Libreville, 19 août (GABONEWS) – Le candidat à l’élection présidentielle anticipée, par ailleurs pasteur et ancien ministre, Ernest Tomo, a été ce mercredi soir, le deuxième invité de l’émission débat diffusé sur les chaînes de télévisions nationales (RTG1, RTG2) où, avec verve, il a répondu aux questions des journalistes sur divers pans de son projet de société.
Au cours de cette émission télévisée, le candidat expliquant la vision qu’il entend imprimer à l’économie gabonaise s’est prononcé en faveur de la création des « petits commerces », activité qui, selon lui, « contribuerait à aider les Gabonais ».
« Je consacrerai 40 milliards du budget de l’état à la création d’entreprises », a déclaré le candidat, exposant par ailleurs, son projet d’attribution de 90 000 francs CFA par mois aux chômeurs, tablant sur une refonte du SMIG qui atteindrait les 120 000 francs CFA tout en souhaitant accorder une allocation de 200 000 francs CFA pour le premier né de chaque couple, aux fins de développer la démographie.
Ernest Tomo, qui n’a pas manquer d’interpeller l’assistance par son franc parler, aimerait également, une fois à la magistrature, procéder au « toilettage de la Fonction publique ». De même il s’est par ailleurs engagé sur le plan social pour la construction de 2000 logements par an, déclarant que « l’important pour les Gabonais est que chacun ait sa maison ».
Enfin, sur le plan de la politique internationale, le candidat a déclaré, qu’en cas de victoire à la présidentielle, il voudrait œuvrer pour l’intégration du Gabon à échelle régionale et sous régionales affirmant « faciliter l’intégration des immigrés par le biais économique ».
L’émission débat pour l’élection présidentielle anticipée, amorcée depuis le 16 août dernier se poursuivra durant toute la durée de la campagne électorale au rythme de deux (2) invités successifs par soirées.
Le 20 août, le tour reviendra à Pierre Claver Maganga Moussavou, ancien ministre de l’Enseignement technique, leader du Parti Social Démocrate (PSD) et à André Mba Obame, candidat indépendant, ancien ministre de la Coordination et du Suivi de l’action gouvernementale de défendre leur projet de société.