Les autorités gabonaises ont décidé vendredi d’évacuer le bois qui était stocké dans les parcs depuis plusieurs semaines, annoncé le porte-parole de la présidence de la République, Guy Bertrand Mapangou qui inaugurait ce vendredi une série de rencontres hebdomadaires avec la presse sur le bilan des activités du chef de l’exécutif.
La mesure a été prise au cours d’une réunion entre le Président, Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre Paul Biyoghé Mba et quelques membres du gouvernement.
C’est la première conférence de la série, que va désormais organiser chaque semaine le porte-parole de la présidence, pour discuter avec les hommes des médias des faits marquants de la semaine.
Les prochaines assises de la capitale éthiopienne seront axés sur le thème de ‘’technologie de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement’’. Pour M. Mapangou, ce thème revêt une importance capitale pour le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba dont l’un des trois piliers du projet de société s’appuie sur le Gabon des services, c’est-à-dire entre autres sur l’Economie numérique. On se rappellera que le Gouvernement a adopté récemment, à la demande du président de la République, un document dit ‘’vision stratégique du développement des technologies de l’information et de la communication pour la période 2010-2020’’.
On a également appris que le président de la République a tenu en début de semaine une réunion d’évaluation avec plusieurs membres de son cabinet et du Gouvernement : secrétaire général de la Présidence, conseillers spéciaux du président, Premier ministre et quelques membres du gouvernement.
Ali Bongo Ondimba a jugé ‘’un peu timide l’action Gouvernement sur le terrain’’, même s’il a reconnu quelques efforts sur certains points. Des décisions ont été prises au cours de cette réunion au sommet, notamment la nécessité de démarrer les travaux relatifs au cinquantenaire de l’indépendance du Gabon, le 17 août prochain. pour mémoire, le chef de l’Etat avait annoncé, lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel qui lui étaient dédiés, la mise à disposition d’une enveloppe de 35 milliards de Fcfa afin de régler des problèmes d’urgence dans la ville de Libreville et sa banlieue Owendo.
Il s’agit d’améliorer les voiries urbaines, la distribution de l’eau et de l’électricité ; bref, le cadre de vie. Autre décision prise au cours de la même réunion : le respect du plafond d’endettement. Le président de la République, a dit le secrétaire adjoint de la présidence, du niveau d’endettement du pays, à la fois auprès des partenaires extérieurs qu’envers les entreprises nationales. Le principe est qu’un Etat ne peut pas s’endetter à près de 50% de la richesse qu’il produit.
D’où la nécessité de maîtriser l’endettement à travers des procédures budgétaires rigoureuses. On voudrait, par exemple, mettre fin à la pratique du hors budget. Ce n’est pas tout. Il y a également le suivi des cadres gabonais de la diaspora. Pour le président de la République, c’est une richesse importante pour le pays. Il y a lieu d’avoir ‘’une diaspora organisée, structurée au service du développement’’. A ce sujet, une réflexion est en cours visant à mettre en place une plate-forme en vue de promouvoir une nouvelle classe d’hommes d’affaires gabonais. De même, un forum des investisseurs est aussi à l’étude, et devait permettre de dénicher des jeunes susceptibles de bénéficier des investissements.
Au cours de la semaine qui s’achève, le chef de l’Etat a eu une réunion avec le représentant-résident du Fonds monétaire international au Gabon. Le redressement des finances publiques est une priorité pour mener à bien le programme de l’émergence, estime Ali Bongo Ondimba. Aucun effort ne sera ménagé pour lutter contre la corruption et renforcer les outils de transparence, de la bonne gestion et de la bonne gouvernance. Et Ali Bongo Ondimba de souhaiter que le FMI l’accompagne dans cette vision du Gabon émergent.
On a évoqué la mesure prise en son temps par le Gouvernement de ne plus exporter le bois sous forme de grumes à partir de 2010. Un bémol a été mis à la décision.
Les bois stockés dans les ports et parcs de la société d’exploitation des ports et bois du Gabon (SEPBG), sont autorisés de sortie, s’il y a un bon à embarquer délivrer par les services douaniers. Autre chose : les stocks de grumes présents dans les parcs à bois doivent être évacuées à destination des bénéficiaires dans un délai de trois mois. Ces mesures sont prises du fait de l’impossibilité pour le marché intérieur d’absorber, au 31 décembre 2009, les volumes de grumes sur les différents parcs à bois.
La prochaine réunion du président avec les membres de son cabinet, le Premier ministre et certains membres du gouvernement, se tiendra le 22 février prochain, a annoncé M. Mapangou.
Ok c’est bien beau d’autoriser l’exportation des grumes, mais qui gere le stock et quelle va etre la durée de cette autorisation? Car ce qui est vrai l’on partira d’evacuation de stock en evacuation. Bien malin !!!!! Nous savons que cette decision de stopper l’exportation des grumes avait été mal appreciée par les français en tete desquels Nicolas Sarkozy, et lors du passage d’ali à l’elysée la question avait figuré au premier plan. D’où cette autorisation