La station de pompage et de traitement d’eau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) de la ville de Mbigou, chef-lieu du département de la Boumi-Louétsi (sud) connaît une saturation depuis le début du mois de décembre dernier et n’arrive plus à satisfaire véritablement la population, selon des témoignages recueillis surplace par l’AGP dimanche.
’’Je ne comprends plus sur ce qui se passe ici avec notre eau. L’eau ne coule plus convenablement ou presque pas dans les robinets. Parfois elle est coupée toute la journée et revient lentement vers 4h du matin (3h GMT), cela va occasionner des retards dans les différents services’’, s’est plaint Alphonse Koumba, devant ce qu’il a appelé les ’’caprices de la SEEG.
’’Mais c’est un calvaire ce que nous vivons ici. Que dame SEEG [appellation de la société par la presse nationale ndlr] augmente la capacité de distribution afin que ces désagréments ne se répètent plus’’, a réagi un fonctionnaire, embarrassé par ces coupures d’eau.
Selon un autre responsable, les coupures d’eau dans la commune de Mbigou deviennent récurrentes comme dans certaines localités, à l’instar de Libreville (capitale gabonaise). Evidemment, le doigt accusateur est pointé vers le fournisseur de ce liquide précieux traité en laboratoire. C’est pourquoi, ’’il est de bon aloi que la SEEG, qui a le monopole du marché en fourniture d’eau et d’électricité, améliore ses prestations’’, a-t-il dit.
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A Fougamou dans le département de Tsamba-Magotsi (nord), à Mimongo (Ogoulou, sud-est) ou dans d’autres villes de la province de la Ngounié, le problème est le même. Celle de
Lébamba dans la Louétsi-Wano (sud) est quelque peu épargnée, du fait de la construction d’une nouvelle station de pompage et de traitement de l’eau.
