Habituellement célébrée au mois de décembre de chaque an, la journée de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), a été fêtée ce samedi sous fond d’espoir au Centre des métiers Jean Violas, situé dans la commune voisine d’Owendo, dans la banlieue sud de Libreville, a constaté sur place GABONEWS.
Selon le service de communication de la SEEG, cette fête a été repoussée au mois de janvier à cause du calendrier très chargé n’ayant pas permis à la direction générale de mettre en place toutes les conditions relatives à cet évènement festif.
Tout compte fait, la direction générale, les cadres et autres agents de la principale société fournisseur d’énergie et d’eau ont pu s’offrir cette journée, oubliant un temps soit peu, les journées difficiles de travail.
« Pas de discours, cette une journée libre où chacun doit se libérer », a indiqué un cadre de la boite à l’équipe de GABONEWS cherchant à savoir davantage.
A la faveur de la dernière session du Conseil des ministres de l’année 2009, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, s’était largement penché sur la question de l’eau potable et du courant électrique, défrayant la chronique depuis bien des lustres, en sommant la SEEG de remplir sa part de contrat au risque de voir celui-ci résilié purement et simplement.
D’ailleurs, lors de son message de vœux à la nation, prononcé le 31 décembre dernier, il en a fait de cette préoccupation une priorité de choix parmi tant d’autres.
« Le gouvernement va s’attaquer dès ce mois de janvier au fonctionnement de la SEEG, qui présente depuis quelques temps des manquements difficilement supportables et qu’il faut impérativement éradiquer », avait recommandé le n°1 gabonais.
Lors d’un récent entretien accordé à GABONEWS, le ministre de l’Energie, Régis Immongault, conscient du problème, avait souligné
La détermination du gouvernement d’aller dans l’application des mesures prises.
« Il est clair qu’avec la mission que nous avons d’arriver à un Gabon ‘‘Emergent’’, donc une politique ambitieuse avec une croissance des chiffres, il faudrait que l’Energie puisse être plutôt un stimulus pour la croissance et non un frein pour la croissance, car c’est dans ce cadre que le chef de l’Etat a donné instruction au gouvernement d’être offensif dans le secteur », avait-t-il précisé, indiquant qu’il était conscient des défis à relever.
D’après le ministre, en matière d’eau, le problème se situe au niveau de la distribution. Pour Libreville par exemple, il y a décalage entre l’offre et la demande d’à peu près 30.000m3 par jour. Pour totalement desservir la capitale, il faudrait au moins atteindre 180.000m3 par jour. La capacité actuelle tournerait autour de 150.000m3/ jour.