La victoire des « Palencas Negras » d’Angola, devant le Malawi (2-0), ce jeudi soir, lors de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, est accueillie avec ferveur sur l’étendue du territoire, dont Lubango où les habitants, parmi lesquels des adolescents, en pyjamas, gagnent les principales artères de la ville.

De deux à plus de 30 ans, ils descendent dans la rue. Filles et garçons, euphoriques, se dirigent vers la Place Agostino Néto, nom du père de l’indépendance de l’Angola, le 11 novembre 1975 avec une particularité, des gamins en tenue de chambre, sans doute attirés dehors par la ferveur populaire.
Tout y passe. Klaxons, concert de casserole, youyous, Angola, ohé !

La télévision nationale, elle, n’est pas en reste.

Elle diffuse, en continue, en direct, les scènes de joie dans les principales villes du pays : Luanda, Cabinda, Lubango, Uíge, Benguela.

Une telle atmosphère a prévalu, mercredi, au Gabon, notamment à Libreville, la capitale, à l’issue du succès (1-0) des Panthères face aux Lions Indomptables du Cameroun, pour le compte du groupe D.

La première victoire des «Antilopes Noires » a été obtenue au Stade du 11 novembre devant le chef de l’Etat angolais, dos Santos, vêtu, pour la circonstance d’une tenue de sport.

Elle permet au pays organisateur de prendre la tête du groupe A avec quatre (4) points devant le Malawi, l’Algérie et le Mali.

Un peu plus tôt, les Fennecs d’Algérie avaient battu les Aigles du Mali par un but à zéro.

La prochaine et dernière journée des préliminaires de la CAN s’annonce décisive dans cette poule.

L’Angola, leader, 4 points, rencontre, à Lunda, le 18 janvier l’Algérie ( 3 pts) tandis que le Malawi, actuel deuxième, avantagé par un meilleur goal différence, 3 points également, jouera contre le Mali (1pt ), à Cabinda.