A l’issue d’une assemblée générale tenue le 29 septembre dernier à Libreville, le Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS) a annoncé un préavis de grève pour réclamer l’effectivité des acquis de mai dernier. Les agents réclament notamment le versement effectif des primes de servitude et de logement obtenues au terme de cinq mois de grève qui avait causé de graves dégats sanitaires sur les populations les plus démunies.
Les blouses blanches reviennent à la charge avec un nouveau préavis de grève lancé le 29 septembre pour réclamer le versement effectif des primes dont ils avaient obtenu satisfaction par la tutelle au terme d’un bras de fer suant avec les autorités.
Alors que les souvenirs douloureux de la grève du secteur de la santé de janvier à mai dernier sont encore frais dans la mémoire des Gabonais, les personnels de santé sont de nouveau sur le pied de guerre face aux errements du gouvernement dans la mise en oeuvre des accords conclus pour la reprise du travail.
«Si les revendications énumérées dans le cahier de charges ne sont pas respectées, le Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS) se réserve le droit d’entrer en grève dès le 2 octobre prochain», a déclaré le délégué national aux affaires administratives et juridiques du SYNAPS, Gervais Moutély.
Il explique à cet effet que le versement des primes de servitude et de logement dont le syndicat avait obtenu satisfaction «se fait toujours attendre», dénonçant également le traitement des personnels non permanent, dont le «paiement des salaires a été organisé de façon inégale et disproportionnée».
Le SYNAPS dénonce également de délabrement persistant des équipements et l’absence de matériel, notamment au Centre hospitalier de Libreville (CHL), qui avait pourtant bénéficié d’une manne de 2,25 milliards de francs CFA pour renouveler certains de ses services et de ses équipements.
Les agents de ce secteur revendiquaient notamment la régularisation des actes administratifs ; la promulgation du projet de loi portant fonction publique et hospitalière ; l’élaboration des textes organisant les centres hospitaliers régionaux ainsi que la mue de l’ENAPS en institut supérieur de formation sanitaire.
L’obtention de la prime de servitude et de logement était parvenu à apaiser la pression des agents, qui avaient mis en suspend leurs revendications pour la période de deuil national et la transition politique.
Le SYNAPS tiendra une nouvelle réunion le 2 octobre prochain pour décider du déclenchement de la grève. D’ici vendredi, la tutelle devra envoyer un signal fort aux personnels de santé pour éviter le fiasco de ce début d’année, où l’interruption du service minimum dans les structures de santé publiques du pays avait eu de graves répercussions sanitaires sur les populations les plus démunies.
Pour éviter un nouvel embrasement du front social dans les secteurs clés de l’éducation, des travaux publics, de la fonction publique ou de la santé, le gouvernement devra faire des concessions sans attendre.
j’encourage tous les syndicats à faire grève
allez les gars, mettez la pression à ce gouvernement de pilleurs enfin qu’on l’on juge leur capacité à trouver les solutions.
mais j’avoue qu’avec le « jeune vieu » au pouvoir,il n’y aura pas des négocaitions car lui, il ne sait pas ce que c’est!!!
alors,soyez prudent de risque que l’on vous envoit ces hommes habillés pour vous matter comme il l’avait fait avec les agents du ministère de l’agriculture.
bonjour la jungle,bonjour la dicta, bonjour MINDOUBE……..