La loi de finances exercice 2010, qui s’établit en recettes et en dépenses à la somme de 2.096 milliards de Fcfa contre 1541,6 milliards de Fcfa dans le budget précédent, soit une augmentation de 554,4 milliards de Fcfa, a été hier en séance plénière par le sénat en des termes identiques avec l’Assemblée nationale.
Pour cette année donc, l’Etat gabonais disposera d’un budget établi en recettes et en dépenses à la somme de 2.096 milliards de Fcfa, contre 1541,6 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectificative 2009. Le budget 2010 est en hausse de 554,4 milliards de Fcfa. On note une contraction du budget de fonctionnement de 29,39 milliards de Fcfa liée essentiellement à une réduction de 36,97 milliards de Fcfa des dépenses de biens et services.
On observe également une contraction de près de 7 milliards de Fcfa de dépenses de transfert et interventions et ce, malgré l’augmentation de 4% de la masse salariale par rapport à la loi de finances rectificative 2009. Autre élément caractéristique de ce budget, les dépenses hors amortissement de la dette se chiffreraient à 1775 milliards de Fcfa en 2010, contre 1.774 milliards de Fcfa dans l’exercice précédent.
Avec ce vote de budget 010, on peut dire que l’Etat dispose désormais de tous les moyens pour traduire en actes le projet de société ‘’L’avenir en confiance’’ à base duquel le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avait été élu le budget ainsi approuvé devrait être exécutoire dans les prochains jours, vu l’importance des projets à réaliser et l’urgence qu’il y a d’améliorer les conditions de vie des populations.
Il faut dire que plus de 40% des ressources de ce budget ont été affectées à l’investissement, soit quelque 900 milliards de Fcfa. Une vision des choses qui obéit à la politique de l’Emergence prônée par le président de la République Ali Bongo Ondimba et qui tranche avec le passé où la partie de l’investissement avait une portion congrue des ressources de l’Etat.
Outre le budget, les Sénateurs ont également approuvé, au cours de la même séance plénière, d’autres projets de loi. Il s’agit du projet de loi autorisant le chef de l’Etat à légiférer par ordonnance pendant l’intercession parlementaire, du projet de loi portant abolition de la peine de mort. Autre texte adopté : le rapport sur le projet de loi autorisant l’Etat à contracter quatre emprunts auprès de Fortis Banque, de Deutsche Bank sociedad anonima espanola et de Ara (Franckfort).