Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a quitté Libreville dimanche en milieu de matinée pour Luanda, la capitale angolaise où il assistera à l’ouverture officielle de la 27ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.

C’est pour la première de fois qu’un chef de l’Etat gabonais assistera personnellement à l’ouverture de la plus importante compétition sportive du continent africain.

Une compétition qui s’ouvre sur fond de drame avec la mort de deux membres de la délégation togolaise tués dans un attentat à Cabinda, perpétré par les rebelles du Front de libération du Cabinda (FLEC).

Les rebelles du FLEC très actif dans l’enclave du Cabinda, ont mitraillé vendredi dernier, le bus qui transportait la délégation togolaise qui ralliait Cabinda en provenance de Pointe-Noire (Congo).

Face à cette situation, le gouvernement togolais a demandé samedi, à son équipe de regagner Lomé. Mais dans la nuit une bonne partie de l’équipe a indiqué qu’elle participera finalement à la compétition pour honorer la mémoire de leurs collègues tués dans cet incident de vendredi dernier.

Le Togo doit livrer son premier match lundi contre le Ghana en principe dans la ville de Cabinda, mais selon de source proche de la Confédération africaine de football (CAF), La poule B où évoluera le Togo, le Ghana, la Côte d’ivoire et le Burkina Faso pourrait être déplacée vers Luanda.

La région angolaise de Cabinda, est enclavée entre le Congo Brazzaville et la République démocratique du Congo (RDC).

Cette région est en proie à une rébellion armée depuis plus une trentaine d’année menée par le FLEC. Une entité désormais divisée en plusieurs factions.