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Gabon : Libreville toujours abonnée à la vie chère

Avec la récente mesure présidentielle visant à fixé le salaire mensuel de tous salarié à 150 000 francs CFA, Libreville pourrait bien enregistrer de nouveaux records en cherté du coût de vie si aucune mesure conjoncturelle n’est mise en place par le gouvernement. La crainte des Gabonais est notamment focalisée vers la hausse probable des prix des denrées alimentaires, déjà très élevé.
Considérée comme l’une des villes les plus chères d’une monde, Libreville, en dépit de la récente crise économique, n’a rien fait pour ramener le curseur du coût de la vie vers le bas. Le logement, l’éducation la santé, les denrées alimentaires ou encore le transport à la portée de tous les Gabonais, semble être une utopie.

Certes en pleine traversée de la crise en 2008, le gouvernement avait concocté un plan d’urgence pour freiner la hausse du prix des denrées alimentaires. Ces mesures couvraient en principe une période de 6 mois sans que l’on sache si elle devait être reconduite chaque année.

La récente mesure prise par le gouvernement d’améliorer le revenu de tous les salariés des secteurs public et parapublic, aura certainement une incidence sur le coût de la vie à travers notamment l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Car les entreprises du secteur privé sont également invitées à tout faire pour que leur employé le plus mal payé soit rémunéré à 150 000 francs CFA au moins, quel que soit sont rendement ou encore son statut.

Une décision qui va certainement se traduire l’alourdissement des charges de l’entreprise et le rétrécissement de leur marge bénéficiaire à l’extrême certains cas. Pour rester viables, elles n’auront d’autres solutions que de majorer leur prix et peut-être même jouer sur les «licenciements stratégiques» pour y parvenir. Peut être que l’Etat leur aménagera des baisses sur le plan fiscal et douanier.

Toutefois, quels que soient ces aménagements, le coût de la vie va faire un petit bonhomme de chemin allègrement s’il n’y a pas une intervention décisive du gouvernement dans ce domaine. Mais comment encadrer les prix lorsqu’on se dit favorable à l’économie libérale ?

C’est le paradoxe de notre temps mais les solutions ne manquent pas et c’est au gouvernement de faire la preuve de ses capacités à assurer le bien-être des Gabonais, comme il y est constitutionnellement engagé.

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