votre sejour a West Orange/NJ et venir M-E-N-E-R le PEUPLE a la DELIVRANCE de 42 annees de SOUFFRANCE ! Car c’est MAINTENANT ou JAMAIS. Comme dit un bon adage: « Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud » !
Da zhaohu,
Wànshìtong
J’ai toujours pensé comme Mengara que ce pouvoir ne pourra se prendre que par la force. En 93,98 et 2005, on a cru bon de penser qu’il suffisait de déposer un recours devant la Cour Constit pour invalider l’élection, or nous savons tous que c’était la maîtresse d’OBO. Aujourd’hui, le seul moyen est de se rebeller. Vous pensez que Mandela y est allé la fleur au fusil face au régime d’apartheid? Vous pensez que la lutte pour les droits civiques ne s’est effectuée sans heurts? Arrêtons de rêver, on aura certes la paix, mais serions nous en liberté? Je ne me bats pas pour un quelconque candidat mais pour mon avenir et celui de mes enfants. Si certains égoïstes ont peurs de la lutte, posez vous la question de l’héritage que vous laisserez à vos enfants. Arrêtons d’être des esclaves et des éternels colonisés.
BagDag t’es un grand ! La flicaille d’Ali verra bien ce qu’on lui réserve.
Ah ils sont beaux les pseudo-opposants avec leurs jolis costumes luisants lorsqu’ils rejoignent la manifestation après la bataille !
Ah ils font les malins en marchant dans Libreville, eux qui arrivent comme toujours une fois qu’il n’y a plus de danger pour leur petite personne ?
Un seul était là depuis l’aube, le héros gabonais, l’incroyable, l’inédit : BRUNO BEN MOUBAMBA.
Encore une fois, la classe politique voit son honneur sauvé par ce gabonais comme tombé du Ciel sur la Scène Politique Gabonaise depuis la fin 2008 avec Sa Lettre Ouverte.
Il était là au milieu de la foule matraquée, il était là lorsque les bombes lacrymo pleuvaient sur la population.
Il était là devant les fusils et les chars. On l’a vu s’avancer sous les acclamations de la foule, ouvrant sa chemise et plaçant son corps devant les canons des armes : « TIREZ ! TIREZ ! VOUS DEVEZ DEFENDRE LE PEUPLE GABONAIS, VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE LE PERSECUTER ! ».
Chers amis gabonais, amis africains, amis des droits de l’Homme, je vous le dis : NOUS AVONS TROUVE LE LUTHER KING AFRICAIN !!!
Nous étions nombreux à nous en douter, mais là, c’est une révélation. Tous les opposants historiques qui se vantent de 20 ans de résistance en finissant ministres ou en allant chercher l’argent à la Présidence pour ne rien en faire sont de pâles bonhommes à côté de ce leader là. Qu’ils restent dans leurs bureaux.
Je vous le dis, le REGIME BONGO a de quoi trembler car il n’avait sans doute pas prévu qu’un tel personnage se lève en travers du chemin tout tracé de 40 ans de plus de dictature.
Ils sont tombés sur un os comme qui dirait…
J’en suis convaincue, Bruno BEN MOUBAMBA est le bélier qui va frapper fort et ouvrir toutes grandes les portes de la Liberté au Gabon !!
Un seul homme de cette trempe là peut faire tomber une Dictature. C’est notre chance historique de voir la Liberté !
je veux les adresses des dmiciles des gens suivants:
LAURE NGODJOU
DONGOU
PAUL BIYOGHE MBA
MARI MADELENE MBOURATSUO
MBOUMBOU MIYAKOU
ANGELIQUE GOMA
ce sera tout pour l’instant
priere de me passer ces adresses ici meme.je n’aime pas beaucoup parler.il sauront que les gabonais sont sauvages.je n’ai pas payé mon billet pour rentrer au gabon pour rien.ces gens là se souviendront de picon
J’ai besoin des adresses des maisons des gabonais suivant:
Laure Ngodjou
mbourantsouo madelene
mboumbou miyakou
paul biyoghe mba
dongou(ministre de l’interieur)
ce sera tout pour l’instant
S’il y a un internaute qui connait là où se trouve leur maison,priere de me passer l’adresse exacte.
Maintenant il sauront que le gabonais est sauvage
Ils se souviendront de picon.
Moi je n’aime pas trop parler.
A quand la prochaine manifestation???
Une tactique de guerre lors du prochain affrontement avec les chiens de garde d’Ali : LA TÊTE DU BUFFLE ».
Utilisé par SHAKA (cf. deuxième partie du roman « Sous l’orage ou la mort de Shaka » lu en classe de 3e).
Cette tactique a été testée en 2003 par le lycée technique au niveau de l’échangeur d’Awendjé. Et ça plutôt bien réussi !
Je retiens donc lors de la prochaine marche, si les chiens d’Ali commencent à tout foutre en l’air, il faut attendre au prochain échangeur (il y en a dix à Libreville) pour riposter et tout faire partir en « COUILLE » !
Maintenant Ali va comprendre que c’est « plus jamais ça, plus maintenant, pas cette fois » !
On est ensemble PICON !
Voilà ce qu’il faut ajouter comme armement (bien que rustique) pour contrer le régime Bongo et tous ses pédé(gistes).
L’utilisation de lance-pierres :
Ce qu’on appelle communement la « FRONDE ».
Tous les adolescents savent la fabriquer. Il faut juste :
– Une lame de rasoir gillette neuve;
– un morceau de branche de goyavier (d’arbuste) en forme de « Y »;
– Un carré de cuir (de la taille d’un orteil ou d’un pouce) qu’on peut récupérer sur des vielles chaussure : baskets, cosse-cosses,…
-Du garrot : crever un ballon de football, basket ball et récupérer la matière plastique à l’intérieur.
-Du gravier bleu ou de petits cailloux rouges pour la « PUISSANCE DE FEU » !
Reste maintenant à lier le tout.
Découper le garrot (ou la chambre à air d’un pneu) d’une longueur de sa main sur une largeur de son doigt (ce sont les bonnes dimensions). Faire quatre morceaux comme ça !
Ensuite découper le garrot (ou chambre à air du pneu) en petits filaments. Faites-en plusieurs.
Faire deux trous sur les extrémités de notre carré de cuir.
Prendre deux morceaux du garrot qu’on a découpé et les attacher avec les petits filaments (de garrot toujours) sur chaque bras de notre branche en « Y ». Le fait de doublé les titans (garrot) sur chaque branche augmente la puissance et la longévité de l’arme redoutable.
Lier ensuite le carré de cuir avec toujours les deux morceaux de titan du même bras de la fronde avec les petits filaments.
Enrober ensuite le corps de notre « Y » avec les petits filaments toujours de titan (ou garrot) pour en faire un grip (manche).
Remplir un récipient de nos petits cailloux rouges ou de gravier bleu.
Vous voilà maintenant avec une arme redoutable qu’on peut dissimuler dans la poche de son pantalon sans problème !
Ali veut le désordre ? EH ben cette fois-ci avec nos frondes dans les poches et nos casiers de cocktails molotov, on va s’embraser avec ses chiens de garde !
J’attends le blog PICON !
Cher Docteur,
la cyber-lutte a surement fait ses preuves ailleurs. Mais vous et moi savons que le gabonais commun ne va pas sur le net lire vos elans, pardon vos esquisses de solution…
Certains commentaires ici se plaisent bien a dire: « qu’est-ce-que le pauvre Mengara aurait fait s’il etait au Gabon? » Ceux-la, je pense, n’ont pas compris grand chose a la necessite pour un peuple de voir son leader, de se sentir encadre, ecoute et « touche ». Si vous pensez etre un petit leader, et donc qui ne changerait pas grand chose, vous aussi vous faites erreur. Vous avez avancer les raisons qui ont fait en sorte que vous repartiez chez l’oncle Sam, on va pas mettre votre parole en doute….but again, vous nous donnez (et a juste titre) une raison de douter de votre volonte a aller vous salir les mains dans la rue.
Je vais vous dire en mots plus simple ce que nous qui suivons votre combat pensons en ce moment: Vous etes venu tater le terrain, l’acceuil (ou la mesaventure) a l’aeroport vous a donner des sueurs froides, car naif que vous etes (vous le dites vous meme), vous avez pense que ce putain de systeme vous laisserait tranquille, celui dont nous savons les multiples coups bas et coups hauts, de jour comme de nuit…bref, apres qu’ils aient rejete votre candidature,et vos freres d’armes qui vous ont trahi, vous vous etes dit, c’est quoi la suite pour moi? I better get the fuck out of here before they catch me for real!!!! Et vous etes reparti, car tout compte fait, vous aussi avez une famille qui a besoin de vous, des enfants dont vous devez prendre soins. Et puis, n’est-il pas plus facile de s’assoir devant son computer et insiter les autres a faire le durty job???
Mais tout cela n’est que speculation, et croyez-moi, nous voulons croire que ce sont des conneries. A la difference du Makaya, l’homme publique a tout a prouver, vous avez tout a prouver!! Les Gabonais ont besoin de voir des gens prets a prouver. Aujourd’hui, on a recours au peuple. Tous ces voraces, ces renegats, ces anciens barons du systeme se sont retournes vers le peuple pour combattre leur ancienne maison, mais ne nous trompons pas, c’est simplement parcequ’ils se sont sentis frustres, peut-etre meme giffles, comme il est de coutume la-bas! Alors vous devez prouver au peuple que vous ne faites pas que dire que le pouvoir au Gabon s’arrachera par la force. Bien au contraire, leader que vous etes, vous serrez la, en avant plan quand les balles vont siffler. Reglez ce que vous avez a regler dans le pays de l’oncle Sam et revenez le plus vite possible vous joindre a nous. Otherwise, y en a marre de ceux-la qui nous prennent pour des boucliers, et qui apres, une fois assis sur le trone, deviennent le systeme a combattre.
Monsieur le President, l’heure n’est plus a la cyber-lutte. D’ailleurs bientot ils vont surement couper tout ca, fermer les frontieres et j’en passe. Alors, laissons internet. l’occasion qu’on attend tous depuis des annees est arrivee. WE NEED YOU DOWN HERE.
Humblement.
Monsieur Mengara merci pour ce site d’échange d’idées. Maintenant vous êtes hors course, donc inutile qu’on s’attarde sur vous. On va se préoccuper de ce que les autres candidats nous proposent dans leur programme, parce que voyez vous il nous faut un président digne de ce nom le 30 aout prochain!
Est-ce que mes freres gabonais commencent à ouvrir les yeux, à comprendre que le changement n’est possible dans notre pays que
par la violence?
le bongoisme, beurkkkkk ne voudra jamais laissé le pouvoir et la seule façon d’y arriver est une revolution.
Ce qui s’est passé ce vendredi 7 aout est à refaire jusqu’à leur départ éffectif du GABON.
N’ayons pas pas de la mort,nous y sommes tous appelés d passer par là. Ceux qui parle de violence ignore tout simplement le régime bongo est violent et aigri envers le peuple gabonais.
Ceux qui ont peur de la mort n’ont visiblement jamais mis les pieds dans les hopitaux de LBV. Bien évidemment sans parler le speudo hopital militaire , que j’appellerai ici: » centre de prélèvement d’organes d’ali pour un trafic en tous genres et sacrifices humains.
Tout le clan bongo est en balotage défavorable et ils le savent,mettons leur la pression,une pression telle qu’ils finiront par craquer et fuir le Gabon d’eux meme. En commençant par cette chose,la pseudo présidente de la cour constitutionnelle,l’ex vide couille d’obo comme l’est l’actuel président par intérim.
Il n’est vraiment pas possible de trouver au Gabon de près ou de loin une personne ne servant pas les intérets du bongoisme.
il est temps d’éradiquer cette vermine. Vous savez,dans un plateau de fruits sains,si on y place un fruit pourri,ce dernier
contaminera tous les autres.
C la meme chose pour le bongoisme,pour s’en séparer il faut un néttoyage à l’acide pure.
TOUS SAUF ALI POUR UN GABON LIBRE ET DEMOCRATIQUE
Savorgan tu es un lâche,tu profites de cet espace pour insulter des personnes qui sont au dessus de ton esprit retrograde.
Notre pays le Gabon est régi par des lois constitutionnelles qui ne prévoient aucune disposition légale interdisant le maintien en fonction d’un candidat à l’élection présidentielle. Le cas de figure s’est déjà présenté en France, d’où nous calquons la majorité de nos lois, avec la participation à l’élection présidentielle de 1995 de monsieur Édouard Balladur, alors premier ministre Français.
Dans le même ordre d’idée, nous pouvons constater que ni Omar Bongo, Président de la république, ni Pierre Mamboundou député et maire de Ndendé, ni Zackarie Myboto n’avaient démissionné de leurs fonctions lors de l’élection Présidentielle de 2005.
Le cas de figure reste d’actualité vu que les candidats :
* Pierre Mamboundou, candidat (Député et maire de Ndendé),
* Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé (Président du conseil d’administration de la SOGARA)
* Zacharie Myboto (Président du conseil d’administration de la COMILOG et député et maire de Mounana)
pour ne citer que ceux-là, n’ont pas démissionné de leurs postes depuis l’annonce de leurs candidatures.
Or, nous savons que les procès d’intension prêtés à Ali peuvent également être transportés aux niveaux locaux quand on sait que le maire d’une ville ou le PDG d’un conseil d’administration peuvent faire du trafic d’influence.
Donc cela amène concrètement à questionner la pertinence de se servir de la démocratie comme prétexte pour défier les lois de la république et exiger la démission d’un ministre qui n’a fait aucune faute grave!
Le plus curieux est que ces candidats qui se montrent consensuels quand il s’agit de programmer le désordre et la casse, sont les mêmes qui sont incapables de faire taire leurs soifs individuelles de pouvoir pour présenter un porte étendard aux gabonais qui pourrait augmenter les chances de l’opposition dans cette élection à un tour. Ils préfèrent crier à la fraude électorale au lieu de prendre le temps de se donner des chances de gagner ensembles!
Vous n’avez pas honte de me censurer?
Merci Bagdad,
voici les ingredients qu’il faut que pour prepaser votre coktailmolotov:BOUTEILLE + SABLE + SOUFRE(pas obligatoire) + ESSENCE + TISSU +ALLUMETTE +
1 une bouteille de coca,à defaut celle de la regab
2 remplir au quart la bouteille avec du sable melangé avec un peu du soufre ecrasé
NB:On peut facilement trouver du soufre à Montbouet.les femme beninoise en vendent c’est de couleur jaune sous forme de caillou.quand le soufre brule il y a une audeur suffocante et ce sera desagreable pour ces gendarmes et policiers.
3 mettre de l’essence de facon a ce que le sable mouille convenablement
4 un morceau de tissu servant de meche
5 le larguer comme une grenade une fois allumé
Je viens de faire l’experience et je vous assure que dès le premier jet,ils vont fuire.
Prochaine manifestation possible Mardi,alors mettons nous au boulo les gars.
toute personne ayant une recette explosive est prié de venir l’exposer ici car ce sera sa facon de contribuer au combat.
Faites circuler ce message svp
PDG,militaires,policiers,gendarmes qui sont pour Ali,sachez que nous allons vous faire ca dure.
je suis entrain de menter un blog pour vous mentrer en image comment se presente un coktailmonotov.
A très bientot