Ouverture depuis ce lundi à Libreville d’un atelier d’évaluation à mi-parcours de planification et de formation des techniciens du système d’information géographique (SIG) du projet de cartographie participative dans le bassin du Congo qui tient ses travaux du 1er au 6 du mois courant dans la capitale gabonaise, a constaté GABONEWS.
Initié par l’Organisation non gouvernementale (Ong) Brainforest, l’atelier dont les travaux ont été ouverts par le ministre des Eaux et Forêts, de l’environnement et développement durable, Martin Mabala, durera près d’une semaine.
L’objectif étant la promotion des droits des communautés forestières afin d’avoir un meilleur accès de contrôle et de la gestion des forêts en matière de processus législatif, politique et stratégique dans trois pays du bassin du Congo qui sont la République du Congo, la République centrafricaine et le Gabon.
Mieux, il permettra aux communautés forestières, agents de pouvoirs publics et organisations de la société civile de ces trois pays, d’avoir la capacité et les ressources de cartographier avec des précisions l’occupation et l’utilisation des forêts et de se servir des données obtenues pour éclairer les décisions et plans ayant trait aux forêts et aux communautés forestières.
La cartographie participative pilotée par Brainforest et ses partenaires permettra aux parties impliquées d’évaluer les progrès accomplis, discuter de l’évaluation du partenariat et de l’organisation du projet et de leurs approches de travail visant à aider les populations forestières à faire valoir leurs droits, développer et programmer dans le temps les activités de la seconde année du projet, identifier les risques et opportunités potentiels associés à la mise en œuvre dudit projet et mettre en place une stratégie de communication du projet (développement d’un site web) notamment.
« La cartographie participative que nous avons initiée au Gabon il y a un an se veut un outil de plaidoyer et, surtout de résolution de conflits entre les populations locales et l’administration», a éclairé Marc Ona, le Secrétaire c exécutif de l’Ong Brainforest.
Le ministre des Eaux et Forêts, Martin Mabala, procédant à l’ouverture de l’atelier, a apprécié à sa juste valeur la démarche contribuant au renforcement des capacités techniques des agents de l’administration publique en matière de cartographie participative via l’utilisation des nouvelles technologies.
L’atelier qui enregistre la présence de la Coordinatrice des programmes de la Fondation Brainforest, regroupe 22 participants venus des pays cités supra.
Créée en 1989, l’ONG Brainforest a pour objectif d’assister les populations locales et les peuples autochtones des forêts tropicales du monde dans la préservation de leur environnement et dans l’exercice de leurs droits.
GN/YKM/MS/MO/10