L’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) sise au Cap-Estéria et à vingt-cinq kilomètres, au nord de la capitale, Libreville, abrite depuis ce jeudi, une conférence sur la problématique de la corruption dans le secteur des eaux et forêts, organisée par l’organisation non gouvernementale « On ne m’achète pas », avec l’appui financier et institutionnel du Programme de Renforcement des capacités des Institutions de Contrôle de l’Etat Gabonais (PRICIEGA).
« La corruption : un phénomène généralement nocif ; la corruption est partout une honte ; gaspiller les ressources en eaux, forêts, faune, aires protégées et autres environnements pour son compte personnel, sa famille et ses amis est une faute lourde ; l’extorsion de fonds est une forme de corruption particulièrement corrosive; qui gagne et qui perd dans le jeu de la corruption ? », telles sont les thématiques de cette conférence-débats dont les animateurs sont Janvier Mba Nguéma et Jean Owono Mba.
Le message principal devant être véhiculé durant cette rencontre se focalisera sur les différentes formes de corruption et d’extorsion de fonds, constituant des fautes lourdes, susceptibles d’être enregistrées dans le déroulement des activités réalisées dans le secteur des eaux et forêts. Ce qui justifie éloquemment le choix du site de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts dont encadreurs et étudiants ont massivement répondu à la conférence, tout en y prenant une part très active.
Ouverte cet après-midi, la conférence-débats sur la problématique de la corruption dans le secteur des eaux et forêts, conjointement présidée par Monsieur Boussougou Nzamba et Mesdames Daker Akendengué et Obone Claire, respectivement Directeur général de la lutte contre la corruption, Coordinatrice du PRICIEGA et Responsable de l’ONG « On ne m’achète pas », sera bouclée en début de soirée, avec en toile de fond la mise en exergue de la volonté manifeste des nouvelles autorités gabonaises à faire de la lutte contre la corruption le leitmotiv de leur gouvernance. Nous y reviendrons.