Le candidat indépendant Bruno Ben Moubamba, a annoncé le 21 août dernier qu’il poursuivrait sa grève de la faim entamé à l’ouverture de la campagne électorale le 15 août dernier pour réclamer le report du scrutin. Face aux invitations du chef de l’Etat à cesser cette démarche, le candidat Ben Moubamba a réclamé une réponse politique à son action qui dénonce l’illégalité du processus électoral en cours.
Déjà 8 jours que Bruno Ben Moubamba, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 30 août, a cessé de s’alimenter, posté devant l’Assemblée nationale à Libreville pour réclamer le report du scrutin dont il dénonce l’illégalité.
«Je poursuis ma grève de la faim qui est une dénonciation d’un système qui a assez duré», a annoncé monsieur Ben Moubamba, qui a apporté de virulentes critiques à l’organisation de l’élection présidentielle, qu’il estime entâchée d’une évidente partialité en faveur du candidat du parti au pouvoir, le fils aîné du défunt président, Ali Bongo Ondimba.
Cette semaine, le candidat indépendant avait déploré l’attitude du ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, qui avait feint d’ignorer sa démarche.
Dans le courant de la semaine, le chef de l’Etat, Rose Rogombé, a dépêché sur place des émissaires pour demander au candidat indépendant de cesser sa grève de la faim, en invoquant «des motifs humanitaires».
«Je remercie la présidente mais ma grève de la faim est un acte politique et j’attends un acte politique» pour y mettre fin, a expliqué Ben Moubamba.
«Je me sens faible. Je ne peux plus me lever. J’ai des douleurs au dos mais je suis solide psychologiquement», a-t-il ajouté, affirmant qu’il ne se nourrit que d’eau et de sucre depuis le 15 août dernier.
Le candidat indépendant dénonce de multiples violations de loi dans l’organisation de l’élection. «Le gouvernement n’a pas mis en place le décret qui convoque le collège électoral, un décret qui devait être pris en Conseil des ministres et publié dans un journal d’annonces légal ; il n’y a pas eu d’ordonnance signée par le chef de l’Etat ; les listes électorales n’ont pas été publiées à temps ; des milliers d’électeurs qui voulaient voter ne se sont pas inscrits ; de même il y a tous ces doublons sur les listes affichées», énumère Bruno Ben Moubamba, par aileurs porte-parole des Acteurs libres de la société civile gabonaise. «C’est une sorte de coup de force électoral, ou même de coup d’Etat électoral qui se prépare», affirme-t-il. Selon Ben Moubamba, le maintien du processus électoral face aux multiples dénonciations, est «un énième coup du bongoïsme vieillissant».
De nombreux candidats à l’élection présidentielle sont venus à son chevet lui apporter leur soutien, notamment les indépendants André Mba Obame et Jean Eyéghé Ndong.
je penses tout dabord que l acte que vien de poser notre compatriote ben moubamba demande beaucoup de courage et de foix
sa prouve quil y a encore dans notre pays des jeunes gabonais dignes fieres responsables cet acte de bruno ben moubamba est inoubliable surtout pour nous les jeunes gabonais je vous remerci
oui il devrait manger , mais qui vas qui donner de la nourriture saine ?
le titre n’est pas douteux,je pense que c’est une métaphore (figure de style fondée sur l’analogie).L’acte de Moubamba est est futuriste pour le Gabon or notre gouvernement est en retard de 200 ans,du coup,ils ne peuvent ni voir, ni comprendre ce type d’acte.Un truc de non violence sur le refus de se nourrir, pour eux c’est comme vouloir LIRE les HYROGLYPHES.sans pourtant défendre Moubamba, je dooute fort que sa grèvre de la faim soit un acte calculateur pour vouloir être MINISTRE dans le gouvernement de Rogombé ou dans un gouvernemnt imaginaire d’Ali.
Peut être, ils peuvent comprendre la méthode avec laquelle MOUGABE avait LIBERER son pays.Une libération à coups de RAIDS sur l’énemi colon OPPRESSEUR.
Je trouve le jeux de mot du titre très douteux,
malgré la fausse netralité dont ils se réclament, les mots ont un sens. »campe sur ses crampes », comme si c’était un caprice, alors que c’est un acte politique (cf ghandi en inde).On a le droit d’adhérer ou pas à sa démarche, voir de critiquer sa stratégie, mais delà à le faire passer pour un capricieux…
Il suffit de voir le nombre d’article en faveur d’ali sur leur site pour comprendre leur proximité avec le PDG.
La palme de la bêtise reviens toutefois à gabonews, l’agence officielle du PDG.
Du cout gabon éco parait neutre à coté, pfff, ils sont juste plus discret.
Bien dit frangin !!!
mon frere manges et rejoins nous dans A.C.R pour 1gabon nouveau.