Bangui, 17 septembre (GABONEWS) – Afin de pallier les « désagréments » posés par l’hétérogénéité des Codes miniers dans la sous région, la Communauté Economie et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) a récemment décidé de leur « uniformisation », rapportent l’Agence de Presse Africaine (APA).
« Les acteurs des pays membres de la CEMAC ont élaboré des Codes miniers très hétérogènes qui posent le problème de la transparence et de la gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique centrale », a déclaré le Conseiller technique principal dudit projet, le Dr Jüergen Runge lors d’une rencontre avec la presse mardi dernier dans la capitale centrafricaine.
Aussi, dans le sillon de cette future réforme des lois minières dans la zone CEMAC, le responsable a poursuivi en mettant en exergue la volonté de la sous région qui « veut avoir une grande zone de l’économie qui va renforcer les pays membres afin d’améliorer les conditions de vie des populations et lutter contre la pauvreté ».
Parallèlement, dans le cadre de l’échange d’expérience, l’expert a invité l’Initiative Transparence de l’Industrie extractive en Centrafrique (ITIE-Centrafrique) à échanger avec les ITIE des autres pays membres (le Gabon et le Cameroun notamment) afin de s’approprier leurs expériences en la matière et de bénéficier de l’appui du projet en cours.
Par ailleurs, l’APA indique que ces propos du Jüergen Runge s’inscrivaient dans le cadre d’une rencontre introductive à la Conférence internationale des Ressources Géologiques, sous le thème « Transparence et Gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique », qui se tiendra à Yaoundé (Cameroun) du 24 au 25 septembre prochains.
Dans sa forme actuelle, la CEMAC qui est le prolongement de l’Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (UDEAC), apparaît officiellement le 16 mars 1994 à N’Djaména (Tchad) où est signé le traité qui l’institut.
C’est dans le cadre de la « Déclaration de Malabo » (Guinée Equatoriale), le 25 juin 1999, que les gouvernements et les Chefs d’Etats des sept pays membres (dont le Gabon) lancent officiellement ses activités qui se focalisent sur l’harmonisation des politiques et l’élaboration d’un cadre juridico économique favorable à la sous région.