A l’occasion de l’Année internationale de la biodiversité, Libreville abritera les 2 et 3 juin prochains une conférence internationale sur les enjeux de la protection des ressources biologiques en Afrique.
Les chefs d’Etat et de gouvernement du continent, les ministres, experts scientifiques, acteurs du secteur privé et représentants d’organisations internationales seront réunis à Libreville les 2 et 3 juin prochains pour la conférence internationale sur les enjeux de la protection des ressources biologiques en Afrique.
Organisée en partenariat avec le Secrétariat de la Convention des Nations unies sur la Diversité Biologique (CDB) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), la conférence de Libreville se penchera sur les moyens de «valoriser la biodiversité en Afrique : un enjeu et une richesse pour tous».
Le Bassin du Congo, qui regroupe le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Congo, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine, est la deuxième plus grande région de forêts tropicales naturelles au monde, après l’Amazonie.
La forêt du Bassin du Congo représente à elle seule près de 200 millions d’hectares, soit 30% de la couverture végétale du continent africain et 19% des forêts tropicales du monde.
Le Gabon s’était distingué sur la scène environnementale internationale en mettant en œuvre une politique de préservation des espaces naturels par la création d’un réseau de 13 parcs nationaux protégeant près de 11% du territoire terrestre et maritime du pays sous l’ère Omar Bongo.
A l’heure où la conservation de la biodiversité en Afrique s’impose comme un enjeu pour tous, cette conférence doit contribuer au débat international sur le lien entre la protection de la biodiversité et le développement économique.
Comment exploiter durablement la diversité biologique, qui est une richesse d’avenir au même titre que les ressources minérales ou énergétiques, sans nuire à celle-ci ? Quelles politiques publiques élaborées pour préserver cette richesses aux générations futures ?
La conférence de Libreville ouvrira le débat sur les différentes pistes à explorer pour apporter des réponses pertinentes à ces interrogations. Il s’agira également de promouvoir le renforcement d’une prise de conscience sur l’impératif du développement durable ; en favorisant la mise en place d’un comité panafricain de l’IPBES, plateforme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services des écosystèmes.