Des investisseurs indiens représentant un consortium spécialisé dans l’agriculture, l’hydroélectricité, le tourisme et les travaux publics, ont rencontré des membres du gouvernement le 12 novembre dernier pour s’informer sur les possibilités d’investissement qu’offrent ces secteurs au Gabon. Le gouvernement a initié plusieurs processus visant à attirer des investisseurs étrangers afin de relever l’économie nationale, notamment dans le secteur des services.
Une délégation d’hommes d’affaires indiens conduite par le premier conseiller de l’ambassade du Gabon en Inde, Henry Igondjo, s’est entretenue le 12 novembre dernier avec trois membres du gouvernement gabonais pour étudier les opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs d’activité.
Spécialisés dans l’agriculture, l’hydroélectricité, le tourisme et les travaux publics, les hommes d’affaires ont proposé une approche gagnant-gagnant pour permettre de trouver des solutions au développement des secteurs d’activités clés du pays.
Le ministre de l’Economie, Magloire Ngambia, a mis en avant les atouts du paysage économique du Gabon en vantant «sa stabilité politique, la faculté politique, la possibilité pour un investisseur étranger de rapatrier ses capitaux investis et les bénéfices réaliser par son exploitation».
«En sus de la sécurité juridique illustrée par la ratifications des accords bilatéraux et traités multilatéraux en matière d’investissement (MIGA) destinés à garantir les investissements contre les risques politiques», a poursuivi Magloire Ngambia.
Le ministre de la Communication, Laure Olga Gondjoult, a pour sa part sollicité l’expertise des hommes d’affaires dans le cadre de la construction de la future tour de télévision, pour la formation des personnels des médias qui selon le ministre, «doivent bénéficier des stages et d’une expertise indispensable à la maintenance et à l’entretien d’une tour de télévision».
Le ministre des Mines, Julien Nkogue Bekale, a enfin félicité l’initiative des hommes d’affaires indiens, notamment dans «l’exploitation et la transformation des nos matières premières», dont le potasse arrive en pôle position.
