Alors qu’il reste plus que deux jours avant l’élection historique du 30 août prochain, les voyageurs ne cessent d’affluer à la gare routière de Libreville, sise au PK8, où chaque jour les voitures convoient de nombreux Gabonais vers l’intérieur du pays.
Au-delà de la période de vacances scolaires qui entraîne chaque année une augmentation des déplacements à l’intérieur du pays, il semble que de nombreux Gabonais regagnent leurs villages à cause du vote de l’élection présidentielle du 30 août, pour lequel certains sont inscrits dans des circonscriptions provinciales.
«Nous sommes en grande saison sèche, les gens voyagent pour les vacances. Mais la grande majorité qui voyagent maintenant c’est pour aller voter à l’intérieur parce qu’il y a des gens qui vivent au village et qui votent depuis longtemps au village», expliquait le 27 août dernier Hugues, un transporteur qui dessert le Nord du pays.
Un autre facteur semble se lire en trame de fond de tous les témoignages, c’est la psychose qui règne à Libreville sur les éventuels troubles post-électoraux.
«Il y a une psychose compte tenu des élections. Il y a des gens qui croient qu’à l’intérieur ils seront plus en sécurité qu’à Libreville», explique Emmanuel, un fonctionnaire en partance pour Lambaréné, à 257 kilomètres de Libreville.
«Les gens voyagent par rapport aux bruits qui courent à Libreville (…), beaucoup de familles ont peur. Certains voyagent pour aller déposer leur famille au village. Libreville ça ne sent pas bon !», ajoute Charles, le chauffeur de la voiture de Lambaréné.
De nombreuses inquiétudes sont liées à la candidature d’Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président en lice pour le compte du parti au pouvoir, que certains accusent de vouloir prendre le pouvoir par la force.
Dans une intervention télévisée, le candidat Albert Ondo Ossa avait même appelé à la démission du candidat Ali Bongo en raison de la «psychose qui entoure sa candidature, faisant état d’une éventuelle guerre civile».
De l’autre côté, de nombreux Gabonais craignent les émeutes qui pourraient survenir si le candidat du parti au pouvoir était proclamé vainqueur. Déjà, plusieurs leaders politiques de l’opposition entretiennent l’excitation des foules et lancent insidieusement des appels à la révolte si un tel scénario se réalisait.
M. NGOKILAG, ALI BONGO EST TOUT SAUF GABONAIS. ALI EST BIAFRAIS A 100%, ARRETTE DE FAIRE L’IDIOT!!!
cher compatriote,il n’y a pas de biafra candidat a l’election presidentielle dans notre cher pays.arretes de diffamer et d’intoxiquer le peuple gabonais.mr akiba devait mieux se renseigner avant de noircir les pages avec des bevues. merci cher ami…
Bientôt nous allons lire des titres suivants dans les journaux du monde entier: » les réfugiés Gabonais ….. » Quelle honte à cause d »un Biafra.
j’avais bien dis les choses qui arrivent aux autres vont nous arriver à partir du 30 août 2009, l’histoire du Gabon va prendre un nouveau tournant. deux évenements mageurs:
La prise de pouvoir par force du clan Bongo et la révolte des Fangs qui s »embrouillent.
En football, la défaite des panthéres du gabon devant les lions du cameroun.
conclusion: mécontentement de tout genres,provoquant: émeutes, révoltes, insécurités, incendies,braquages, viols,pédophilies,revendications.
A bon entendeur salut.