Le «candidat de l’interposition», André Mba Obame, dissident du parti au pouvoir pour briguer la présidence en indépendant, était l’invité des «Débats» de le RTG1 le 20 août dernier, où il a fustigé la gestion des finances publiques qui plombent le développement du pays. A cet effet, l’ancien ministre de l’Intérieur a proposé de contracter un emprunt de 1 500 milliards de francs CFA pour relancer l’économie du pays.
Le dissident du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), André Mba Obame, qui mène une campagne présidentielle énergique depuis le 15 août dernier, a défendu son projet de société le 20 août aux «Débats» de la RTG1.
Le candidat de «la nouvelle espérance» a dénoncé l’inefficacité et l’inefficience de la gestion du budget de l’Etat, qui empêchent l’épanouissement optimal du pays.
«Le budget que l’on vote au parlement est fictif. Une fois qu’il est voté, d’autres personnes se retrouvent pour exécuter un autre budget. La loi des finances est violée en permanence», s’est insurgé André Mba Obame.
«Moi président de la République, le budget aura un sens. Je vais décider dans la loi du budget les dépenses d’investissements et de fonctionnement», assure celui qui se présente comme le «candidat de l’interposition».
«Si on a dit que dans ce budget d’investissement que l’on va construire l’école de Mabanda, cela veut dire que tout sera inscrit dans le gouvernement et cela va se faire», a-t-il illustré.
Face à la situation économique actuelle du pays, André Mba Obame a notamment proposé de contracter un prêt de 1 500 milliards de francs CFA au Fonds monétaire international pour impulser une réelle relance économique.
Sur ces fonds, il promet de consacrer 500 milliards de francs CFA pour le logement, avec l’objectif que d’ici l’échéance 2010, chaque gabonaise soit logé.
Toujours sur le volet social, André Mba Obame a promis que dès le 1er janvier 2010, il souscrirait toutes les populations gabonaises à l’assurance maladie, au lieu des 49 000 Gabonais actuellement enregistrés à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
D’un point de vue politique, le candidat indépendant a fustigé l’élection à un tour, la qualifiant de «système coup de gorge», et estimant qu’«il faut limiter les mandats».
«Moi président, je limite les mandats à deux», a-t-il assuré.
Concernant la polémique sur l’annonce de sa candidature qu’il avait faite le 17 juillet dernier depuis Barcelone, où était décédé le 8 juin dernier le chef de l’Etat Bongo Ondimba, l’ancien Premier ministre a expliqué que ces conseillers en communication le lui avaient déconseillé, mais qu’il avait des convictions personnelles de le faire.
«J’avais rêvé que le président Bongo me disait d’aller à Barcelone», a-t-il déclaré.
«Je peux vous dire que le président Bongo est encore là et il conduira la transition jusqu’au bout», a-t-il enfin affrimé, soulignant «mais ceux qui croient qu’il est parti, ils peuvent prendre de libertés avec ce qu’il a dit, mais ils vont être surpris».
la verite mes freres et seaur est le vrais changement cest ben moubamba ce gar est vraiment presidenciable il pourais changer beaucoup des choses deja pouris dans le system bongo en bien donons lui une chance bref svp surtou surtou surtou surtou pas le gros ali bongo je ne veux pas me fair diriger par un nigerian
ouvrez les yeux gabonais
Mba obam , oyé Mba , Mba abessolo, odin Mba mouba Mba nza Mba ce qui est sûr un MBA sortira vainqueur.