Au sortir de son séance de travail ce 25 janvier avec le ministre de la Santé, Alphonsine M’bie N’na, le directeur des hôpitaux de Bordeaux, en France, Alain Heriaud, a indiqué que le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux s’engage à former le personnel gabonais de santé Cette formation permettra de renforcer les capacités du personnel soignant dans plusieurs spécialités.
Plusieurs agents du personnel gabonais de santé seront bientôt formés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux. C’est ce qu’a indiqué le directeur des hôpitaux de Bordeaux, Alain Heriaud, à sa sortie d’audience avec le ministre de la Santé le 25 janvier dernier.
Cette coopération qui s’inscrit dans le cadre de jumelage entre la direction des hôpitaux de Bordeaux et ceux du Gabon, vise à renforcer les capacités du personnel soignant, notamment ceux en service dans les structures hospitaliers, dans plusieurs spécialités.
«Nous apportons notre concours au gouvernement gabonais dans le cadre de la formation du personnel de la santé, où nous allons insister sur l’organisation dans les services médicaux, pour qu’il y ait plus de rigueur et nous voulons l’aider également dans l’achat des matériels de grandes quantités. Ceci, aux bénéfices de la population», a déclaré monsieur Heriaud.
«Cette coopération entre le Centre hospitalier universitaire de Bordeaux et l’Etat gabonais, est axée principalement sur la formation des personnels des Centre hospitaliers du Gabon, ainsi que sur l’achat des matériels utilisés en milieux médicales», a-t-il poursuivi.
«L’action de jumelage entre la direction des hôpitaux de Bordeaux et ceux du Gabon, pourra permettre à plusieurs médecins gabonais de bénéficiers des formations spécialisées», s’est réjoui le ministre de la Santé Alphonsine M’bie N’na.
Le directeur des hôpitaux de Bordeaux qui a par ailleurs visité les services du Centre hospitalier de Libreville (CHL) a indiqué que le CHU de Bordeaux poursuivra ses actions au Gabon s pendant plusieurs années, notamment pour combler certains manquements de certains services du CHL, avant de s’étendre dans les autres structures sanitaires du pays.
«Nous espérons que dans les mois qui viennent au vue des premiers résultats que nous obtiendront au Centre hospitalier de Libreville, nous pourrions reproduire les mêmes actions dans le reste des hôpitaux du Gabon», a dit Alain Heriaud.