La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF), a annoncé qu’elle porterait plainte contre X suite au déversement de produits chimiques dans un des ses anciens sites. Cette action intervient quelques jours après les accusations de la mairie de Mounana, dans le Haut Ogooué (Sud-est), pour qui la COMUF et le Centre international de recherche médicale de Franceville (CIRMF) seraient à l’origine de ces déversements.
Nouvelle évolution dans l’affaire des déchets toxiques de la commune de Mounana ! La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF), vient d’annoncer qu’elle porterait plainte contre X dans les tous prochains jours.
L’extracteur d’uranium met en cause son sous-traitant, la Société gabonaise de forage (GEOFOR) qui selon elle, «semble avoir déversé de manière illicite des produits chimiques dans l’une des verses (lieu de stockage des minerais, NDLR) utilisées par la COMUF pour son activité de Mounana».
«Dès connaissance des faits, la COMUF s’est constituée partie civile», afin de «voir toute la lumière sur les responsabilités engagées et met ses représentants (…) à la disposition des enquêteurs pour leur permettre de reconstituer les faits», poursuit la COMUF.
Cette affaire avait éclaté au grand jour suite à une plainte du Conseil municipal de Mounana, qui accusait l’extracteur minier, filiale du groupe français AREVA, d’avoir enfui des déchets toxiques dans un de ses anciens sites. Ces déchets déversés par l’entreprise GEOFOR, proviendraient du Centre international de recherche médicale de Franceville (CIRMF), selon les autorités municipales.
Le 11 février dernier, l’ONG Croissance Saine environnement réclamait au gouvernement la lumière sur cette affaire. «Nous avons alerté le Premier ministre et nous réclamons une commission d’enquête sur le sujet», avait déclaré le président de cette organisation, Nicaise Moulombi.
Monsieur Moulombi citait notamment un rapport de décembre 2009 de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) qui affirmait que le «niveau de radiation à Mounana, exploité pendant 40 ans par la COMUF, est nettement supérieur à la normale».
Le directeur du CIRMF pour sa part, avait qualifié d’«impensable», les accusations des élus de Mounana. «Le CIRMF n’a jamais confié de produits toxiques à l’extérieur du site en 30 ans de présence à Franceville. On dispose d’un incinérateur, d’autoclaves et d’un four à stérilisation», s’était-il défendu. Le gouvernement qui s’était dit «surpris» à l’annonce de ses allégations de la Mairie de Mounana, les a d’abord rejeté puis a finalement promis une enquête.
La radioactivité à Mounana au Gabon a largement dépassé la dose admissible de 50 à 90 fois supérieure à la normale. C’est quand même inadmissible, on se fou complètement de la santé de la population. Alors depuis que le gouvernement a su qui avait cette radioactivité au Gabon, quelle structure a-t-elle mise en place pur les populations, Les accompagnent –elle ? Les prennent t’elle en charge ? Evidement non. Le plus insultant c’est que se sont ses grands pays qui se permettent de faire la morale sur l’écologie. Quand je pense que Nicolas Sarkozy viendra au Gabon narguer le peuple Gabon le 24 février. La société Areva a impunément versé ses déchets toxiques dans la rivière ou femmes et enfants se douchaient et plantaient leur manioc pour vivre. Je n’arrive pas à comprendre que les africains ne sont pas encore rendu compte que les occidentaux se foutent complètement de nous. Qu’il nous prenne pour des sous hommes. Aujourd’hui le peuple Gabonais pleure des frères et sœurs qui sont décédés et malades suite cette contamination. Je vous invite au suivre le documentaire sur public sénat en France. Voici le lien : http://vimeo.com/8547737.
Je suis outré, blessé, la pollution radioactive est partout même dans les lieux publics.
Si j’ai tenu commenter cet article dans cet espace public c’est pour interpellait les autorités Gabonais sur la nécessité d’aider nos frères et sœurs Gabonais à Mounana. Nous ne pouvons pas être indifférent a cela même si on est nanti ou par ce que nous vivons à Libreville ou dans d’autre ville du pays. J’invite le ministère en charge, les instances juridiques du pays, le premier ministre et le président de la république d’interpeller les coupables et de leur responsabilisé.
Je vous remercie