Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Séraphin Moundounga et le conseil d’administration de l’établissement public des écoles publiques conventionnées (EPC) gabonaises ainsi que l’Ambassadeur de France au Gabon (Jean Didier Roissin) ont ouvert, jeudi à Libreville, les travaux de révision de l’EPC.
M. Moundounga a dit ‘’attendre des résultats positifs quant au renforcement de certains points de la convention qui sauraient contenter les attentes du Gouvernement de l’émergence acte 1 en cette période charnière de l’histoire du Gabon.’’
Le diplomate français a, pour sa part, déclaré qu’il, ‘’ n’y a pas de développement sans la formation qui constitue pour ce qui est de l’apport de l’Etat français un pôle d’excellence à travers les conventions successives signées. ‘’
Révisée en 1999 et en 2004, la convention dont la validité expire le 21 août de l’année en cours, cadre avec la volonté des autorités actuelles de la république qui veut que le système éducatif gabonais soit en phase avec les standards internationaux de l’enseignement privé conventionné tout en tenant compte du renforcement de certaines clauses conventionnelles qui permettraient au Gabon de s’arrimer aux réalités non seulement, mais aussi aux besoins pressants actuels.
Ces écoles publiques conventionnées ont pour vocation principale la scolarisation des enfants gabonais et français résidants sur le territoire national. Ces derniers, bénéficient d’un enseignement comparable à celui qui existe en France, plus particulièrement dans la mise en place des cycles d’apprentissage et des programmes appropriés capables de satisfaire les attentes des parents.
Le processus conventionnel entamé dans les années 1978 qui vise l’amélioration du système éducatif gabonais partant de son adaptabilité au modèle qu’incarne l’école française, suscite de l’intérêt pour les plus hautes autorités gabonaises.
Les travaux de révision de la convention des écoles publiques conventionnées (EPC), aboutiront sur la signature vendredi d’une nouvelle convention qui s’arrimerait aux besoins actuels du secteur gabonais de l’éducation.