Le président gabonais séjourne depuis samedi à Addis-Abeba (Ethiopie) où il participe au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).
Le sommet consacré aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sous le thème :’’Technologie de l’information et de la communication : défis et perspective pour le développement s’est ouvert ce dimanche dans la capitale éthiopienne, siège de l’institution panafricaine.
Un thème qui scié avec la vision du président Ali Bongo Ondimba qui fait du développement des TIC, une priorité de son action.
Le 3 décembre dernier, l’Etat gabonais a paraphé un protocole d’accord avec le groupe Microsoft sur l’économie numérique. Le chef de l’Etat n’a pas hésité de nommer, l’astrophysicien malien Cheikh Modibo Diarra conseiller pour les questions des TIC.
Hormis cet l’ordre du jour les chefs d’Etat africains devront également se pencher sur d’autres sujet notamment, la question de la transformation de la Commission en autorité.
Depuis jeudi dernier, un sujet préoccupe également les ministres des Affaires étrangères du continent. C’est celui de doubler le mandat du guide Libyen à la présidence de l’UA. Beaucoup des pays notamment ceux de l’Afrique de l’Est et Australe revendiquent la présidence pour cette année en vertu du principe de la rotation par région.
Selon le principe, cette année la présidence revient à l’Afrique Australe qui a désigné le chef de l’Etat du Malawi pour présider aux destinées de l’UA.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon qui est aussi à Addis-Abeba s’est dit préoccuper par la situation en côte d’Ivoire, particulièrement l’organisation des élections.
Le patron de l’ONU a souhaité que l’élection présidentielle soit organisée au plus en fin mars prochain. La tenue de ce scrutin enregistre un retard en raison d’un problème qui se pose sur l’établissement des listes électorales.
D’autres sujets seront également évoqués, notamment les conflits qui secouent la Somalie, l’Est de la République démocratique du Congo, ainsi que la crise politique à Madagascar.
