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Gabon : Medhi Teale, «les caisses sont vides»

L’ex-premier maire adjoint de Libreville, Michel Leslie Teale, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 30 août, anticipée, s’est prêté le 18 août dernier au «Débats» de la RTG 1. Celui qui s’est défini comme le «bon pilote» pour mener à bien les réformes communément partagées par la plupart des candidats, a notamment insisté sur l’assainissement des finances publiques pour renflouer les caisses de l’Etat, et proposé la mise en place d’un cadre légal propice à l’émancipation des femmes gabonaises pour impulser le développement socio-économique du pays.

Le candidat de «la rupture», l’ancien premier maire adjoint de Libreville, Michel Leslie Teale, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 30 août, a été le troisième candidat à se prêter aux questions des journalistes le 18 août dernier sur le plateau de l’émission «Débats» sur la RTG 1.

Concernant son projet de société, le candidat indépendant a expliqué que la plupart des 23 candidats à l’élection présidentielle, «avaient pratiquement tous les mêmes préoccupations», estimant que «ce qui fera la différence c’est qui est le pilote ?», et qu’il faudra choisir «le pilote le plus habilité, le plus à même de conduire le véhicule».

A cet effet, il a fustigé les promesses électorales irréalisables qui donnent de faux espoirs aux Gabonais.

«Il ne faut pas croire que du jour au lendemain, d’un coup de baguette magique, nous allons régler tous les problèmes. Quand j’entends dire qu’on va augmenter le SMIG à 150 000 francs CFA, donc presque le doubler puisqu’il est actuellement à 80 000 francs CFA, à court terme c’est irréaliste», a-t-il affirmé.

Il explique en effet que l’état actuel des finances publiques ne permet pas de formuler de telles promesses aux populations.

«Tout le monde dit que les caisses sont vides et je n’ai pas de raisons de croire que les caisses sont pleines», a-t-il lancé, en introduisant l’un des principaux axes de son projet de société, «assainir les finances publiques par la bonne gouvernance».

En poursuivant sur les perspectives économiques du pays, il a expliqué que «le Gabon est un pays de consommation, il faut qu’il devienne un pays de production».

Interrogé sur «la jeunesse sacrée» chère au défunt président, le dissident du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a rétorqué que «les femmes sont sacrées», parce que ce sont elles qui élèvent cette jeunesse, promettant de «sacraliser» la femme s’il est élu le 30 août prochain.

Toujours sur le volet social, le candidat de la «rupture» a enfin exalté l’émancipation de la femme gabonaise pour impulser le développement socio-économique dans le pays. Il s’est ainsi exprimé en faveur de réformes du Code civil pour protéger les filles mères, la veuve et l’orphelin.

Publié le 20-08-2009 Source : gaboneco Auteur : gaboneco

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