Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Maxime Ngozo Issondou, a honoré, il y a peu, l’audition accordée par les membres de la commission des finances de l’Assemblée Nationale à Libreville, à la faveur de laquelle il a défendu le budget sectoriel alloué à son département ministériel pour l’année 2010.
Ainsi, notre confrère du quotidien « l’Union » a indiqué, ce mardi,que lors de cet entretien, le ministre a rendu attentifs les députés sur le montant de son budget sectoriel, lequel s’élève à 13 211 816 600 F CFA contre 13 579 000 000 F CFA en 2009. Selon le quotidien, cette différence serait induite par la non reconduction, cette année, des crédits d’équipements.
Par ailleurs, informe t-on, le budget de fonctionnement du ministère du travail pour l’année en cours est également revu à la baisse, avec 12 811 816 600 F CFA contre 13 milliards en 2009, soit une baisse de 207 183 400 F CFA, précise l’Union.
Aussi, le montant réservé à l’investissement a-t-il reçu, pour sa part, une portion de 440 millions F CFA contre 560 millions l’an passé.
En outre, conformément à « la nouvelle vision » initiée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le ministère a été invité à matérialiser une kyrielle de mesures. Ainsi, la « révision de certaines dispositions du code du travail et de sécurité sociale », « l’intensification des contrôles sur les conditions de travail en entreprise » et « l’enquête nationale sur l’emploi chômage » notamment. La récente réforme de la journée continue, n’est pas reste puisqu’en 2010, elle sera l’objet de vastes campagnes de sensibilisation et d’information.
Par ailleurs la poursuite de l’opération d’immatriculation des Gabonais Economiquement faibles sur l’étendue du territoire ainsi que la matérialisation du fonds des agents publics de l’Etat par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) seront autant d’autres chantiers du ministère du travail pour l’année 2010.
A noter que cette audition de M. Ngozo intervenait peu de temps avant la mise au point du Premier ministre, Chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba qui, lundi, à la faveur d’une rencontre avec les partenaires sociaux, levait l’équivoque sur le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dont nombre de syndicalistes souhaitent voir à hauteur de 150.000 F CFA.