Les Panthères ont bouclé les valises pour regagner le Gabons après leur élimination de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui se joue en Angola suite à leur défaite (2-1) concédée devant la Zambie.
Cette élimination, qui vient au premier tour de la compétions, a douché l’enthousiasme de tout un peuple mais la faute à qui ? A tous ceux qui croient encore que la sélection du Gabon a le niveau de jouer une rencontre tous les quatre jours.
Si l’on doit revenir sur la prestation des Panthères, on admettra que face aux camerounais les poulains d’Alain Giresse étaient frais physiquement, qu’ils nous ont montré contre les tunisiens qu’ils n’avaient pas récupéré et qu’ils étaient en rupture physiquement et mentalement devant les zambiens.
En Angola les mêmes faiblesses de l’équipe nationale gabonaise une première rencontre qui ressemble étrangement à cette phase de jeu produit par les Panthères contre le Maroc et le Togo lors des éliminatoires. C’est-à-dire l’une des phases des plus abouties avec du jeu et de l’application.
Puis on a observé que le régime des Panthères baissait rencontre après rencontre, les joueurs donnaient l’impression d’être vidé de leurs énergies (…), qu’ils étaient hors jeu.
Ce qui est gênant, c’est de dire cette incapacité à trouver un second souffle et à réagir, des insuffisances qu’on avait déjà remarqué face au Cameroun aux éliminatoires, que l’entraîneur Alain Giresse n’a pas pu corriger avant le début de la CAN en Angola.
On s’est une nouvelle fois rendu compte que les éléments du milieu de terrain Kessany et Mbanangoye reproduisaient les mêmes fautes techniques à savoir : coller les défenseurs en laissant les lignes trop étirées, balancer les ballons en sautant les lignes, perdre les duels. Ils n’ont jamais, ni contre la Tunisie ni contre la Zambie, exercé un pressing haut qui aurait étouffé l’adversaire.
Quant au coaching d’Alain Giresse, on ne le comprendra jamais. Il convoque vingt trois joueurs mais il n’utilise que quatorze. Doit comprendre que les autres sont des touristes ? Alors comment donner de l’air dans l’entrejeu en maintenant sur le terrain des joueurs carbonisés et espérer gagner un match.
L’ambition ne s’accompagne pas de l’à peu près. Aller en quarts de final d’une compétition importante comme la CAN et le gagner, il faut construire une équipe nationale montrant plus de muscle capable d’allier fond de jeu et efficacité comme savait le faire les équipes de haut rang, celles qui glanent des trophées sur le continent.
Il faut se faire une raison, les panthères n’ont pas le niveau pour jouer un match tous les quatre jours comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Maroc etc. etc.
Il va falloir aller jusque dans nos gènes pour extirper l’agent responsable de nos faiblesses physiques et mentales sinon il faut passer à autre chose.
D’autres auront beau jeu de rétorquer qu’avec ou sans ça, le jeu des Panthères a progressé à en jugé par leur dernier classement FIFA et CAFE, mais c’est très peu pour rivaliser avec les grands.