Yvette Ngwevilo Rekangalt a choisi d’ouvrir sa campagne électorale par une visite aux commerçants sinistrés du marché de Mont-Bouët qui a été ravagé par un incendie survenu la veille de l’ouverture officielle de la campagne. Elle s’est rendue par la suite dans le quartier populaire de Belle-Vue II.
Pour sa première sortie dans le cadre de la campagne électorale de la présidentielle en cours, la candidate Yvette Ngwevilo Rekangalt a choisi d’effectuer une visite au marché sinistré de Mont-Bouët. Cette place commerciale a en effet été ravagée, le vendredi 14 août, par un violent incendie qui a consumé le tiers de sa surface.
Accompagnée de son directoire de campagne, Yvette Ngwevilo Rekangalt, est allée apporter son soutien moral aux commerçants sinistrés, presque oubliés des pouvoirs publics préoccupés par le contexte électoral.
«Je suis venue vous apporter mon réconfort moral. Je mesure la douleur que vous ressentez en ce moment, suite à cet incendie qui vient d’emporter pour la plupart, une grande partie de leur fortune.»
Cette visite aura permis à la candidate de faire le tour d’horizon de tout le marché et d’évaluer l’ampleur des dégâts qui se chiffrent, selon les estimations faites sur place, à plusieurs milliards de francs CFA.
La candidate s’est ensuite rendue au quartier Belle-Vue II où elle a décliné les principaux axes de son programme politique et le programme de sa campagne qui se déroulera en 19 étapes. Pour la deuxième journée de sa campagne elle s’est rendue à Akébé Plaine, un des quartiers déshérités de Libreville.
C’est avec joie que les populations de ce quartier ont accueilli le discours de la candidate, lequel a été précédé d’un chapelet de doléances, notamment celles des jeunes marginalisés par les politiques publiques menées par le pouvoir actuel. Elle a fustigé au passage l’injustice entretenue par l’Etat autour de sa contribution aux seuls candidats relevant des partis politiques, alors que ceux issus de la société civile sont laissés pour compte.
Mme Ngwevilo Rekangalt pour qui la justice sociale est au centre de son projet de société a invité la population à s’unir derrière elle, car « ensemble nous pouvons, ensemble nous devons », a-t-elle lancé. Celle qui va à la pêche aux déshérités s’engage à bâtir un Gabon selon le plan de Dieu, c’est-à-dire un pays où chaque citoyen trouve son compte, parce que le Gabon appartient à tous les Gabonais.
