Tanguy Berthemet, envoyé spécial à Libreville – Trois des candidats à la présidentielle affirment avoir gagné «largement». Des proclamations qui, dans l’attente des résultats officiels mercredi, ne contribuent pas à apaiser la tension.
Au Gabon, c’est le paradoxe du jour. «On ne connaît pas les résultats des élections, mais on sait déjà qui sont les présidents», se lamentait lundi, mi-amusé, mi-accablé, un intellectuel de Libreville. Au lendemain du scrutin présidentiel, alors que la commission électorale n’avait pas encore délivré le moindre chiffre, trois des favoris à la succession d’Omar Bongo se sont déclarés vainqueurs. Et tous trois «largement».
De ce trio de chefs d’État autoproclamés, c’est Pierre Mamboundou qui s’est prononçé le premier. Dès dimanche soir, le vote tout juste clos, l’opposant de toujours au feu président se félicitait de «ce jour d’allégresse» où le «combat a conduit à la victoire finale». Assis devant un imposant portrait à l’huile le représentant, Pierre Mamboundou s’est néanmoins refusé à aller plus avant. Son entourage assurait seulement qu’il arrivait en tête dans ses fiefs du sud du pays et dans la capitale, sans dévoiler la moindre donnée précise. Quelques heures plus tard, André Mba Obame revendiquait à son tour les voix de Libreville et de certaines provinces. Selon cet ancien ministre de l’Intérieur, son parti serait majoritaire dans toute la ville, qui regroupe près de 40 % des électeurs gabonais. Une manière de se placer en gagnant de facto.
Dans la matinée de lundi, Ali Bongo a pris à son tour la parole, en tant que désormais «président de tous les Gabonais». Le fils du défunt chef de l’État, qui se dit «largement gagnant», affirme s’appuyer sur des «résultats venus de tout le territoire». Mais, là encore, nul ne donnera de chiffres.
«Une période dangereuse»
Seuls les visages tendus et fatigués donnaient à penser qu’une page s’était peut-être tournée au Gabon. Habitué aux scrutins aussi faciles que contestables, le Parti démocratique gabonais (PDG), fondé par Omar Bongo, semble nettement plus contesté. De l’aveu même du secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, les résultats dans Libreville «seraient très serrés».
Un changement qui s’était dessiné dès dimanche. Au petit matin, une foule compacte et calme s’était massée devant les écoles transformées en bureaux de vote, enthousiaste face à cette première élection réellement ouverte de l’histoire du pays. À la nuit tombée, de nombreux électeurs suivaient toujours le dépouillement à travers les claires-voies des salles de classe, saluant à grands cris les suffrages des uns ou des autres. Une ferveur teintée de méfiance, qui pourrait rendre très périlleuses d’éventuelles fraudes – dont l’ancien régime gabonais s’était fait une spécialité.
Cette réalité, aucun des candidats ne l’ignore. Plus que de vraies déclarations de victoire, leurs discours de triomphe sont avant tout une manière de maintenir la mobilisation de leurs partisans. Et de faire peser une certaine pression sur la Commission électorale nationale. Lundi, cet organisme, chargé de collecter les suffrages, se murait dans le silence. Son président a annoncé lundi soir que les résultats seraient publiés mercredi.
L’attente n’est pas à même de faire baisser la tension sensible dans une capitale étonnamment vide. Les habitants de Libreville, provisions faites, se terrent chez eux. Des militaires sont déployés à chaque carrefour. Dans les quartiers populaires, les militants opposés au PDG se disent prêts à tout pour que la victoire annoncée de leur candidat devienne réalité. «Nous vivons une période dangereuse et l’annonce de leur victoire par les candidats n’arrange rien», souligne Anaclet Bissielo, le ministre gabonais du Développement.
Lundi, Paris s’est félicité «du bon déroulement du scrutin et de la bonne participation». Discrètement, l’ambassade de France au Gabon a demandé à ses ressortissants de rester chez eux. Les forces françaises stationnées au Gabon ne sont pas en alerte. Officiellement du moins.
Je pense pour ma part que PM est le véritable gagnant de cette élection car à Libreville même si AMO arrive en tête cela reste très serré et à port-gentil c’est sans surprise PM est largement gagnant et vu que cette élection c’est soit AMO ou PM avec l’écart qui existe entre AMO et PM dans la Nyangua ou la Ngounié et sans que le G9 AMO est aussi est largement vainqueur! 75% du collège électoral se trouve entre pog et lbv et dans ces deux ville PM est bien devant AMO!
Je pense pour ma part que André Mba Obam est le vainqueur de ce srutin, il le mérite, il a de la qualité, et plein d’expérience. Ce gars peut construire le gabon et faire en sorte que les jeunes puissent encore avoir l’amour de leur patrie. il faut seulement qu’il résiste aux assauts des méthodes de truquacage des résultats des pédé-gistes.Ils ont honte en ce moment raison pour laquelle le rêveur d’ali s’est aussi autoproclamé vainqueur.qu’ils tentent de nous voler notre victoire ils veront, déja samedi zéro match de football entre Gabonais et Camerounais .Tant pis.
C’EST PAS NORMAL QUE LES RESULTATS DES ELECTIONS NE SOIENT PAS ENCORE CONNUS POUR LE PETIT GABON.QUE CONCOCTE LA CENAP?QUE VEUT-ELLE CACHER?A -T- LELLE PEUR DE QUI POUR PROCLAMMER LES VRAIS RESULTATS PUBLIQUEMENT? C’EST PAS NORMAL POUR LE TRES TRES PETIT GABON DU POINT DE VUE POPULATION
ON SAIT QUE LA VICTOIRE C’EST DU COTE DU PEUPLE GABONAIS
A TRAVERS SA DESIGNATION DE MONSIEUR MBA OBAME DE PRESIDER AUX DESTINEES DU GABON
IL LE MERITE
DE PAR SON ANCRAGE DANS UN LONG PROCESSUS DE LIBERATION DU GABON DEPUIS SES VINGT ANS
DE PAR SON ERUDITION
DE PAR SON EXPERIENCE AUX AFFAIRES POLITIQUES ET L’HABILETE DE SON ENTRISME DANS LE SYSTEME BONGOISTE
DE PAR SON SENS DU RESPECT, D’AMOUR ENVERS SES AINEES, ENVERS TOUTES LES COUCHES ETHNIQUES DU GABON,TOUTES LES PROVINCES DU GABON
DE PAR SON SENS DU RESPECT DES AUTRES CANDIDATS
DE PAR SON ESPRIT POSE,PATIENT MOINS TONITRUANT,ET VRAISSEMBLABLEMENT UN SENS DE LA TOLERANCE PROFOND
IL A DEMONTRE QU’IL PEUT ET VA RESOUDRE LES PROBLEMES DU GABON EN TOUTE SERENITE
POUR PLUS D’EFFICACITE
VIVE ANDRE MBA OBAME
VIVE LE GABON