Un séminaire sur l’élaboration d’une nouvelle politique nationale de promotion de la santé se tient depuis le 15 décembre au Centre hospitalier de Libreville (CHL). Organisé par le ministère de tutelle en collaboration avec l’OMS et l’UNICEF, ce séminaire associe tous les secteurs, y compris la société civile, pour la détermination des stratégies efficaces pour atteindre des meilleurs résultats en matière de prévention médicale.
Organisé par le ministère gabonais de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF), le séminaire sur l’élaboration d’une nouvelle politique nationale de promotion de la santé se tient depuis le 15 décembre dernier au Centre hospitalier de Libreville (CHL).
Ces travaux doivent permettre de déterminer des stratégies efficaces pour améliorer la prévention et la couverture médicale sur l’ensemble du territoire national.
«Le processus de la santé est un processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celui-ci», a expliqué le docteur Abdoulaye Yam, représentant l’ambassadeur le l’OMS au Gabon, le docteur André Ndikuyeze.
Pour le Gabon par exemple, où le paludisme sévit à l’instar de plusieurs pays africains, les séminaristes ont indiqué qu’il est «nécessaire d’assainir les quartiers insalubres pour que les foyers des moustiques disparaissent autour des habitations».
A cet effet, les ministères de l’Habitat et de l’Environnement ont été sollicités pour que ces projets produisent les effets escomptés pour une lutte plus efficace de la prolifération de certaines maladies.
Ce séminaire qui s’achève le 19 novembre prochain, enregistre la participation de plusieurs experts dont celle du directeur général de la santé du Gabon, Jean Damascène Khouilla, qui a assuré que «son pays ne ménageraient aucun effort pour permettre aux populations de vivre dans des conditions sanitaires acceptables».
A la suite des états généraux de la santé en 2005, un Plan national pour le développement sanitaire (PNDS) avait été élaboré. Mais ce dernier a encore du mal à être mis en oeuvre efficacement sur le terrain.