Le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, qui préside ce vendredi, à la Sablière, la cérémonie de rentrée solennelle de la Haute Cour en présence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et des présidents des autres institutions de la République, a prononcé son allocution de circonstance sur fond de bilan de l’année écoulée.
En effet, de l’annonce de la disparition du président de la République en exercice, Omar Bongo Ondimba, le 8 juin 2009 à Barcelone (Espagne), en passant par des tractations pour l’application des mesures inscrites dans la Loi fondamentale en vue de sa succession, de la transition, des concertations politiques et de l’élection présidentielle, avec à la clé, la désignation d’Ali Bongo Ondimba, Madame Mborantsuo n’a oublié aucun aspect de ces événements majeurs inscrits désormais dans les annales de l’histoire gabonaise.
Outres cela, le président de la Cour constitutionnelle n’a pas manqué de rappeler que cette année 2009 est comparable à 1967, année au cours de laquelle est décédé le premier chef de l’Etat gabonais, Léon Mba Minko. Ce qui a conduit à des tractations, comme en 2009, pour la désignation de son successeur.
Se rappelant que ces contextes n’ont pas été des plus calmes, Marie madeleine Mborantsuo a salué la grandeur des personnalités de premier plan (Rose Francine Rogombé, Pual Biyoghé Mba…) qui ont concouru à la réussite du passage de témoin sans graves heurts, tout en relevant la « solidité » des institutions de la République et la maturité du peuple gabonais.
Aussi, dans ce discours, le président de la Haute Cour annonce un certain nombre de réformes, que ce soit dans le cadre de la loi fondamentale, de l’action des partis politiques, du processus électoral, qui seraient les bienvenues en vue d’assainir, au maximum le paysage politique afin d’éviter à l’avenir des pesanteurs qui nuiraient à l’évolution, aujourd’hui souhaité, via l’émergence par le nouveau président de la République.
Ainsi, madame Mborantsuo a rassuré le chef de l’Exécutif gabonais du soutien de la Haute cour en vue de l’aider dans la mise en forme totale de ces réformes.
Nous y reviendrons.
