Dimanche, le «New York Times» a annoncé que les grandes banques de Wall Street s’apprêtaient à verser des bonus faramineux à leurs employés, «malgré les appels à la retenue de Washington et l’irritation de l’opinion publique».
Il suffit ! Le président des Etats-Unis Barack Obama n’exclut pas de taxer davantage les banques qui ont été sauvées de la faillite par l’argent du contribuable, a indiqué lundi un haut responsable américain.
«Le Président s’est engagé auprès des Américains à récupérer leurs investissements dans le secteur financier. Si nous avons fait de grands progrès pour recouvrer une grande partie de cet investissement, le Président va proposer une façon d’en récupérer davantage, conformément à la loi», a indiqué ce responsable sous couvert de l’anonymat. «L’une des possibilités est de taxer les institutions financières.»
Cette annonce intervient alors que le New York Times a annoncé dimanche que les grandes banques de Wall Street s’apprêtaient à verser des bonus faramineux à leurs employés, «malgré les appels à la retenue de Washington et l’irritation de l’opinion publique».
Citant des dirigeants de banques, le quotidien écrit que certaines rémunérations pourraient atteindre «six, sept, voire huit chiffres» pour certaines personnes.
Le plan de recapitalisation des banques américaines mises à genoux par la crise des subprimes, décidé par la précédente administration de George W. Bush et poursuivi par celle d’Obama, s’élevait à 700 milliards de dollars. Selon un rapport du Trésor au Congrès, 545 de ces milliards ont été engagés, dont 372,62 ont été dépensés. Sur cette somme, 165,18 milliards ont été remboursés par les banques et 209,44 milliards restent donc dus à l’Etat.