La présence des agents de la police judiciaire et des vigils vendredi tôt le matin aux alentours d’un magasin CKDO du groupe CECA-GADIS à Nzeng-Ayong (6e arrondissement de Libreville) a fait courir, comme une traînée de poudre, la rumeur d’un braquage à main armée, a constaté l’AGP.
La seule présence des agents de la police judiciaire sur les lieux, a suffi pour susciter dans les esprits imaginatifs, un scénario digne des films hollywoodiens, avec lequel le Gabon a rompu il y a près de dix ans, après la mise hors d’état de nuire de la bande du tristement célèbre ‘‘Tchatcho’’.
Tout constat fait par les agents de la PJ, il s’agirait d’un vol qui se serait produit dans la nuit de jeudi à vendredi. Les vandales sont passés par le plafond en créant une brèche qui leur a permis d’avoir accès au magasin.
Toutefois, plusieurs heures après le forfait, aux dires des riverains, il était difficile, même pour les responsables du magasin, de constater le moindre vol.
On pouvait, en effet, lire sur une feuille de contre-plaqué : ‘‘magasin fermé pour inventaire’’. Cet inventaire permettra peut-être de savoir ce que les bandits ont emporté, afin que les policiers du commissariat de Nzeng-Ayong, chargés de l’enquête, rattrapent les malfrats.
Au demeurant, l’omerta entretenu par les responsables du groupe CECA-GADIS à l’endroit de la presse n’aura pas permis de faire plus de lumière sur cette affaire.