L’ancien Premier ministre et ministre d’Etat en charge des Mines jusqu’au 22 juillet dernier, Casimir Oyé Mba, préssenti comme l’un des principaux présidentiables à l’élection du 30 août prochain, s’est prêté aux questions des journalistes des «Débats» de la RTG1 le 22 août dernier. Dans son discours, l’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a notamment insisté sur la lutte contre la corruption, qui doit permettre de protéger les fonds nécessaires au développement du pays.
© D.R. – Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre et ministre d’Etat en charge des Mines jusqu’au 22 juillet 2009
Considéré comme l’un des favoris parmi les 23 candidats à l’élection présidentielle du 30 août prochain, le dissident du parti au pouvoir, Casimir Oyé Mba, en lice en indépendant pour l’élection du 30 août prochain, était l’invité des «Débats» de la RTG1 le 22 août dernier.
Dans son propos introductif, le candidat indépendant a fustigé la gestion actuelle de l’administration, lançant notamment que «l’administration gabonaise est défaillante à tous les niveaux», et «les Gabonais ne sont pas satisfaits du fonctionnement de leur administration»
A cet effet, l’ancien ministre d’Etat en charge des Mines entend lutter contre le phénomène de la corruption, notamment «par une réforme de l’appareil judiciaire (…) avce la création dans les tribunaux d’une branche spéciale, ayant pour prérogative, l’assainissement indispensable des finances publiques».
«La lutte contre la corruption doit être menée avec vigueur, avec fermeté sans complaisance aucune, parce que c’est un mal qui gangrène le pays», a martelé Oyé Mba.
Sur le plan économique, il s’est appuyé sur l’assainissement des finances publiques en fustigeant les dépenses extravagantes, affirmant que «dans notre pays il y en a beaucoup». «Assainir les finances publiques c’est réellement un travail de base», a martelé l’ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale.
Au titre des infrastructures, Oyé Mba a abordé l’amélioration du réseau routier par le bitumage d’au minimum 200 km de route par an grâce aux 500 milliards de francs CFA qu’il compte allouer au budget d’investissement.
La convention de Belinga, dénoncé comme un contrat léonin par de nombreux candidats, a également été abordée par l’ancien ministre d’Etat en charge des Mines, expliquant qu’«avant que je n’arrive au ministère des Mines, il y avait déjà eu entre le Gabon et la Chine un accord cadre. La convention minière que j’ai finalisée après devait coller aux principes généraux de cet accord cadre préalable».
Se défendant des attaques sur son implication dans la teneur de ce contrat, il a expliqué que «ce n’est pas le ministre qui part tout seul, en catimini, voir les Chinois. C’est d’abord les experts de ces ministères [Mines et Finances]».
Sur le volet social, Casimir Oyé Mba a enfin mis l’accent sur la formation, avec la mise à la disposition du matériel didactique et le renforcement des capacités des enseignants
Quelle administration,ce n’est pas vous qui avaient taillé cette administration à votre mesure, maintenant vous trouvez qu’elle ne correspond pas aux Gabonais.c’est bon!!! vous avez fait ces lois à votre profit et aujourd’hui vous êtes vous même coincés par les mêmes lois. En tout cas le mot d’ordre c’est TSF » Tout Sauf les Fangs » allez dire, « on ne change pas le choisi, le choisi c’est le choisi ».Léon Mba a choisi Bongo, et Bongo a choisi Bongo. que celui qui n’est pas content aille mettre le feu dans l’océan.