Libreville, 26 août (GABONEWS) – Rendant public le rapport final du Conseil des ministres de ce mercredi à Libreville, le dernier avant le scrutin présidentiel du 30 août, le porte parole du gouvernement, René Ndémezo’O Obiang a indiqué que le Conseil a exhorté les « électeurs ayant accompli leur devoir électoral à s’éloigner des lieux de vote ».
Cet appel du gouvernement intervient à quelques jours du scrutin, alors que certains candidats, lors de leurs meetings de campagne, demandent à leurs partisans de demeurer devant les bureaux de vote jusqu’à la fin du dépouillement.
En outre, le gouvernement a souligné que les 3000 bureaux de vote seront sécurisés.
Lors de ce Conseil des ministres, le chef de l’Etat, Rose Francine Rogombe, a également demandé à tous les électeurs de « voter dans le calme afin que le scrutin se passe dans la sérénité ».
Je demande à tous mes citoyens épris de changement d’imprimer juste l’article 104 du code électoral qui stipule que le dépouillement et le décompte des voies sont public. on pourra le brandir à ceux qui voudront nous empêcher de rester sur place. Restons sur place mes frères, soeurs, même jusqu’au matin si c’est nécessaire. la fraude ne passera pas par nous. pas cette fois-ci.le code électoral est disponible sur le site de l’UPG.
Courage, la liberté est au bout du tunel.
le pdg c’est le négrier COLON qui vient acheter l’esclave(le peuple) et l’oppositon c’est le chef coutûmier qui livre son peuple en échange de quelques feuilles de tabac.Et chacun trouve son compte dans ce commerce. Cette traite négrière dure déjà + de 40 ans. et le peuple est resté à létat animal.
Ils savent que sans fraude ils ne peuvent pas gagner violà pouquoi ils prennent une mesure de ce genre, en tout cas si on aime le Gabon chers frères et soeurs faisons tous qui possible pour sauver au moins notre choix
pourquoi les fangs sont fénéants comme ça , acceptez que vous ne pouvez pas gagner des elections dans ce pays. en tout cas si vous voulez allez rester dormir devant les bureaux de vote, vous êtes des cobayes à canon. aller dire.
Je vous est déja dis que ce BIAFRA ancien animateur et interprête des CABARETS pense qu’un KALABA va venir nous diriger ici au pays, il ment. le ministre de l’interieur se trompe, ce gars pense que nous sommes aveugle, non seulement ils ont déja bourré les urnes, ils ont créer des urnes fictives,mais ils veulent aussi nous éloigner des lieux du vote pour assister aux décomptes.
Même avec les chars nous allons trouver un moyen pour leur montrer nous sommes l’avenir de ce pays. Même au satade Samedi,si le cameroun nous gagne,je pense que c’est là que tout va commencer.d’ailleurs c’est une trés belle occasion,pour demander la tête du KALABA
Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’il existe une autre forme de fraude electorale, assez subtile. Celle-ci consiste a changer l’emplacement des listes electorales dans la nuit precedent le jour du vote, de maniere a créer la confusion et a decourager les gens de voter. Cette technique est souvent utilisee dans les quartiers dont les populations appartiennent a des ethnies soupconnees etre des opposants au candidat du pouvoir (cela est surtout le cas a Libreville, ville abritant le plus gand nombre d’electeurs).
C’est ainsi que la veille du vote, vous pouvez aller dans votre bureau de vote et constater que votre nom figure bien sur la liste electorale affichee dans le bureau de vote. Mais lorsque vous revenez le lendemain, jour du vote, pour pouvoir voter, vous vous rendez compte que c’est une nouvelle liste electorale qui est affichee dans le bureau de vote et sur laquelle votre nom ne figure pas. En vous renseignant on vous repondra que votre liste electorale a ete transfere dans le bureau de vote d’un autre quartier, sans vous preciser de quel quartier il s’agit.
C’est ainsi que lors des operations de votes precedentes, j’ai connu des cousins ou des amis qui ont passe leur journee de vote a faire le tour de la ville de Libreville, a chercher la liste electorale sur laquelle se trouvait leur nom, car beaucoup avaient constate que les gens de la commision electorale avaient deplace les listes electorales pour créer la confusion. C’est ainsi que les listes electorales du quartier Nkembo etaient transferees nuitamment au quartier Lalala, celles du quartier Nzeng-Ayong ou Rio etaient transferees a Owendo et ainsi de suite. Mais cousins et mes amis en question, n’ont finalement pas pu voter car ils etaient fatigues de chercher leurs noms dans toute la ville de Libreville, sans les trouver (fatigue qui etait aggravee par le fait qu’a chaque fois ils etaient obliges de faire la queue inutilement). Voila comment le PDG, avec la complicite des gens de la commisssion electorale, entend se debarrasser de milliers d’electeurs potentiellement GENANTS.
Pour eviter cela, Il sera necessaire que la population exige l’affichage des listes electorales dans les memes bureaux de vote ou ces listes etaient affichees le jour precedent le vote.
ah mes chères frères, je vous jure que cette fois le PDG a menti, ils vont dont tous nous tuer s’ils pensent qu’on va s’éloigner, ils perdent leurs temps, parceque cette fois c’est la PAIX ou l’Hécatombe…
A bon entendeur…
en 2005 ns soomes restés devant les bureaux de vote maintenant vs ns demander de partir car Mba obame dénonce votre système cette fois vs n’allez pas nous avoir nous allons rester juqu’au dépouillement pour connaitre le vrai président issu des urnes!!!! vs avez mis votre machine en marche pour retirer une simple carte d’électeur l’attente est longue plus de 2h mais ns allons sanctionnés les bongoistes eloi du 5eme à lbv
C’est une bande des salauds ces PDGistes.Chers compatriotes ne nous plions pas à cette décision.De quoi ont-ils peurs?Si nous quittons les bureaux de vote ce serait une erreur fatale.Donc soyons massivement présents du début juqu’à à la publication des résultats.Restons là,ne bougeons pas.C’est maintenant là que nous devons prendre les choses en main sinon ce serait trop tard.
lollll,AMO avait bien vu juste.
ça va etre dur mais on le fera.ce changement aura bien lieu. pacifiquement et sans bruit,ni cri,restons pour voir le denouemment du scrutin.
moi je serai bien lá jusk’à 4h du matin si il le faut!
Mba Obame avait prevenu maintenant les choses sont clairs que le pdg a décidé de passé en force car en eloignant des temoins ils veulent mettre leur systeme de fraude en marche alors peuples gabonais ne nous laissons pas faire si le pdg ne reviens pas sur cette decision alors il n’y aura pas élection le 30 mobilisons nous a cet effet
c’est pour pouvoir tricher, moi je ne paryirais ps!!!!
c’est pour povoir triché, moi je ne paryirais ps!!!!
Gabon: Lettre à Madame le Ministre de la Communication et de tant d’autres choses
LE 27 AOÛT 2009 7H38 | PAR VINCENT HUGEUX
A Madame Laure Olga Gondjout,
Ministre de la Communication,
de la Poste, des Télécommunicati ons
et des Nouvelles Technologies de l’Information
Paris, le 27 août 2009
Madame le Ministre,
Ainsi, vous avez, dans votre grande sagesse, choisi d’interdire à L’Express de couvrir in situ le scrutin présidentiel gabonais du 30 août et la campagne qui le précède. « Décision souveraine que nous n’avons pas à motiver », avez-vous asséné avant de raccrocher brutalement, lorsque notre directeur de la rédaction, Christophe Barbier, s’est enquis auprès de vous par téléphone des raisons de cet oukase. Oukase d’autant plus insolite qu’il bafoue l’engagement pris le 24 juillet à Libreville, et maintes fois réitéré depuis. Vous aviez alors, à la faveur d’une conférence de presse, promis « de permettre l’arrivée ici des journalistes étrangers pour travailler en toute indépendance. »
Puisque vous ne daignez pas justifier le veto qui frappe le premier hebdomadaire français d’information générale, j’ai tenté d’en discerner l’origine. Ce fut chose aisée, avec le concours de votre entourage et d’éminents acteurs de l’échiquier librevillois, souvent embarrassés, parfois consternés, par votre acharnement. Il paraît que vous ne me pardonnez pas un reportage paru dans nos colonnes en novembre 2005, relatant les dessous de la campagne électorale du président disparu Omar Bongo Ondimba. Des erreurs factuelles ? Des anecdotes inexactes ? Des scènes imaginaires ? Non, rien de tout cela. Mais le « ton », jugé outrageusement ironique, aurait déplu en haut-lieu. A propos d’anecdotes, nul doute que vous goûterez celle qui suit. Quelques semaines après cette publication, un de vos collègues, porte-parole du gouvernement, René Ndemezo Obiang, alors titulaire du portefeuille de l’Information, se présente sans préavis au siège de L’Express. A l’en croire, la présidence lui a confié cette mission vitale: débusquer sur les bords de Seine les stratèges de « la campagne hostile déclenchée contre le Gabon ». L’après-midi même, au bar de l’Hôtel Concorde-Lafayette, le ministre m’invitera à assister à la cérémonie d’investiture du sortant réélu, le 19 janvier suivant, suggérant la confection à cette occasion d’une « interview compensatoire ». Sans doute ai-je, en déclinant l’offre, aggravé mon cas. Tout comme j’aurais semble-t-il accru votre courroux au gré de mes interventions dans des médias audiovisuels très suivis en Afrique, dont France 24, RFI ou TV5 Monde.
Si vous étiez astreinte, chère Madame, à lire mes œuvres complètes -mais je doute que vous méritiez un tel châtiment-, vous conviendriez que j’inflige le même traitement à tous les puissants que je dépeins, qu’il s’agisse de Muammar Kadhafi, Laurent Gbagbo, Benyamin Netanyahu, Nicolas Sarkozy ou Mahmoud Ahmadinejad. A cet égard, je vous invite à méditer ce paradoxe : un journaliste autorisé à couvrir en juin dernier la présidentielle en Iran, en dépit des anathèmes que lui vaut depuis des lustres son traitement de ce pays, se voit exclu du scrutin gabonais… De même, dans la longue période -trois années- où un contentieux judiciaire opposa la présidence ivoirienne à L’Express, assigné en diffamation, je n’ai à aucun moment été interdit de séjour à Abidjan. Enfin, l’expérience m’enseigne ceci : on finit toujours par revenir dans les pays qui vous refusent, à un moment donné, le droit de fouler leur sol. Les régimes passent ; les journalistes restent. Du moins quand il parviennent à rester journalistes.
En rire ou en pleurer ? En rire, bien sûr. Et plutôt trois fois qu’une. Vous avez suggéré, me dit-on, que L’Express obtiendrait son sésame à la condition que sa direction vous soumette une autre candidature que la mienne. Il vous a juste manqué le courage de dicter clairement ce marchandage. L’auriez-vous fait que nous aurions décliné le chantage en ces termes : vous avez à l’évidence beaucoup de pouvoir, dont celui -Dieu quelle prouesse patriotique !- de m’empêcher d’accomplir ma mission au Gabon ; mais vous n’avez pas celui de désigner le reporter jugé digne de votre imprimatur.
Ceci n’est un mystère pour personne : native de Paris, fille d’un ex-sénateur de la République française, vous n’avez jamais porté dans votre cœur les médias hexagonaux, accusés des plus sombres desseins dès lors qu’ils osent décrire les maux du Gabon, si éloquemment dénoncés en décembre 2007, dans un discours resté fameux, par le défunt chef de l’Etat soi-même.
En guise d’épilogue, permettez-moi de vous témoigner ma gratitude. Si, si. Assigné à résidence en France par vos soins, je vous dois deux week-ends en famille inespérés. De plus, et grâce à vous encore, j’aurai le plaisir d’honorer les invitations des télés et des radios désireuses de décrypter le déroulement et l’issue du scrutin du 30 août.
Vous remerciant pour l’attention que vous ne manquerez pas de porter à ce courrier, je vous prie d’agréer, Madame le Ministre, l’expression -libre celle-là- de ma déférente considération. V.H.
http://blogs.lexpress.fr/nomades-express/2009/08/gabon-lettre-a-madame-le-minis.php