Libreville, 26 août (GABONEWS) – Le candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba, était ce mercredi, l’invité de l’émission intitulée « Le Débat », sur les des chaînes nationale de Télévision Gabonaise (RTG1 et 2), dont le leitmotiv est de soumettre les candidats à l’élection présidentielle anticipée du 30 août prochain à un rituel de questions-réponses devant les amener à mieux défendre leur programme de société.
En s’acquittant de cet exercice, Ali Bongo Ondimba a justifié sa présence sur la liste des prétendants pour la succession de son défunt père, Omar Bongo Ondimba, par la « noblesse des intentions », la pertinence des compétences et la légitimité des droits qui sont les siens, à répondre efficacement, mieux que quiconque, aux aspirations profondes de ses compatriotes.
Dans cette logique, il s’est déclaré ne pas être prêt à répondre à ceux qui mettent en doute sa nationalité gabonaise. «Pour moi, je suis le fils de mes parents, qui sont tous Gabonais. Dès lors, je reste et demeure Gabonais, ayant les mêmes droits et devoirs que tous les autres Gabonais », a-t-il soutenu.
Parlant des supputations qui font état de sa rigueur extrême, la réplique du porte-étendard du PDG est sans ambigüité: « Ce jugement est excessif. Je reconnais la rigueur que j’incarne, mais celle-ci n’est pas extrême. Ma rigueur obéit à ma philosophie basée sur la promotion de l’efficacité et l’honnêteté professionnelles, sans lesquelles aucun développement n’est possible ».
Le champion du PDG, Ali Bongo Ondimba, s’est également prononcé favorable à une politique de main tendue à tous ceux qui ont quitté sa formation politique pour se constituer en candidats indépendants, sous réserve que ces derniers se conforme strictement à l’application sans faille de son programme de société.
En ce qui concerne la possibilité de procéder à un amendement éventuel de la Constitution, notamment dans son volet relatif à la limitation du nombre de mandats présidentiels, Ali Bongo n’y a opposé aucune objection, pourvu, a-t-il suggéré, que cette mesure s’élargisse à tous les mandats électifs dans leur globalité.
Pour ce qui est de la prime de service rendu des militaires retraités, Ali Bongo Ondimba, se veut à la fois sensible et respectueux des textes et lois en vigueur, qui ne garantissent, pour l’heure, aucun support juridique autorisant le paiement de cette prime, même si celle-ci figure au centre de ses projets à court terme.
Dans un autre registre, le candidat Ali Bongo Ondimba milite en faveur de la sensibilisation et de l’amplification des dépistages, en vue de freiner la propagation du VIH/SIDA et du paludisme au Gabon, le coût des antirétroviraux étant inaccessible, sans compter sa volonté d’en finir avec les détournements, le laxisme, l’impunité et autres maux qui minent le pays.
Comme il l’a toujours affirmé avec insistance, le sport occupe également une place de choix dans le projet de société d’Ali Bongo Ondimba. C’est justement dans cette logique qu’il a rassuré tous ses compatriotes des dispositions qu’il envisage, s’il est élu, pour permettre au Gabon d’abriter la CAN/20012, conjointement avec la Guinée Equatoriale.
Sur la question touchant la diplomatie, le porte-étendard du PDG a clairement exprimé sa ferme volonté de faire de la diplomatie gabonaise un facteur de développement, avec à la clé la formation et la qualification conséquentes des diplomates qui, une fois à la retraite, devraient vivre dans un minimum de propreté, facilitant leur réintégration locale.
Dans cette dynamique, Ali Bongo Ondimba s’engage à relever le niveau des diplomates gabonais, améliorer leurs conditions de travail et d’existence, soigner la physionomie des infrastructures immobilières qui les accueillent et sélectionner les cadres devant vendre l’image du Gabon à l’étranger sur la base des compétences et de la probité morale.
« Je souhaite que notre pays continue à vivre en paix, au lendemain de l’élection. J’invite tous les citoyens à s’acquitter de leur devoir civique, en toute sérénité, le 30 août 2009, car personne n’a le monopole des rues du Gabon », a conclu