Deux nouveaux membres de la Commission nationale de Lutte contre la Corruption et l’enrichissement illicite ont prêté serment ce vendredi au tribunal de première instance de Libreville, en présence du président de la Cour de Cassation et des membres du gouvernement.
Au cours de cette cérémonie, les deux impétrants ont solennellement juré de « servir l’Etat avec fidélité », de mener avec « probité » leurs nouvelles fonctions, d’observer le « respect de la confidentialité et la déclaration de fortune », avant de promettre de se « conformer aux lois et règlements en vigueur », ayant trait a la lutte contre l’enrichissement illicite.
Aussi, lors de son allocution de circonstance, l’un des hauts dignitaires de l’Institution, Louis Marie Nguié Essono, a souhaité voir aboutir les premières poursuites judiciaires en rapport avec l’enrichissement illicite.
Celui-ci d’indiquer : « Après sept ans de création, d’organisation et de fonctionnement de notre condition, le moment est venu pour que nous puissions vivre les premiers procès dont les enquêtes ont été diligentées par notre condition ».
Cette prestation de serment des membres de ladite Commission intervenait après l’annonce du gouvernement réuni en Conseil des ministres le 14 janvier dernier, d’un projet de décret portant institution d’une Journée Nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
La célébration de cette journée, fixée au 9 décembre de chaque année vise notamment : « à sensibiliser, conscientiser, prévenir et susciter chez l’agent public et le citoyen, des comportements tendant à rejeter la corruption et l’enrichissement illicite, et « à impliquer les pouvoirs publics, la société civile et les populations », dans la lutte contre ce même phénomène.