A la faveur de la revue à mi-parcours intervenant dans la programmation du 10ème Fonds Européen pour le Développement via une concertation nationale entre le gouvernement gabonais et l’Union Européenne, tenue lundi, à l’immeuble Arambo, à Libreville, le Gabon, au regard des résultats enregistrés jusque-là, a été qualifié de « bon élève », nonobstant quelques réglages restant à faire, a constaté GABONEWS.
En ouvrant les travaux des assises de cette revue à mi-parcours qui a enregistré, outre les parties prenantes, la présence d’ambassadeurs accrédités près le Gabon, d’experts nationaux et étrangers, des bénéficiaires du projet et de la société civile, le ministre de l’Economie, de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Magloire Ngambia, a réitéré toute la satisfaction du gouvernement gabonais quant à la qualité des relations entre son pays et l’Union Européenne, notamment dans le cadre du dixième FED.
« La revue à mi-parcours de notre coopération avec l’Union Européenne, prévue dans l’Accord de Cotonou, nous offre ainsi l’opportunité de faire des propositions constructives qui ancrent le développement des secteurs ciblés par le FED, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la bonne gouvernance publique, pierre angulaire de la politique volontariste du Président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba », a-t-il martelé.
De son côté, l’ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Gabon, M. Thierry Mathisse, a noté avec ravissement, la pertinence des actions programmées par le gouvernement gabonais et les bonnes dispositions prises par celui-ci pour l’utilisation des 49 millions d’euros (32,1 milliards FCFA), représentant le montant global de l’enveloppe financière non remboursable du 10ème FED, offerte au Gabon.
Les experts de l’Union Européenne, M. Himan et M. Chaigneau, respectivement chef section économique et chargé de programme à la section économique, quant à eux, se sont illustrés à définir les objectifs et méthodologies de la revue à mi-parcours, étayer les résultats obtenus depuis le lancement du projet jusque maintenant, les points à améliorer et conclusions tirées par le donateur.
De ces constats, il ressort que le Gabon a respecté ses engagements de gouvernance, d’amélioration de la gestion des finances publiques, de coordination et d’harmonisation de l’aide extérieure et de renforcement des efforts en matière d’intégration sous-régionale, le tout soutenu par les mesures d’assainissement et de moralisation de la vie publique enclenchées par les nouvelles autorités du pays.
Sur la base de ces différentes performances à l’actif du Gabon, celui-ci a été qualifié de « bon élève » par les représentants de l’Union Européenne, avec à la clé le maintien de la stratégie et de l’enveloppe, augmentée de l’inflexion de la gouvernance générale et sectorielle.
Toutefois, les techniciens de l’Union Européenne ont fait des recommandations contenues dans la rubrique intitulée« Points à améliorer », portant notamment sur l’insuffisance d’indicateurs de statistiques, la mise en œuvre de textes législatifs relatifs aux droits humains, le renforcement de la politique sectorielle et la nécessité d’impliquer tous les ministères techniques concernés par la mise en œuvre de la coopération.
Présentant la proposition d’inflexion du PIN/10ème FED pour le compte du Gabon et répondant aux préoccupations du bailleur, le Coordonnateur de la coopération Gabon-Union Européenne, Alain Rempanot Mepiat, a rassuré les uns et les autres quant à la disponibilité et à la volonté indéfectibles du gouvernement gabonais à s’approprier les recommandations issues de la revue à mi-parcours afin de répondre davantage aux attentes et critères de l’Union Européenne.
A préciser que les huitième et neuvième Fonds Européens pour le Développement octroyés au Gabon ont servi, entre autres, au renforcement des politiques sectorielles en termes d’éducation, de formation et d’assainissement.