Après Lambaréné et Ndjolé, le candidat indépendant André Mba Obame s’est lancé à la conquête du Woleu-Ntem par la ville d’Oyem où il a prononcé «la déclaration d’Oyem». A travers cette déclaration, Mba Obame prend l’engagement solennel, s’il est élu, de n’être le Président d’aucune ethnie, mais le Président de tous les Gabonais.
© Static/gaboneco – André Mba Obame
C’est au stade Akouakam d’Oyem que Mba Obame a débuté sa tournée à travers la province du Woleu-Ntem pour la conquête de l’électorat le 22 août dans l’après-midi.
Le candidat de l’interposition a été accueilli par une population venue nombreuse soutenir celui qui se fait appeler désormais «Moïse»
Pour ce premier contact avec sa province d’origine, Mba Obame a commencé ses propos en langue Fang, en alternant Français et Fang tout le long de son meeting. Comme partout où il est passé, et comme lors des 13 premiers meetings, il a proposé à ses concitoyens de cette partie du territoire, sa «rupture responsable».
Les promesses du candidat sont les mêmes que celles faites à Libreville et ailleurs : assurance maladie, allocation familiale, gratuité de la scolarité, logement, etc. pour cette province à vocation agricole, Mba Obame a promis une subvention quantitative et qualitative pour développer le secteur agricole. Dans son projet de société, il prévoit un budget de 20 milliards de F.CFA par an et pendant cinq pour ce secteur.
De Médouneu, à Bitam en passant par Minvoul, Bollossoville etc, Mba Obame a multiplié des appels pour l’adhésion à son projet de société en mettant un accent particulier sur l’esprit d’unité qui doit habiter tous les Gabonais.
Certes, le candidat n’a pas manqué de dénoncer les injustices, les inégalités sociales qui se sont installées dans notre pays et a interpellé la population, «voulez-vous que ça change?», a-t-il demandé. «Alors ça va changer dans sept jours, nous ferons une rupture responsable» a-t-il ajouté, après le «oui» massif de la population.
Toutefois, l’un des points focaux de son discours fut celui de rappeler aux populations d’Oyem et du Nord en général, la nécessité de bannir les comportements et agissements à caractère tribal. Mba Obame leur a dit, «Je ne serais pas le Président d’un clan, d’une tribu, d’un département, d’une province, mais plutôt le Président de tous les Gabonais».
