Depuis deux heures environs les militants et sympathisants de plusieurs candidats convergent vers la Cité de la Démocratie où certains candidats observent un sit-in devant l’entrée de cette cité où se déroule la centralisation des résultats des élections qui seront publiés ce soir par la Commission électorale nationale et permanente (Cenap).
Selon des sources proches de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), le candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), Pierre Mamboundou aurait «appris une tentative de falsification des procès verbaux au niveau de la Cenap».
C’est pour cette raison qu’il a fait le déplacement de la Cité de la Démocratie où une foule s’était déjà rassemblée au Rond-point de la Démocratie pour attendre l’arrivée de l’équipe de la Cenap qui devait tenir à 15h 30 une plénière avec les représentants des différents candidats et les observateurs internationaux.
C’est au cours de cette plénière que la Cenap allait confronter ces résultats centralisés par ses commissions sur le terrain et ceux fournis par les différents candidats. La nouvelle loi électrorale stipule en effet qu’une copie des procès verbaux signés au sortir du dépouillement doit être communiquée à chaque candidat en lice. C’est sur cette base que les candidats avaient donné leurs tendances, chacun s’érigeant d’ailleurs en vainqueur.
Pour une raison non précisée, la plénière a été renvoyée pour 19 heures locales, ce qui suggère que la proclamation des résultats se fera beaucoup plus tard que prévu, probablement tard dans la nuit.
Pour l’instant, Pierre Mamboundou, Pierre André Kombila, Louis Gaston Mayila, André Mba Obame, Bruno Ben Moubamba, Zacharie Myboto, Claudine Assayi Ayo, soutenus par au moins 2000 militants et sympathisants campent devant le portail fermé de la Cité de la Démocratie, sous les regards des forces de l’ordre.
le gabon aujourd’hui va servir de mirroir aux pays d’afrique sub-sahariens, notamment le CAMEROUN dans la mesure où ces pays comprendrons et prendrons note je l’espere du fait qu’il est temps d’afficher une attitude responsable et patriotique envers le peuple qui accordent leur confiance à leur gouvernement. ensuite de penser à l’alternative et à l’alternance non pas comme une alternative mais comme un absolu, une fin. « les hommes passent, la nation demeure », voilà une maxime qui devrait fugurer dans tous les discours et surtout dans le discours de pretement de serment et ce, de façon pratique et concrete. nos dirigeants aujourd’hui courent après le pouvoir comme un afamé cours après une miette de pain. l’afrique et partant les africain n’ont pas besoin de vivre celà aujourd’hui. car celà a pour résultat, l’image du gabon en ce jour. Où est passée la FIERTE AfRiCaInE ?