Chers compatriotes,
Cette élection anticipée du 30 août prochain, vous vous en doutez, est truquée d’avance et c’est une erreur historique vers laquelle vous avancez que de réclamer la « transparence des élections », et même de la quémander. Celui dont le père affirme » Dites- moi comment on peut organiser une élection en Afrique la perdre; on n’organise pas une élection pour la perdre… », n’hésitera devant rien et n’aura aucun scrupule et aucune retenue pour se plier au respect du Droit et de la légitimité politique de notre pays. Vous qui réclamez la transparence électorale, c’est- à dire la tenue effective de cette élection, chers frères et sœurs, je crains fort que vous ne fassiez une gravissime erreur et table rase de la mémoire politique sanguinolente du système Bongo, car la vérité est qu’il suffit qu’il y ait cette élection présidentielle anticipée, même avec 500 ou 1000 participants, pour qu’Ali Ben, le taliban et maquisard, soit proclamé vainqueur et ceci, au GRAND MEPRIS de toute votre réclamation de transparence et votre bonne intention.
Ce qu’il convient de réclamer est inéluctablement le départ d’Ali du Pays, et des familles Mborantsuo, Rogombe, leurs vils proches, ainsi que tout le gouvernement, du pouvoir. En un mot, il faut Un an pour obtenir tout épurement du système de malversation et tromperie électorale et politique. Pour que tout change, nous n’avons en rien le droit de rater la prise de témoin que nous tend l’histoire de notre pays ; et ceux qui viennent réclamer quoi que ce soit à la France se trompent également. Chassons et demandons tout simplement que par la force du nombre, et donc du peuple, que ce système parte à jamais des arcanes du pouvoir et de la gestion du pays.
Continuer à l’instar de plusieurs à regarder ses intérêts, ceux de sa tribu, de son clan ou de son ethnie ou encore de sa famille, vous resterez à jamais esclaves, vous aurez non seulement vendu vous frères et sœurs, mais aussi la dignité politique de vos enfants et petits enfants ; vous serez complices des crimes rituels du bord de mer et de la forêt tropicale, de la misère et de la Honte nationale orchestrée par Ali. Ali Ben Bongo est en effet celui qui pourrait amputer aux gabonais la fierté d’être gabonais, croyez- en cette perspicacité. Vous êtes le nombre et c’est vous le vrai pouvoir politique. Ali et sa famille ont certes de l’argent, votre argent volé depuis 50 ans ; mais il nous revient à tous de prendre ce virage et ce tournant qu’il ne faut, pour rien au Monde, mal négocier: 50.000 ou 10.0000 citoyens gabonais dans les rues et à l’étranger, c’est la façon unique et idoine de passer à une véritable transition constitutionnelle, à une Réforme profonde de Notre Constitution, qui doit être relavée de tout les abus du Bogoïme. Ainsi nous aboutirons à une élection seine et transparence après un an de travail des institutions compétentes où ne devrait aucunement figurer les représentants français aux intentions françafrcaines. C’est un juriste de bonne foi qui vous donne sa consultation et son expertise Constitutionnelle de la situation politique actuelle du Gabon et qui ne vise en aucune façon un intérêt; mais essaie de vous éclairer sur la vraie route à prendre et pas une piste déviante que pourrait absolument constituée la demande et la demande et la tenue de ces échéances, aussi transparentes, vous paraitront-elles : les dés seront pipés ! Ce serait une maladresse grotesque que de continuer à s’y engagé, sans revoir nos réclamations : le départ des faux et le report des échéances. Car ce qui risque de se passer, si vous ne suivez pas le Plan laborieux de Mengara qui est en fait, le plan pacifique adopté par Martin Luther King, Mandela, Gandhi et bien d’autres révolutionnaires pacifistes, Des Droits de l’homme et constitutionnelles, c’est qu’après les élections, vous allez bouder, un ou deux jours dans les rues de la capitale; puis, vous finiriez par vous inclinez devant la torture au « Nom du Fils Ali Ben Bongo». Il est plus qu’évident que vous vous trompez dans cette voie, même si votre courage est salutaire et admirable, mais c’est le contenu des réclamations qui, encore une fois, devra être revu et axé vers la non tenue de ces élections anticonstitutionnelles et pleinement « bâclées ». La Triptyque « paix, développement et partage », avec Ali ou ses amis est une illusion véritable. A peine il montera au trône qu’il vous fusillera à la première occasion que vous auriez tenté de réclamer la Démocratie et ce, sans hésitation aucune de sa part ! Et, le vrai développement commence toujours par l’esprit, et la libre pensée, c’est-à-dire de laisser les enfants du pays devenir ce qu’ils auront choisi librement en leur ouvrant des opportunités. Ce développement se décide par l’encouragement des voies du travail qui ne devra plus être sectaire et réservé uniquement pour certains.
Enfin, le « partage » dont vous parle Ali n’est pas pour vous, il s’agit de partager les richesses du pays avec la France et alliés, afin de conserver les biens mal acquis qu’avait accumulés son père et d’entasser d’autres, même si vos enfants meurent dans les hôpitaux mal nantis, il lui suffira de continuer sa « françafrique », qui, je le répète est « l’ensemble des manouvres politiques et de coopération illégales, orchestrées entre l’Elysée et les présidents africains dictateurs, se manifestant par le fait de faire exactement le contraire de ce que déclare le président français et le politique français, ainsi que les présidents corrompus devant les médias et devant l’opinion publique ». Elle fut initiée par De Gaulle et Jaques Foccart. Le « ç » évoque l’idée inouïe que la France couillonne l’Afrique!!! », Selon des recherches juridiques menées par mes soins, pendant des mois, en collaboration avec d’autres chercheurs du domaine du droit et de la philosophie politique.
J’appelle à la vigilence des gabonais que certains des candidats ont pour seule et unique ambition de vendre le Gabon à la France et vous peuple gabonais devez le savoir et faire très attention à cela.
J’appelle à l’armée gabonaise sous les ordres d’Ali Bongo que ce sont vos frères et sœurs, mères, pères et enfants qu’on vous envoie dans les rues traquer, maltraiter et tuer ; ils ne font que réclamer leur droit et vous devez comprendre que le moment est venu pour qu’on se développement ensemble. J’appelle à votre désobéissance aux ordres machiavéliques d’Ali Ben. Vous êtes les forces de la Nation et la Nation est en colère pour une raison historique qui nous profitera à tous. Tirez sur eux est un crime, non militaire mais contre l’humanité. Vous devez le savoir.
En tant que Gabonais, j’aime autant notre pays que vous, je n’en doute pas un seul instant ; mais ne suivez pas ceux qui vous font du cinéma politique, en l’occurrence Mba Obame, Ali Bongo, Oye Mba, qui en fait vous font la distraction politique et sont toujours de mèche avec le clan et le système Bongo. La volonté d’un homme sage est dire uniquement la vérité, malgré toute oppression subie. C’est d’une autre ère politique dont notre pays a besoin, c’est UNE REVOLUTION INSTTUTITIONNELLE qui conduit toujours à la Démocratie. De même que ce qui importe pour l’heure est une union naturelle du peuple, au sens de Léon MBA MINKO. Car tout en politique est, comme en physique moléculaire, une affaire « d’interaction entre atomes ». Il faut faire monter la température populaire du pays, si vous voulez le changement et si vous ne voulez pas, vous aussi, demeurer dans du cinéma et la distraction politique caméscopés aux grilles d’une main de fer sanglante d’un Bongo, encore!
Il existe in fine deux forces dans toute l’action politique: « la force du nombre et la force de l’argent », disait le Doyen G. Ripert, disciple de Jherring, cf. « Les Forces Créatrices du Droit ». En tant que disciple de G. Ripert, j’ai foi que la plus grande force est celle du « NOMBRE » et que les gabonais le comprendront et se mobiliseront pour réclamer la non tenue de ces élections, aux fins de préparer pendant toute une année le vrai climat de transparence politique, et avant tout, de chasser, Ali et sa famille, du pouvoir et du pays.
Ainsi vue, Vous aurez apporté une Troisième République au Gabon comparable à celle que connut la France, suite à l’éviction de Napoléon Bonaparte en 1851du pouvoir. La différence sera certes que cette date française marquait la seconde République en France ; et je considère que Bongo et son système ont constitué la seconde République, après la Première fondée par Léon Mba Minko.
Il nous reste alors, chers Sœurs, frères, amis et parents, à fonder La Troisième République du Gabon, propre à notre histoire, Soyons justement au Rendez-vous de notre histoire. Et, ce n’est que Maintenant que cela se passe, et pas une autre fois.
Je crois à vos Droits comme je crois en votre bon sens de l’histoire du Gabon,
Votre compatriote, N. NGUEMA.
@ Narcisse NGUEMA,
j’abonde – naturellement – dans le meme sens que Vous. La STRATEGIE (INSURRECTION) T-H-E-O-R-I-Q-U-E que vous proposez est – evidement – la VOIE a suivre. Ceci est la T-H-E-O-R-I-E. Il serait ce pendant plus PROFITABLE de parler de la P-R-A-T-I-Q-U-E.
Votre message est un message ecrit par le biais du medium du « world wide web », un medium SEULEMENT utilise AU GABON (ou les choses se passent) par une TRES GRANDE MINORITE de Gabonais qui peuvent (encore) investir 500-1.500 F CFA pour aller s’assoir dans un cyber cafe ou bien utiliser (a temps perdu) « l’ordi » de l’oncle ou de la tante. Ceci est la REALITE Gabonaise – que vous etes (egalement) sense connaitre.
Comptez-vous sur cette MICRO « population » (virtuelle) qui est en mesure – peut-etre – de prendre le temps de lire et de comprendre votre message ? Ou sur la fameuse DIASPORA Gabonaise ayant plus de « facilite » pour avoir acces a votre texte ? Sont ces personnes qui pourront je cite: « faire monter la température populaire du pays » et constituer les « 50.000 a 100.000 » personnes dont NOUS avons besoin – car c’est « NOUS le nombre et NOUS la vrai pouvoir politique » – se trouver par le biais du MEDIUM dont vous faites votre l’usage ?
LA se situe le PROBLEME ESSENTIEL : « le MEDIUM/la COMMUNICATION », la PRISE/NON-PRISE de RESPONSABILITES et l’USAGE du « Vous » qui ne se referent a aucune SPECIFICITE/REALITE spaciale ou temporelle du Peuple Gabonais. Cela ressemblant (beaucoup plus) a acte qui constitue a s’EGOSILLER dans des DISCOURS prononces au milieu d’un grand desert en esperant que ceux-la seront transportes par le vent et l’echo vers des oreilles pouvant les entendre, les analyser et les comprendre.
EST-ce TOUT ce que « nous » propose notre O si chere « CLASSE POLITIQUE »: des « longs discours » (certes senses) mais en dehors de TOUTE REALITE spaciale et temporelle concordant aux specificites du Gabon ?
A mon (humble) avis, le peuple Gabonais est – malheureusement – en ce moment TRES G-A-Z-E de loooooongs discours qui – dans la majeure partie du temps – ne sont accompagnes d’AUCUN PRAGMATISME, d’aucune STRATEGIE P-R-A-T-IQ-U-E, d’aucun P-L-A-N (meme voile) et restent, de ce fait, le fruit de bons – certes SENSES – « ragots » deferles par de « simples bons parleurs » s’enfermant pour ainsi dire (UNIQUEMENT) dans du VERBIAGE et le – certes SENSE – « bla bla bla » politique, HORS DES MASSES et de la FOULE, HORS DU PEUPLE.
Le peuple a U-R-G-E-M-E-N-T BESOIN de M-E-N-E-U-R-S (angl. « makers ») et N-O-N de « bons parleurs ». N-O-U-S avons besoin de personnes faisant usage du « Nous » et non du « Vous », se placant DEVANT la foule, devant le peuple, devant nous et DISANT: « Allons-y ! » et non « allez-y » (assis confortablement derriere un ordinateur).
Le « Bongoisme » se trouve au Gabon – et NON sur la toile. Le Peuple (ce que vous appelez le NOMBRE) se trouve au Gabon – et NON sur la toile. La (pseudo)election se fait au Gabon – et NON sur la toile.
Si vous croyez VRAIMENT en ce que vous dites – dans votre message – ALLEZ VERS LE PEUPLE et P-A-R-L-E-Z-LUI (devant un auditoire, devant un MICROPHONE) pour qu’il vous SUIVE et vous MENE au 50.000-100.000 AUDITEURS dont NOUS avons besoin pour sortir du CAUCHEMARD dans lequel nous sommes plonges depuis maintenant presqu’un demi-siecle.
C’est ce que NOUS attendons de notre O si chere « CLASSE POLITIQUE ».
Da zhaohu,
Wànshìtong