Les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED), à l’issue de l’Assemblée générale tenue ce samedi à leur siège de la Peyrie dans le troisième arrondissement de Libreville, ont annoncé une grève générale, dès lundi prochain, jour de la rentrée des classes sur toutes l’étendue du territoire national.
Les enseignants qui ont annoncé les couleurs depuis les examens de la fin d’année académique de ses engagements. Dès lors, ils réclament, comme par le passé, le paiement de leur frais de vacation et la régularisation de toutes les situations administratives.
Le nouveau modérateur de la CONASYSED, madame Lea Ozoungué, rappelle, à titre d’exemple et surtout d’élément qui pousse à cette nouvelle entrée en grève: « Rien n’a été fait depuis que nous avons laissé du temps au gouvernement. Les situations administratives n’ont pas été traitées. Les vacations et biens d’autres revendications demeurent», a déclaré, le nouveau modérateur.
Mercredi dernier, le premier ministre, Paul Biyoghé Mba avait reçu, en compagnie de tous les ministres concernés par ce dossier, le collège des pairs de la CONASYSED devant lequel, notant des avancées, il a pris la ferme résolution de faire appliquer les résolutions contenues dans le protocole d’accord paraphé le 13 janvier 2009, devant le défunt chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba.
Ainsi, réuni en Conseil des ministres jeudi dernier, le gouvernement qui avait entériné la décision d’intégrer, en qualité de fonctionnaires ou de contractuels, selon les cas, les 750 auxiliaires dont les dossiers sont actuellement en instance à la Fonction Publique, avait également pris l’encagement de résoudre d’urgence les problèmes des enseignants, notamment l’octroi des parcelles et le paiement des rappels de ces fonctionnaires du secteur de l’éducation.
Les enseignants qui se défendent de faire entorse à la loi indiquent qu’ils « ne désobéissent pas aux autorités ».
C’est à ce propos que le nouveau modérateur renforce que : « nous voulons tout simplement que des résolutions fiables soient prises pour que nous repartions à l’école ».
La crise qui secoue le système éducatif gabonais perdure depuis la rentrée scolaire du 6 octobre 2008 et a été suspendue à plusieurs reprises sans jamais trouver de point culminant.
La nouvelle rentrée des classes est fixée au lundi
5 octobre prochain.
