Le président du conseil économique et social (CES) Antoine de Padou Mboumbou Miyakou a indiqué, mardi lors de la session extraordinaire portant sur l’examen du projet du loi de finance 2010, que l’augmentation du budget d’investissement de l’ordre de 897.5 milliards décidé par le gouvernement traduit ‘’une rupture évidente avec le passé’’.
Pour atteindre les objectifs de développement que le gouvernement s’est fixé ‘’c’est une avancée indéniable qu’il nous faut saluer’’ a explique Mboumbou Miyakou, qui a jouté par la suite que ‘’le budget d’investissement bénéficiait jusque là de la portion congrue au budget général de l’Etat’’.
En mettant donc un accent particulier sur les dépenses d’investissement, le président du CES estime que le gouvernement, grâce à ce budget revu à la hausse, ‘’va apporter des corrections dans les déséquilibres macroéconomiques et renforcer les mesures sociales’’ ce qui va contribuer à ‘’répondre aux besoins et aspirations légitimes des populations’’.
Mboumbou Miyakou a rappelé, à propos, que le CES dans ses avis antérieurs avait toujours suggéré au gouvernement ‘’d’affecter au moins 20% de ressources propres à l’investissement’’.
Le CES se réjouit-il de ‘’la vision stratégique du gouvernement’’ à travers la nouvelle orientation budgétaire qui ‘’privilégie les dépenses d’investissement’’ dont l’objectif reste le ‘’développement visible du Gabon’’, a indiqué Mboumbou Miyakou.
Les dépenses de l’investissement 2010 projettent de soutenir la croissance économique, de lutter contre les effets de la crise économique internationale et de renforcer les acquis sociaux.
Pendant cinq jours, les membres conseils du CES vont examiner, avec sérénité et sérieux afin de rendre un avis à la hauteur de la considération dont jouit l’institution, les conclusions du travail exécuté par les membres de la section économie, finances et budget sur le budget.