Dans la nuit du 19 au 20 novembre dernier à Libreville, une personne non identifiée a été surprise au siège du Syndicat des agents de l’éducation nationale (SENA) et de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), alors qu’il tentait d’y mettre le feu. Selon certaines sources, cet acte criminel visait le secrétaire général de la CONASYSED, Fridolin Mvé Messa, qui serait resté dans le bâtiment pour y travailler.
Muni d’un sac contenant des allumettes et des produits inflammables, un individu non identifié a été surpris in extrémis par le vigile du siège Syndicat des agents de l’éducation nationale (SENA) dans la nuit du 19 au 20 novembre dernier, alors qu’il s’apprêtait à craquer l’allumette qui devait mettre le feu au bâtiment dans lequel se trouvait Fridolin Mve Messa, secrétaire exécutif du SENA et ancien modérateur de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED).
Le vigile aurait été alerté par des bruits inhabituels tard dans la nuit, et aurait surpris le pyromane qui a finalement réussi à prendre la fuite, abandonnant son sac à dos contenant plusieurs explosifs artisanaux.
Cette tentative d’incendie est intervenue 24 heures après une descente musclée de plusieurs élèves du Lycée technique national Omar Bongo munis d’armes blanches venus menacer les syndicalistes de l’Education nationale. Visiblement ivres, le groupuscule de jeunes avait été maîtrisé par les enseignants présents sur les lieux, puis avaient été relâchés.
Saisis par les enseignants, la Police judiciaire doit non seulement faire la lumière dans cette affaire, mais encore se pencher davantage sur la sécurité physique des leaders syndicaux des enseignants gabonais en grève depuis la rentrée des classes du 5 octobre dernier pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Certaines sources affirment que ces actes de vandalisme visaient le secrétaire exécutif du SENA et ancien modérateur de la CONASYSED, Fridolin Mvé Messa, considéré comme l’un des piliers de la grève des enseignants du primaire et du secondaire depuis la rentrée de 2008.
Ces deux actes d’intimidation traduisent un malaise profond né de la crise du secteur de l’éducation qui oppose les enseignants et le gouvernement depuis plusieurs mois, chaque partie jetant l’anathème à l’autre sur les raisons de la paralysie du système scolaire.
En dépit de la mise des enseignants sur bons de caisse par le ministère de tutelle, puis de la reprise des négociations, la grève persiste, les enseignants réclament l’application intégrale des acquis sur protocole d’accord de janvier dernier.
Nul, franchement nul comme article. J’avais déjà dénoncé cet articles écrit dans un français de je ne sais quelle académie, mais je ne comprends pas que les modérateurs des sites LVPG et BDP persistent à publier des torchons pareil. Ce-ci prouve à suffisance le caractère peu sérieux de ces sites. Manifestement, c’est un enseignant (du primaire) qui a publié ce machin