Le secrétariat exécutif et le secrétariat général du Parti Démocratique Gabonais (PDG), s’activent pour l’organisation du congrès extraordinaire de cette formation politique se tiendra du 13 au 14 mars prochain à Libreville.

En compte du discours du secrétaire général de cette structure politique Faustin Boukoubi ce congrès devra permettre de mettre un terme et surtout de mettre la main sur ceux des militants qui fomentent des complots contre le Parti et plus précisément mettre hors d’état de nuire ceux qui jusque là entravent la bonne marche du Parti Démocratique Gabonais.

En réalité de l’avis de certains militants, le dernier congrès dit de ‘’ l’espoir’’ n’a pas permis de débusquer les camarades aux doubles casquettes. Pour cette raison, les rencontres des 13 et 14 mars devront permettre de régler de façon définitive cette question.

Pour Faustin Boukoubi, les assises de mars auront pour objectif de remobiliser les troupes après la dernière élection présidentielle qui a vu la victoire d’un des cadres du parti en vue des prochains scrutins à savoir les législatives et les sénatoriales prévues respectivement en 2011 et en 2012.

Pour mener à bien ce travail qui ne présente aucune facilité, les autorités du Parti Démocratique Gabonais prennent des dispositions de taille afin d’éradiquer de leur rang des militants clientélistes.

Dans cette même logique, la discipline sera de rigueur de cette formation politique. A titre d’exemple un conseil de discipline est en train de se mettre en place dans le but de statuer sur les cas de ceux des militants qui ont manifestement battu campagne contre le candidat Ali Bongo Ondimba quand bien même investi par le Parti.

Le bureau politique nationaux est à l’œuvre pour examiner les cas des camarades qui ont fait montre d’indiscipline. Les résultats de ces travaux devront être validé par le congrès.

Outre ces mesures, les responsables de ce Parti se sont réjouit du bon fonctionnement de cette formation politique qui contre vents et marrées a résistée aux pressions touts azimuts dont a été victime.

Cette messe politique qui interviendra pratiquement 9 mois après la disparition de son président fondateur Omar Bongo Ondimba décédé le 08 juin dernier à Barcelone dans le Royaume d’Espagne sera une occasion pour les dirigeants de cette institution d’apporter certaines reformes pour un renouveau dans cette structure politique.