Libreville, 8 septembre (GABONEWS) – L’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), l’ivoirien Amara Essy, a écrit, dans la foulée des messages de félicitations destinés au nouveau président gabonais Ali Bongo Ondimba, une lettre dans laquelle il rappelle aux « frères de l’opposition » que « le seul combat qui mérite à présent d’être mené, c’est celui de la recherche du renforcement de l’unité nationale et de la paix ».
Actualité du :08/09/2009
Texte intégral :
« Monsieur le Président,
Après verdict de la Cour Constitutionnelle, je vous adresse mes sincères félicitations pour votre élection à la présidence de la République Gabonaise.
Le saint Coran, dans la Sourate « la famille d’Imran », révèle que « Dieu, souverain du royaume : Tu donnes la royauté à qui tu veux, tu enlèves la royauté à qui tu veux, tu honores qui tu veux, tu humilies qui tu veux et tu donnes le nécessaire à qui tu veux, sans compter ».
Dieu a donc décidé que vous serez Président et par vos actions avec une équipe dynamique, vous avez atteint l’objectif qu’il a fixé pour vous.
A présent, nous le prions encore pour qu’il vous aide, selon la Sourate Al-Baqarah (la vache), à supporter les lourdes charges qu’il vient de mettre sur vos épaules.
Je souhaite et prie Dieu afin que nos frères de l’opposition comprennent que dans ce combat démocratique qui vient de se dérouler, le seul combat qui mérite à présent d’être mené, c’est celui de la recherche du renforcement de l’unité nationale et de la paix, dans un monde concurrentiel où même les nations les plus puissantes éprouvent, face à cette crise financière mondiale, les plus grandes difficultés pour résoudre les problèmes élémentaires de leur population – emploi, niveau de vie, santé, éducation, etc.
Je vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir agréer les assurances de ma très haute considération et mes vœux de succès pour la réalisation de l’ambitieux projet de développement que vous avez conçu pour votre pays, afin de consolider les fondements de l’œuvre déjà réalisée par El Hadj Omar Bongo Ondimba, dans un contexte différent et très difficile qui correspondait à l’émergence du Gabon à la souveraineté internationale et cela dans le cadre des relations internationales dominées par la féroce guerre froide qui mettait perpétuellement en cause la souveraineté des Etats africains ».