Le ministre gabonais des Transports, Sylvestre Ratanga, vient de signer à Abidjan avec son homologue ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, un accord cadre de coopération entre les deux pays pour le développement des transports urbains. Cet accord scelle notamment l’assistance technique de la société ivoirienne BNETD Sotra à la Société gabonaise de transports (SOGATRA), qui peine depuis plusieurs années à développer un réel réseau de transports urbains au Gabon.
La Société gabonaise de transports (SOGATRA) vient peut-être de trouver un partenaire technique capable de l’aider à mettre en place un véritable réseau de transports urbains communautaires, qui permettrait notamment de désengorger certains axes de la capitale gabonaise et d’en désenclaver certains autres.
Le ministre gabonais des Transports, Sylvestre Ratanga, est récemment parti en Côte-d’Ivoire où il a procédé à la signature avec son homologue ivoirien, Albert Toikeusse Mabri, d’un accord cadre sur le développement des transports urbains.
«Cette action consiste à la mise en place d’un certain nombre d’infrastructures atteintes de vieillissement précoce», a notamment précisé monsieur Ratanga. «Il s’agit pour nous de bénéficier de leur expérience pour voir comment améliorer les outils de travail qui sont les nôtres dans ce secteur», a-t-il ajouté.
«La Côte-d’ivoire, qui a déjà cette expérience avec un certain nombre de pays de la sous-région, se félicite que cette fois-ci ce soit avec le Gabon», a déclaré Albert Toikeusse Mabri.
«Nous ferons ce qu’il faut pour aider le pays frère par rapport à notre expérience et (…) en la matière c’est plusieurs décennies d’expérience. Je crois qu’ici nous allons certainement contribuer à l’essor du transport urbain au niveau du Gabon», a poursuivi Toikeusse Mabri.
Cette signature s’est concrétisée à Libreville par une convention entre la Société gabonaise des transports (SOGATRA) et le groupe BNETD Sotra.
Le directeur général du groupe BNETD Sotra, le docteur Mello, a mis en exergue l’importance de cette «unité technique» qui «va être un maillon d’une chaîne d’unité, d’une de compétences africaine dont l’objectif est que l’Afrique apprenne à se prendre en charge sur le plan scientifique et technique».
«On était au Bénin, nous sommes aussi au Congo, nous sommes désormais au Gabon et nous irons encore plus loin pour créer cette chaîne de solidarité pour penser et développer le transport africain», a conclu le docteur Mello.
La SOGATRA peine depuis de nombreuses années à mettre en place un service de transports en commun efficace dans les métropoles gabonaises. La vétusté et l’insuffisance du parc automobile constituent les principaux freins pour la mise sur pieds de transports urbains compétents capables d’accompagner l’expansion de la ville et le développement socio-économique du pays.