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Gabon : Libreville au 97e rang de la corruption dans le monde

Transparency International vient de publier le classement 2009 de l’indice de perception de la corruption, qui place le Gabon au 97e rang mondial, en chute de 13 places par rapport au classement 2007. Au niveau continental, le Gabon occupe la 14e place et arrive en tête des pays les moins corrompus de la sous région d’Afrique centrale, 10 places devant Sao Tomé & Principe qui prend la seconde place.

Si le Gabon est parvenu à freiner sa chute dans le classement 2009 de Transparency International de l’indice de perception de la corruption, il recule toujours en perdant cette année une place pour occuper le 97e rang mondial sur 180 pays.

Alors qu’il était classé 87e en 2007, le Gabon avait perdu 12 places l’année suivante et rétrograde cette année encore d’une place au classement mondial de la corruption, définit par l’ONG comme étant l’abus d’un pouvoir officiel dans un intérêt personnel.

Dans le classement africain, le Gabon occupe la 14e place, mais arrive tout de même en tête du tableau pour la sous région d’Afrique centrale, à quelques encablures du second, Sao Tomé & Principe, second de la sous région et 24e africain.

Pour l’Afrique centrale, viennent ensuite le Cameroun (32e africain), la République centrafricaine (34e africain), l’Angola (36e africain), le Burundi (37e africain), le Congo (38e africain), la République démocratique du Congo (43e africain), la Guinée équatoriale (44e africain) et le Tchad (45e africain). Avec 48 pays comptabilisés sur le continent, le classement est peu glorieux pour l’Afrique centrale.

En tête du classement sur le continent, le Botswana, l’île Maurice et le Cap Vert occupe toujours le podium, tandis que la Somalie, le Soudan et la Guinée Conakry stagnent en bas du tableau.

L’indice indexe particulièrement l’acceptation des pots de vins par des fonctionnaires dans le cadre des marchés publics, la fraude d’entreprise, la captation du pouvoir politique pour des intérêts politiques, les cartels et la corruption dans les chaines d’approvisionnement et des transactions transnationales.

Huguette Labelle, de Transparency International, explique à cet effet que «les pays les plus pauvres sont minées par des systèmes judiciaires corrompues et l’inefficacité du contrôle parlementaire».

La faiblesse d’actions des institutions chargées de veiller au respect des lois au plus haut niveau hiérarchique permet que «la corruption se développe et échappe à tout contrôle avec de terribles conséquences pour la société», poursuit-elle.

Pour venir à bout de ce fléau qui freine le développement, il faut que l’on «exige un contrôle étroit exercé par le parlement, l’application effective des lois, l’existence des médias indépendants et d’une société civile dynamique».

Les 75 experts ont été mandatés pour établir ce classement, qu’ils ont principalement axé sur l’impact de la corruption sur le secteur privé en raison du rôle essentiel de ce secteur dans la lutte contre la corruption au niveau mondiale.

Au niveau mondial le continent africain est visible à partir de la 36e place avec le Botswana et la 41e place pour l’île Maurice et le Cap-Vert qui se retrouve à la 47e place. La France occupe la 24e, alors que le Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande seraient les pays les moins corrompus au monde

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