Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Gaspard Nang-Ella a ouvert mardi, à la mairie du 4ème arrondissement, la réflexion consacrée aux états généraux de l’éducation, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi, prévus pour se tenir à Libreville, entre avril et mai 2010, sous le haut patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

En ouvrant les travaux, à la mairie du 4ème arrondissement, le gouverneur de province a invité les commissaires à faire montre d’une attitude active et volontaire pour définir, ensemble, et de manière concertée l’école émergente. Les travaux s’achèvent ce mercredi, en fin d’après-midi.
La rencontre Port-Gentil regroupe depuis 48 heures, les représentants de l’administration, ceux des collectivités locales, les chefs d’établissements scolaires publics, confessionnels et laïcs, les élèves et les partenaires sociaux.

En ouvrant la séance, le premier responsable administratif provincial a invité les participants à s’appuyer sur les précédentes commissions de la carte scolaires pour établir leur constat et examiner les perspectives afin finalement de coller aux exigences de l’ambition affirmée par le chef de l’Etat de faire du Gabon un pays émergent.

Pour cela, il leur a recommandé une attitude active et volontaire en vue de définir de manière concertée l’école de l’émergence. Une définition à la fois qualitative et quantitative des types de formations prévues et des investissements y afférents, pour faire de (nos) établissements scolaires des outils adaptés à l’ampleur des objectifs assignés.

« Les objectifs et les actions que vous aurez à définir doivent autant que possible être assortis d’échéanciers quant à la réalisation », a suggéré M. Nang-Ella.

Cinq sous-commissions ont été mises en place. Elles concernent la gestion administrative des services, la gestion pédagogique et la gestion matérielle et financière. Les deux autres groupent de travail planchent sur des situations relevant de l’enseignement secondaire général et celles de l’enseignement technique et professionnel.

Afin de faciliter le travail des commissaires en atelier, l’inspecteur délégué d’académie, Valentine Mohessou, a fait un bref rappel du contexte général de la carte scolaire provinciale.

Laquelle, a-t-elle indiqué, se trouve déséquilibrée. En effet, a relevé l’IDA, 40 des 50 mille élèves de la province sont concentrés à Port-Gentil.

Les écoles rurales qui devraient avoir un minimum de 40 élèves pour justifier leur existence se retrouvent avec 10 apprenants, parfois moins.

On note par ailleurs quelques insuffisances au plan humain, matériel et financier. Les commissaires devront voir donc comment assurer, par ordre de priorités, l’harmonisation et la cohérence des structures scolaires, des ressources humaines et des besoins locaux.

En tout cas, les participants ont reçu de l’autorité académique, sans vouloir imposer les méthodes et procédures, les éléments essentiels devant leur permettre d’effectuer un travail fouillé et efficient.

Valentine Mohessou en a profité pour présenter le nouveau chef de circonscription scolaire de l’Ogooué-Maritime, Yvette Sangha Kepoutou, arrivée à Port-Gentil seulement samedi pour remplacer Félicien Kimbirima Ntari, promu Directeur des enseignements du premier degré.

En rappel, les états généraux de l’éducation, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi correspondent à un des engagements du projet de société du président de la République, pour repenser en profondeur le système éducatif gabonais, afin de constituer un socle de qualité à la formation des Gabonais, capables de mettre en œuvre les trois piliers de la vision d’émergence dont « Le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services ».

Les travaux prennent fin aujourd’hui en fin d’après-midi, au terme de l’adoption du rapport final.